2022 Aperçu statistique du système correctionnel et la mise en liberté sous condition
Produits
Table des matières
- Préface
- Partenaires participants
- Section A : La criminalité et le système de justice pénale
- Le taux de criminalité déclaré par la police
- Le taux de criminalité déclaré par la police, par province ou territoire
- Victimes de violence déclarées par la police : tendance sur 5 ans
- Infractions violentes de nature sexuelle et non sexuelle déclarées par la police selon l’âge : tendance sur 5 ans
- Infraction violente déclarée par la police selon le type et le genre de la victime
- Taux d’agressions autodéclarées
- Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type, le genre et l’âge
- Victimisation autodéclarée signalée à la police selon le crime
- Taux des accusations déposées chez les adultes
- Accusations déposées chez les adultes en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales
- Décisions rendues dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes
- Durée des peines de détention imposées à des adultes
- Taux d’accusations déposées contre des adolescents
- Accusations déposées chez les adolescents en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales
- Peines d’un tribunal criminel pour adolescents : tendance sur 5 ans
- Peines d’un tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévère : tendance sur 5 ans
- Taux d’incarcération internationaux
- Taux d’incarcération internationaux : tendance sur 10 ans
- Section B : Administration des services correctionnels
- Coûts associés aux services correctionnels au niveau fédéral et au niveau provincial ou territorial
- Nombre d’employés du SCC par emplacement
- Coût de l’incarcération dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans
- Nombre d’employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
- Le nombre d’employés du Bureau de l’enquêteur correctionnel
- Plaintes les plus courantes des délinquants auprès du Bureau de l’enquêteur correctionnel
- Section C : Population de délinquants sous responsabilité fédérale et de victimes inscrites
- Délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada
- Nombre de victimes et de délinquants enregistrés ayant une victime inscrite : tendance sur 5 ans
- Le nombre de délinquants en détention : tendance sur 10 ans
- Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux
- Admissions dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt selon le sexe : tendance sur 10 ans
- Nombre de victimes inscrites selon le sexe : tendance sur 5 ans
- Population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC selon la durée de la peine purgée
- Infractions de victimisation parmi les victimes inscrites
- Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt selon l’âge
- Nombre de victimes inscrites selon l’âge
- Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones selon l’âge
- Répartition selon l’âge de la population de délinquants du SCC comparativement à celle de l’ensemble de la population adulte canadienne
- Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la race autodéclarée
- Nombre de victimes inscrites selon la race
- Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la religion
- Délinquants du SCC selon l’auto-identification comme autochtone ou non autochtone
- Délinquants sous détention dans un établissement du SCC selon la cote de sécurité
- Admissions dans un établissement fédéral en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée* : tendance sur 10 ans
- Proportion de délinquants qui purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée
- Pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence
- Délinquants autochtones sous la responsabilité du SCC
- Nombre d’autorisations de transfèrement dans les unités d’intervention structurée au sein des établissements fédéraux
- Pourcentage de transferts réussis en dehors des unités d’intervention structurée au sein des établissements fédéraux
- Nombre de décès de délinquants en détention : tendance sur 10 ans
- Le nombre d’évasions des établissements fédéraux : tendance sur 10 ans
- Délinquants sous surveillance par le SCC dans la collectivité : tendance sur 10 ans
- Délinquants sous surveillance provinciale ou territoriale en probation ou visés par une ordonnance de sursis : tendance sur 10 ans
- Population de délinquants mis en liberté sous conditions et de responsabilité provinciale : tendance sur 10 ans
- Section D : Mise en liberté sous condition
- Nombre de délinquants sous la responsabilité du SCC qui obtiennent des permissions de sortir : tendance sur 10 ans
- Délinquants libérés des établissements fédéraux, y compris des pavillons de ressourcement : tendance sur 10 ans
- Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale : tendance sur 10 ans
- Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones et non autochtones sous responsabilité fédérale : tendance sur 10 ans
- Nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un aîné : tendance sur 10 ans
- Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral : tendance sur 10 ans
- Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral – autochtones et non autochtones : tendance sur 10 ans
- Résultat des périodes de mise en semi-liberté de délinquants sous responsabilité fédérale
- Résultat des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale
