Lieu d’hébergement approuvé par le gouvernement et les frontières terrestres

Date : 4 juin 2021

Classification : non-classifié

Entièrement publiable (AIPRP)? Oui

Secteur/agence : DGPS/ASFC

Enjeu :

Récemment, les médias ont abordé la demande des premiers ministres d’étendre les mesures de quarantaine aux aéroports internationaux de Canada jusqu’à la frontière terrestre avec les États-Unis.

Réponse suggérée :

Si l’on insiste sur les mesures pour s’aligner aux mesures aux PE terrestres et aériens :

Si l’on insiste sur les mesures visant à atténuer la propagation du virus à la frontière :

Contexte :

Le 22 février 2021, le gouvernement du Canada a mis en œuvre des mesures de quarantaine améliorées dans les aéroports, exigeant que tous les voyageurs aériens qui reviennent de voyages non essentiels à l’étranger réservent un séjour dans un lieu d’hébergement approuvé par le gouvernement jusqu’à 72 heures en attendant les résultats d’un test de réaction en chaîne de la polymérase (PCR). En raison de différences importantes dans le traitement et la géographie aux frontières aériennes et terrestres, le gouvernement du Canada n’a pas adopté la mesure du lieu d’hébergement approuvé par le gouvernement pour les voyageurs qui entrent au Canada à la frontière terrestre. À l’heure actuelle, les voyageurs terrestres internationaux doivent faire la quarantaine pendant 14 jours dans un endroit approprié (p. ex., le domicile de l’individu).

Récemment, les médias ont attiré l’attention sur le manque d’harmonisation entre les exigences de du lieu d’hébergement approuvé par le gouvernement pour les modes aérien et terrestre. Plus précisément, les cas de voyageurs qui ont quitté le Canada par avion et qui reviennent à la frontière terrestre pour éviter les frais et les inconvénients de l’exigence relative au lieu d’hébergement approuvé par le gouvernement. Ces personnes se rendent aux aéroports américains voisins et conduisent, marchent ou prennent un taxi/une limousine de l’autre côté de la frontière.

Toutes les régions de l’ASFC font état de divers niveaux de prévalence de cette question. Le Québec et le sud de l’Ontario ont signalé les impacts les plus importants, bien que la région du Pacifique ait également souligné une tendance émergente selon laquelle certains voyageurs utilisent les passages à niveau pour contourner les exigences du lieu d’hébergement approuvé par le gouvernement. Voici quelques thèmes communs : voyager vers des destinations soleil et rentrer chez soi via les aéroports américains, puis prendre un taxi ou traverser la frontière à pied ; voyager depuis les États-Unis dans leur propre véhicule ou dans un véhicule emprunté après y avoir volé (par exemple, les snowbirds) ; et un nombre croissant de services de taxi et d’autres services qui font ouvertement la publicité de ce type de voyage pour les Canadiens.

En réponse à l’attention médiatique et à l’augmentation du nombre de cas de COVID-19 au pays tout au long du mois d’avril 2021, le gouvernement provincial de l’Ontario a demandé que la mesure de la GAA en place dans les aéroports du Canada soit étendue à la frontière terrestre avec les États-Unis. Plus précisément, le gouvernement de l’Ontario demande la mise en œuvre d’un séjour de trois jours dans les hôtels désignés par le gouvernement fédéral aux points d’entrée les plus achalandés, y compris ceux de Niagara, de Windsor, de Sarnia et de Brockville. Les premiers ministres des autres provinces du Canada ont appuyé la demande du gouvernement de l’Ontario. À ce jour, le gouvernement du Canada n'a pas reçu de demande officielle du gouvernement de l'Ontario concernant les lieux d’hébergement approuvés par le gouvernement.

Personne - ressource :

Préparé par : Godfrey Tang, 613 222 3318

Approuvé par : Julia Aceti, vice-présidente par intérim, Direction générale de la politique stratégique, 613-941-4937

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