Racisme systémique à la GRC

Date : 15 juin 2020

Classification : Non classifié

Direction générale/organisme : GRC

Sujet : Répondre aux préoccupations concernant le racisme systémique à la GRC

Réponse suggérée :

Contexte :

La GRC fait l’objet d’une attention accrue à la suite d’une série d’incidents survenus récemment à divers endroits au Canada. Entre autres, un chef de Première Nation en Alberta a dit avoir été agressé par des policiers pour une question de plaque d’immatriculation expirée et un homme au Nunavut a été renversé par la portière d’un véhicule de police pour que les policiers puissent procéder à son arrestation.

Depuis deux ans, la GRC examine ses politiques et ses programmes afin de s’assurer qu’ils sont exempts d’obstacles. Elle a notamment procédé à une ACS+ de son processus de recrutement, ce qui a permis de cerner les éléments à améliorer. D’autres examens sont en cours concernant les domaines qui présentent des obstacles pour les candidats et candidates de groupes diversifiés. La GRC élabore aussi une stratégie pour accroître la diversité dans ses échelons supérieurs à la suite de la vérification récente de la dotation des postes d’officiers. 

Récemment, la GRC a lancé un programme pilote pour aider les candidates et candidats inuits tout au long du processus de recrutement. L’objectif est de les encourager à envisager une carrière policière à la GRC et de mieux comprendre les défis particuliers qui les attendent afin d’améliorer le processus de candidature.

Nous nous sommes engagés à offrir, dans toutes les régions du pays, des services de police adaptés sur le plan culturel, sans préjugés et professionnels. Pour atteindre cet objectif, il est important que la GRC soit constituée des personnes issues de tous les milieux. La GRC est une organisation qui s’attend à ce que tout un chacun soit traité avec dignité et qui sait que le respect se gagne.

La GRC continue de déployer des efforts pour moderniser sa culture, notamment pour être plus inclusive et plus diversifiée.

À l’instar de nombreux ministères, la GRC a adopté l’Analyse comparative entre les sexes + pour examiner les problèmes et les inégalités systémiques. Elle se sert de cet outil pour revoir ses pratiques de recrutement et la formation offerte aux agents de première ligne et pour continuer à apporter des changements importants à son milieu de travail et à ses politiques opérationnelles.

La GRC travaille avec son nouveau conseil consultatif de gestion pour mettre à profit l’expertise de ce dernier dans un certain nombre de domaines, comme la culture du milieu de travail, les ressources humaines et la gouvernance.

La GRC fait des progrès concrets pour établir des bases qui favoriseront le changement et faire avancer des questions clés comme la diversité et l’inclusion, le mieux-être et la réconciliation.

La GRC appuie aussi activement les plans d’action nationaux visant à lutter contre la violence fondée sur le sexe, ainsi que les appels à la justice découlant de l’Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et la stratégie antiracisme dirigée par Patrimoine canadien.

Un certain nombre d’initiatives sont en cours, mais la GRC étant une très grande organisation, il faudra un certain temps pour voir des changements dans son effectif. Toutefois, je suis convaincu que l’organisation est sur la bonne voie.

Personnes-ressources :

Préparée par : Alexandre Wood, analyste, 613-825-5973

Approuvée par : Gail Johnson, dirigeante principale des Ressources humaines, 613-843-6199

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