- Délinquants libérés d’office d’établissements fédéraux, y compris de pavillons de ressourcement : tendance sur 10 ans
- Résultat des périodes de libération d’office de délinquants sous responsabilité fédérale
- Taux de condamnations pour infractions violente pour les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition : tendance sur 10 ans
- Section E : Application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
- Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération : tendance sur 10 ans
- Audiences de révision judiciaire par année
- Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux
- Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées
- Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçues : tendance sur 5 ans
- Section F : Services fédéraux offerts aux victimes inscrites
- Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites : tendance sur 5 ans
- Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté : tendance sur 5 ans
- Demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle : tendance sur 5 ans
- Nombre de contacts de la CLCC avec les victimes : tendance sur 10 ans
- Déclarations de victimes dans le cadre d’audiences de la CLCC : tendance sur 10 ans
- Nombre de demandes d’accès au registre des décisions de la CLCC présentées par des victimes : tendance sur 10 ans
- Nombre de décisions consignées au registre de la CLCC qui ont été communiquées
Préface
L’ Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (l’Aperçu statistique) a été publié annuellement depuis 1998. L’Aperçu statistique vise à aider le public à comprendre les renseignements statistiques sur les services correctionnels et sur la mise en liberté sous condition. Notre souci premier a été de présenter des données statistiques à caractère général d’une façon telle qu’elles puissent être facilement comprises par le grand public. Le présent document se distingue à plusieurs égards d’un rapport statistique ordinaire :
- La présentation visuelle des données statistiques est simple et aérée; sous chaque graphique figurent quelques points clés qui permettront au lecteur d’en dégager l’information pertinente.
- Chaque graphique est accompagné d’un tableau contenant les chiffres qui correspondent à la figure. Le tableau comprend parfois des données supplémentaires (par exemple, il peut avoir trait à une période de 5 ans) même si le graphique porte uniquement sur l’année la plus récente (comme la figure A2).
Les données utilisées dans l’Aperçu statistique représentent les données les plus récentes accessibles au moment de la rédaction. Pour une grande partie du rapport, les données sont disponibles à partir de l’année civile de 2022 ou pour l’exercice du 1er avril 2021 au 31 mars 2022. Pour certaines données, il y a un décalage dans la production de rapports, de sorte que les données les plus récentes datent de 2021 (ou du 1er avril 2020 au 31 mars 2021). Il y a quelques nombres pour lesquels le cycle de collecte des données est plus rare; par exemple, l’Enquête sociale générale sur la sécurité des Canadiens (Victimisation) est administrée sur un cycle de 5 ans et les données les plus récentes datent de 2019.
Étant donné qu’une grande partie des nouvelles données de 2020-2021 ont été recueillies pendant la pandémie de COVID-19, le rapport fournit un aperçu important de l’incidence de la pandémie sur le système de justice pénale. Par conséquent, certaines tendances observées entre 2019-2020 et 2020-2021 devraient être interprétées avec prudence. Les répercussions de la pandémie de COVID-19 peuvent aussi se refléter dans les données déclarées pour 2021-2022.
L’Aperçu statistique comprend des données provenant de partenaires qui ont des mesures et des méthodes différentes pour évaluer le genre et le sexe, et qui utilisent des étiquettes différentes pour ces termes. Pour assurer l’uniformité des rapports, dans l’Aperçu statistique, lorsque l’on a mesuré le sexe, on a utilisé les termes homme, femme et autre sexe; lorsque l’on a mesuré le genre, on a utilisé les termes homme et femme et garçon et fille.
De plus, certaines données qui étaient précédemment étiquetées comme mesurant l’ethnicité ont été modifiées à race dans l’Aperçu statistique actuel pour refléter plus précisément les concepts d’identité utilisés par les partenaires. Au fur et à mesure que les travaux de mesure des groupes racisés progressent, ces termes et concepts d’identité pourraient changer au cours des prochaines années.
Compte tenu des différents types de statistiques sur la criminalité et de la terminologie présentées dans l’Aperçu statistique, un certain niveau de littératie et données est essentiel pour permettre une interprétation exacte des données. Par exemple, certaines figures et certains tableaux l’Aperçu statistique présentent des fréquences, tandis que d’autres présentent des taux. Les données sur la fréquence et le taux répondent à différentes questions et éclairent les réponses à la criminalité de différentes façons. Afin d’optimiser la capacité du public à interpréter de manière précise, éclairée et critique différentes statistiques et terminologies sur la criminalité présentées dans l’Aperçu statistique, un produit d’accompagnement axé sur la littératie en matière de données est disponible sur [site Web].
Pour améliorer continuellement cette publication annuelle, nous vous invitons à nous faire parvenir vos commentaires. Toute correspondance concernant ce rapport, y compris la permission d’utiliser des tableaux et des figures, doit être adressée à PS.Cpbresearch-Recherchespc.SP@ps-sp.gc.ca.
Partenaires participants
Sécurité publique Canada
Sécurité publique Canada est le ministère responsable de la sécurité publique au Canada : la gestion des urgences, la sécurité nationale et la sécurité communautaire font entre autres partie de son mandat. Mentionnons, parmi les nombreuses fonctions du ministère, qu’il élabore des dispositions législatives et des politiques régissant les services correctionnels, qu’il applique des approches novatrices dans le domaine de la justice communautaire et qu’il fournit de l’expertise et des ressources en recherche au secteur correctionnel.
Service correctionnel du Canada
Le Service correctionnel du Canada (SCC) est le ministère fédéral chargé d’assurer l’exécution des peines de détention de deux ans ou plus imposées par les tribunaux. Il a pour responsabilité de gérer des établissements de divers niveaux de sécurité et de surveiller les délinquants qui sont mis en liberté sous condition dans la collectivité.
Commission des libérations conditionnelles du Canada
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) est un tribunal administratif indépendant qui est chargé de rendre des décisions à propos du moment et des conditions des diverses formes de mise en liberté des délinquants. Elle rend également des décisions concernant les pardons, les suspensions du casier et les radiations, et formule des recommandations en matière de clémence en vertu de la prérogative royale de clémence.
Bureau de l’enquêteur correctionnel
L’enquêteur correctionnel constitue l’ombudsman pour les délinquants sous responsabilité fédérale. Le Bureau de l’enquêteur correctionnel (BEC) mène des enquêtes sur les problèmes des délinquants liés aux décisions, aux recommandations, aux actes ou aux omissions provenant du Service correctionnel du Canada qui touchent les délinquants individuellement ou en groupe.
Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (Statistique Canada)
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités est une division de Statistique Canada. Il est le pivot d’un partenariat fédéral-provincial-territorial, appelé Entreprise nationale relative à la statistique juridique, qui concerne la collecte d’information sur la nature et l’ampleur du crime et sur l’administration de la justice civile et pénale au Canada.
Section A : La criminalité et le système de justice pénale
Le taux de criminalité déclaré par la police

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le taux de criminalité déclaré par la police par type, pour 100 000 habitants, entre 2012 et 2021. Le taux total d’infractions est passé de 6 466 pour 100 000 habitants en 2012 à 5 793 en 2014, puis a régulièrement augmenté pour atteindre un sommet de 6 490 en 2019, avant de reculer à 5 897 en 2021.
Si l’on exclut le taux total de crimes, le taux de crimes contre les biens a été le plus élevé, de loin, baissant de 3 483 en 2012 à 3 100 en 2014, puis augmentant graduellement pour atteindre un sommet de 3 511 en 2019, avant de reculer à 3 044 en 2021. Le taux de crimes violents est le deuxième plus élevé, qui a maintenu un taux relativement stable d’environ 1100 entre 2012 et 2018, puis a progressivement augmenté pour atteindre un pic de 1323 en 2021. Ce taux a été suivi par le taux des autres infractions au Code criminel, qui tournait autour de 1 000 entre 2012 et 2021. Le taux de délits de la route a diminué progressivement au fil du temps, passant de 407 en 2012 à 311 en 2021. Le taux d’accusations liées à la drogue a diminué de façon constante au fil du temps, passant de 317 en 2012 à 162 en 2021. Pour des infractions à d’autres lois fédérales, le taux était le plus faible et était relativement stable au fil du temps, passant de 67 en 2012 à 46 en 2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0177-01, Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement
- Le taux de crimes déclarés par la police a diminué de 2,7 % de 2017 à 2020, puis est demeuré stable de 2020 à 2021.
- Le seul type d’infraction qui a augmenté de manière significative entre 2017 et 2021 était les crimes violents (18,9 %).
- La plupart des types de crimes ont diminué de 2020 à 2021, les crimes contre les biens affichant la plus faible diminution (1,3 %) et les infractions relatives aux drogues affichant la plus forte diminution (8,5 %).
Remarques de la figure A1
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le taux global de criminalité présenté dans l’Aperçu statistique : le système correctionnel et la mise en liberté sous condition comprend les infractions au Code de la route et les infractions aux lois fédérales, ce qui fournit une mesure de l’ensemble des infractions criminelles. Par conséquent, le taux global de criminalité qui figure dans le présent document est plus élevé que le taux de criminalité de Statistique Canada.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Année | Infr. avec violence | Crime contre les biens | Infr. au code de la route | Autres infr. au C. cr | Infr. en matière de drogue | Infr. aux autres lois fédérales | Nombre total d’accusations |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | 1 345 | 5 696 | 469 | 1 051 | 235 | 40 | 8 915 |
1999 | 1 440 | 5 345 | 388 | 910 | 264 | 44 | 8 474 |
2000 | 1 494 | 5 189 | 370 | 924 | 287 | 43 | 8 376 |
2001 | 1 473 | 5 124 | 393 | 989 | 288 | 62 | 8 390 |
2002 | 1 441 | 5 080 | 379 | 991 | 296 | 54 | 8 315 |
2003 | 1 435 | 5 299 | 373 | 1 037 | 274 | 46 | 8 532 |
2004 | 1 404 | 5 123 | 379 | 1 072 | 306 | 50 | 8 391 |
2005 | 1 389 | 4 884 | 378 | 1 052 | 290 | 60 | 8 090 |
2006 | 1 387 | 4 809 | 376 | 1 050 | 295 | 57 | 8 004 |
2007 | 1 354 | 4 525 | 402 | 1 029 | 308 | 59 | 7 707 |
2008 | 1 334 | 4 258 | 437 | 1 039 | 308 | 67 | 7 475 |
2009 | 1 322 | 4 122 | 435 | 1 017 | 291 | 57 | 7 281 |
2010 | 1 292 | 3 838 | 420 | 1 029 | 321 | 61 | 6 996 |
2011 | 1 236 | 3 536 | 424 | 1 008 | 330 | 60 | 6 628 |
2012 | 1 199 | 3 438 | 407 | 1 001 | 317 | 67 | 6 466 |
2013 | 1 096 | 3 154 | 387 | 956 | 311 | 52 | 5 982 |
2014 | 1 044 | 3 100 | 365 | 918 | 295 | 49 | 5 793 |
2015 | 1 070 | 3 231 | 353 | 930 | 280 | 51 | 5 934 |
2016 | 1 076 | 3 239 | 346 | 982 | 267 | 60 | 5 987 |
2017 | 1 113 | 3 265 | 343 | 997 | 254 | 69 | 6 056 |
2018 | 1 152 | 3 348 | 340 | 1 013 | 229 | 58 | 6 152 |
2019 | 1 279 | 3 511 | 365 | 1 087 | 186 | 55 | 6 490 |
2020 | 1 265 | 3 084 | 330 | 989 | 177 | 45 | 5 895 |
2021 | 1 323 | 3 044 | 311 | 1 008 | 162 | 46 | 5 897 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires et régions métropolitaines de recensement
Remarques du tableau A1
Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Taux de crimes déclarés par la police, par province ou territoire

Description de l'image
Une carte du Canada montrant le taux de criminalité déclaré par la police pour 100 000 habitants par province ou territoire en 2021. Le taux de criminalité total au Canada était de 5 897 personnes pour 100 000 habitants. Les provinces et les territoires dont le taux est le plus faible (entre 0 et 10 000) sont ombragés en blanc, notamment la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve. Les provinces et les territoires dont le taux varie entre 10 000 et 20 000 sont ombragés de gris clair, notamment la Saskatchewan et le Manitoba. Les provinces et les territoires dont le taux varie entre 20 000 et 30 000 sont ombragés de gris foncé, ce qui comprend le Yukon. Les provinces et les territoires dont le taux est le plus élevé (au-dessus de 30 000) sont ombragés en noir, notamment le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0177-01, Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement.
- Le taux de criminalité étaient plus élevés dans le centre du Canada et plus élevés dans les territoires. Ces tendances générales se maintiennent au fil des ans.
- Même si le taux de criminalité a diminué puis est demeuré stable en 2017 et 2021, il a augmenté dans la plupart des provinces et des territoires au cours de cette période. La plus forte augmentation a été de 50,6 % et de 31,3 % au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, respectivement. Le Québec, l’Alberta, la Saskatchewan et l’Ontario ont tous vu une diminution de leur taux de criminalité pendant cette période.
Remarques de la figure A2
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Provinces/Territoires | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 6 042 | 6 042 | 6 687 | 6 769 | 7 297 |
Île-du-Prince-Édouard | 4 713 | 5 392 | 6 273 | 5 514 | 5 247 |
Nouvelle-Écosse | 5 732 | 5 686 | 5 870 | 5 854 | 6 020 |
Nouveau-Brunswick | 5 753 | 6 056 | 6 750 | 6 779 | 7 144 |
Québec | 4 330 | 4 165 | 4 065 | 3 596 | 3 750 |
Ontario | 4 259 | 4 509 | 4 544 | 4 039 | 4 170 |
Manitoba | 9 758 | 9 998 | 10 860 | 10 144 | 10 005 |
Saskatchewan | 12 983 | 12 665 | 12 896 | 12 266 | 12 673 |
Alberta | 9 335 | 9 392 | 10 025 | 8 807 | 8 307 |
Colombie-Britannique | 8 090 | 8 251 | 9 567 | 8 710 | 8 318 |
Yukon | 22 224 | 21 689 | 26 464 | 25 812 | 25 311 |
Territories du Nord-Ouest | 44 537 | 45 461 | 55 418 | 60 209 | 58 485 |
Nunavut | 36 912 | 40 094 | 49 186 | 53 945 | 55 574 |
Canada | 6 056 | 6 152 | 6 490 | 5 895 | 5 897 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A2
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Victimes de violence déclarées par la police : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre total d’infractions à caractère violent déclarées par la police entre les années civiles 2017 et 2021. Le nombre total d’infractions à caractère violent déclarées a augmenté progressivement, passant de 356 669 en 2017 à 406 305 en 2019, puis légèrement baissé à 401 151 en 2020, pour atteindre à nouveau un sommet de 423 531 en 2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre total d’infractions à caractère sexuel violent déclarées par la police entre les années civiles 2017 et 2021. Les agressions sexuelles sont passées de 23 905 en 2017 à 30 081 en 2019, pour ensuite atteindre un plancher de 27 888 en 2020, avant d'augmenter à nouveau pour atteindre un pic de 33 091 en 2021. Les violations sexuelles contre les enfants sont passées de 7 424 en 2017 à 10 956 en 2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Le taux d’agressions violentes déclarées par la police a augmenté de 12,5 % de 2017 à 2020 puis a augmenté de 5,6 % au cours de la dernière année (de 2020 à 2021). Cette tendance était uniforme pour chaque type d’agressions violentes, à l’exception des infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles et qui sont en déclin depuis 2017.
- Les infractions sexuelles contre les enfants déclarées par la policeNote de bas de page * ont augmenté de 28,7 % de 2017 à 2020, puis ont augmenté de 14,6 % de 2020 à 2021. Il s’agit de la plus forte augmentation en pourcentage pour l’ensemble des types de crime de 2017 à 2020 et de la deuxième plus forte augmentation en pourcentage pour l’ensemble des types de crime de 2020 à 2021, après les infractions sexuelles commises contre un adulte).
Remarques de la figure A3
Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Type de crime | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|
Voies de fait | 225 350 | 234 398 | 259 175 | 255 469 | 266 020 |
Autres infractions avec violence | 95 569 | 96 302 | 103 271 | 103 898 | 109 228 |
Agression sexuelle (degrés 1, 2, 3) | 23 905 | 27 561 | 30 081 | 27 888 | 33 091 |
Infraction sexuelle contre un enfant | 7 424 | 8 239 | 9 313 | 9 557 | 10 956 |
Infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporelles | 2 883 | 2 842 | 2 841 | 2 654 | 2 635 |
Infractions causant la mort et tentative de meurtres | 1 538 | 1 579 | 1 624 | 1 685 | 1 601 |
Total | 356 669 | 370 921 | 406 305 | 401 151 | 423 531 |
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A3
Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.
Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Ces statistiques sur la criminalité sont fondées sur les crimes qui sont signalés à la police. Comme les crimes ne sont pas tous signalés à la police, ces chiffres sous-estiment la criminalité réelle. Voir A6 à A8 pour les taux autodéclarés fondés sur l’Enquête sociale générale sur les enquêtes sur la sécurité des Canadiens (Victimisation), une autre méthode de mesure de la criminalité.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Infractions violentes de nature sexuelle et non sexuelle déclarées par la police selon l’âge : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire montrant le nombre d’infractions de nature non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police selon l’âge entre les années civiles 2017 et 2021. Les personnes de moins de 12 ans et celles de 45 ans et plus ont le moins signalé être victimes de crimes violents, ce qui a légèrement augmenté par rapport à la tendance sur cinq ans. Pour les 12 à 17 ans, la tendance fluctuait chaque année avec le point le plus élevé en 2019, et le plus faible en 2020. Les personnes âgées de 25 à 44 ans ont été les plus touchées, un nombre qui a augmenté régulièrement au fil du temps. Les 18 à 24 ans ont signalé encore plus avoir été victimes de crimes violents à la police que les 25 à 44 ans. Alors que les crimes violents à caractère non sexuel signalés à la police par des victimes de 18 à 24 ans ont fluctué, la tendance a atteint son point culminant en 2019 et son point le plus bas en 2020. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.

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Graphique linéaire montrant le nombre d’infractions de nature sexuelle déclarées par la police selon l’âge entre les années civiles 2017 et 2021. Les personnes de 45 ans et plus, de 25 à 44 ans, de moins de 12 ans et de 18 à 24 ans signalaient toutes de manière relativement constante ce type de crime à la police au fil du temps. Pour les 12 à 17 ans, les taux ont augmenté régulièrement de 2017 à 2019, ont chuté en 2020, puis ont atteint leur pic en 2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les adultes âgés de 18 à 24 ans ont enregistré le taux le plus élevé d’infractions de nature non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police au cours des 5 dernières années (de 2017 à 2021).
- Les jeunes âgés de 12 à 17 ans ont constamment enregistré le taux le plus élevé d’infractions de nature sexuelle et à caractère violent déclarées par la police au cours des 5 dernières années (de 2017 à 2021).
- Le taux d’infractions de nature sexuelle et non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police a connu une tendance à la hausse de 2017 à 2019 parmi tous les groupes d’âge. Les taux ont ensuite diminué pendant la pandémie COVID-19 de 2019 à 2020, suivi d’une augmentation de 2020 à 2021.
- Les jeunes âgés de 12 à 17 ans ont enregistré la plus forte augmentation des infractions de nature sexuelle et non sexuelle et à caractère violent déclarées par la police de 2020 à 2021 (26,8 % et 15,9 % respectivement).
Remarques de la figure A4
Les infractions de nature non sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les infractions causant la mort et la tentative de meurtre, 2) les voies de fait, 3) les autres infractions violentes (p. ex., le vol qualifié, le harcèlement criminel, les communications indécentes/harcelantes, les menaces, l’enlèvement, la séquestration, l’enlèvement ou la prise d’otages, la traite de personnes et la prostitution, les infractions violentes commises à l’aide d’une arme à feu, l’extorsion) et les délits de la route causant des lésions corporelles.
Les infractions de nature sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les agressions sexuelles, 2) les infractions de nature sexuelle contre les enfants (p. ex., les enfants et les jeunes victimes). Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Les figures A4a et A4b de l’Aperçu statistique de 2022 contiennent les mêmes données que les figures A4a et A4b de l’Aperçu statistique de 2021.
Infractions violentes de nature sexuelle et non sexuelle déclarées par la police selon l’âge : tendance sur 5 ans
Année | Moins de 12 | 12 à 17 ans | 18 à 24 ans | 25 à 44 ans | 45 ans et plus | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | Garçons | Filles | Total | Garçons | Filles | Total | Hommes | Femmes | Total | Hommes | Femmes | Total | Hommes | Femmes | |
Victimes d’infractions violentes de nature non sexuelle | |||||||||||||||
2017 | 2,4 | 2,8 | 2,0 | 13,6 | 14,3 | 12,9 | 18,4 | 16,7 | 20,3 | 14,3 | 13,6 | 15,1 | 4,8 | 5,6 | 4,1 |
2018 | 2,5 | 2,8 | 2,1 | 13,4 | 13,9 | 12,9 | 18,0 | 16,4 | 19,8 | 14,7 | 13,9 | 15,5 | 5,0 | 5,7 | 4,3 |
2019 | 2,9 | 3,3 | 2,4 | 15,0 | 15,6 | 14,3 | 18,7 | 17,3 | 20,3 | 15,8 | 14,9 | 16,7 | 5,4 | 6,2 | 4,6 |
2020 | 2,4 | 2,7 | 2,1 | 11,8 | 11,9 | 11,7 | 17,9 | 16,1 | 19,9 | 16,0 | 15,0 | 17,0 | 5,5 | 6,5 | 4,7 |
2021 | 2,8 | 3,1 | 2,5 | 13,7 | 13,7 | 13,7 | 18,1 | 16,3 | 20,1 | 16,4 | 15,2 | 17,6 | 5,7 | 6,6 | 4,9 |
Victimes d’infractions violentes de nature sexuelle | |||||||||||||||
2017 | 1,2 | 0,6 | 1,8 | 4,6 | 0,9 | 8,5 | 1,8 | 0,3 | 3,5 | 0,7 | 0,1 | 1,2 | 0,1 | 0,0 | 0,3 |
2018 | 1,3 | 0,6 | 1,9 | 5,1 | 1,0 | 9,3 | 2,1 | 0,3 | 4,0 | 0,8 | 0,1 | 1,5 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
2019 | 1,5 | 0,7 | 2,2 | 5,6 | 1,1 | 10,3 | 2,1 | 0,3 | 4,1 | 0,8 | 0,1 | 1,6 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
2020 | 1,4 | 0,7 | 2,2 | 5,1 | 1,0 | 9,4 | 2,0 | 0,3 | 3,8 | 0,8 | 0,1 | 1,5 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
2021 | 1,7 | 0,7 | 2,7 | 6,5 | 1,2 | 12,0 | 2,2 | 0,3 | 4,2 | 0,9 | 0,2 | 1,7 | 0,2 | 0,0 | 0,3 |
Source : Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A4
Les infractions de nature non sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les infractions causant la mort et la tentative de meurtre, 2) les voies de fait, 3) les autres infractions violentes (p. ex., le vol qualifié, le harcèlement criminel, les communications indécentes/harcelantes, les menaces, l’enlèvement, la séquestration, l’enlèvement ou la prise d’otages, la traite de personnes et la prostitution, les infractions violentes commises à l’aide d’une arme à feu, l’extorsion) et les délits de la route causant des lésions corporelles.
Les infractions de nature sexuelle et à caractère violent comprennent 1) les agressions sexuelles, 2) les infractions de nature sexuelle contre les enfants (p. ex., les enfants et les jeunes victimes). Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Le tableau A4 de l’Aperçu statistique de 2022 contiennent les mêmes données que le tableau A4a de l’Aperçu statistique de 2021.
Infraction violente déclarée par la police selon le type et le genre de la victime

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Graphique à barres montrant le nombre d’infractions à caractère violent déclarées par la police selon le type au cours de l’année civile 2021. L’agression était le crime le plus courant qui a été signalé à la police avec 266 020 victimes, suivie d’une catégorie appelée « autres infractions avec violence » avec 109 228 victimes, agression sexuelle avec 33 091 victimes, infractions sexuelles contre les enfants avec 10 956 victimes, délits de la route en vertu du Code criminel causant la mort ou des lésions corporelles avec 2 635 victimes et enfin, infractions causant la mort et tentative de meurtre avec 1 601 victimes. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.

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Graphique à barres montrant le sexe de victimes d’infractions à caractère violent déclarées à la police au cours de l’année civile 2021. Les agressions, les autres infractions violentes et les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles étaient toutes représentées de façon relativement égale par le sexe de la victime. Les agressions et les infractions sexuelles contre les enfants ont surtout été perpétrées sur des victimes qui étaient des femmes ou des filles (plus de 80 %). Les victimes d’infractions causant la mort et la tentative de meurtre étaient principalement des garçons et des hommes (plus de 70 %). Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les agressions physiques représentaient près des deux tiers (62,8 %) de toutes les infractions violentes déclarées par la police.
- Les filles et les femmes représentaient un peu plus de la moitié (53,7 %) des infractions violentes. Les garçons et les hommes étaient plus susceptibles d’être victimes d’infractions causant la mort (73,9 %) et les filles et les femmes étaient plus susceptibles d’être victimes d’infraction de nature sexuelle (89,4 %) et d’infraction sexuelle contre un enfant* (84,9 %).
Remarques de la figure A5
Les données sur les victimes dont le sexe n’a pas été déclaré sont omises de la figure A5b. En tant que telles, les proportions peuvent ne pas totaliser pas 100.
*Les infractions de nature sexuelle contre les enfants représentent un ensemble d’infractions au Code criminel qui concernent précisément les infractions dont les enfants et les adolescents sont victimes. Ces infractions comprennent les contacts sexuels, l’incitation à des contacts sexuels et l’exploitation sexuelle, mais excluent les infractions sexuelles qui ne sont pas propres aux enfants.
**Les infractions au Code criminel qui causent la mort ou des lésions corporelles comprennent la conduite dangereuse d’un véhicule à moteur, le défaut de s’arrêter et d’autres infractions au Code criminel relatives à la circulation.
Exclut les victimes de plus de 89 ans.
Infraction violente déclarée par la police selon le type et le genre de la victime
Type de crime | Genre des victimes | Total | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Filles et femmes | Garçons et hommes | Non disponible | ||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Voies de fait | 130 267 | 49,0 | 134 713 | 50,6 | 1040 | 0,4 | 266 020 | 62,8 |
Autres infractions avec violence | 56 813 | 52,0 | 52 196 | 47,8 | 219 | 0,2 | 109 228 | 25,8 |
Agression sexuelle | 29 591 | 89,4 | 3 398 | 10,3 | 102 | 0,3 | 33 091 | 7,8 |
Infraction sexuelle contre un enfantNote de bas de page * | 9 306 | 84,9 | 1 619 | 14,8 | 31 | 0,3 | 10 956 | 2,6 |
Infractions au Code criminel relatives au trafic causant la mort ou des lésions corporellesNote de bas de page ** | 1 198 | 45,5 | 1 429 | 54,2 | 8 | 0,3 | 2 635 | 0,6 |
Infractions causant la mort et tentative de meurtres | 410 | 25,6 | 1 183 | 73,9 | 8 | 0,5 | 1 601 | 0,4 |
Total | 227,585 | 194,583 | 1,408 | 423,531 |
Source : Tableau 35-10-0049-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada
Taux d’agressions autodéclarées

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Graphique à barres montrant le taux de victimes d’actes criminels par 100 000 habitants qui se sont déclarés victimes d’actes criminels au cours de l’année civile 2019. Le vol de biens personnels est l’acte criminel le plus fréquent connu par le public, avec 9 800 victimes pour 100 000 personnes, suivi par le vol de biens du ménage avec 6 500 victimes pour 100 000 personnes, les agressions avec 4 600 victimes, le vandalisme avec 4 500 victimes, l’introduction par effraction avec 4 200 victimes, l’agression sexuelle avec 3 000 victimes, le vol de véhicules automobiles ou de pièces détachées avec 2 000 victimes, et le vol avec 700 victimes. Enfin, les taux composites pour le total des agressions au sein de ménages avec 17 200 victimes et le total des agressions violentes avec 8 300 victimes. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
- En 2019, le vol de biens personnels était le crime autodéclaré le plus courant, suivi du vol de biens du ménage.
- Les voies de fait se classaient au troisième rang des crimes autodéclarés et des crimes violents les plus courants.
Remarques de la figure A6
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les 5 ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Type d’agression violente | Taux |
---|---|
Vol de biens personnels | 9 800 |
Vol de biens du ménage | 6 500 |
Agression physique | 4 600 |
Vandalisme | 4 500 |
Introduction par effraction | 4 200 |
Agression sexuelle | 3 000 |
Vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces | 2 000 |
Vol qualifié | 700 |
Total des agressions au sein de ménages | 17 200 |
Total des agressions violentes | 8 300 |
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
Remarques du tableau A6
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les 5 ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Taux d’agressions violentes autodéclarées selon le type, le genre et l’âge

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Graphique à barres montrant le taux de victimes d’agressions violentes qui se sont déclarées victimes d’actes criminels au cours de l’année civile 2019 selon le type d’infraction et le sexe. Sur le nombre total de victimes de crimes violents autodéclarés, les femmes représentaient 10 600 victimes et les hommes, 5 900. Sur les personnes agressées sexuellement, les femmes représentaient 5 000 victimes et les hommes, 900 victimes. Les expériences de victime d’un vol étaient similaires, les femmes et les hommes étant victimes de cette infraction, à un taux d’environ 700 victimes pour 100 000 habitants. Pour ce qui est du taux d’agression physique, les femmes représentaient 4 900 des victimes autodéclarées et les hommes, 4 300. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.

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Graphique à barres montrant le taux de victimes d’agressions violentes autodéclarées au cours de l’année civile 2019 selon le type d’infraction et le sexe. Sur les 15 à 24 ans, les femmes représentaient 25 700 crimes violents autodéclarés et les hommes, 10 300. Sur les 25 à 34 ans, les femmes représentaient 17 900 crimes violents autodéclarés et les hommes, 9 100. Sur les 35 à 44 ans, les femmes représentaient 8 300 crimes violents, et les hommes, 7 500. Sur les 45 à 54 ans, les femmes représentaient 9 800 des crimes violents autodéclarés et les hommes, 4 200. Sur les 55 à 64 ans, les femmes représentaient 4 500 crimes violents, et les hommes, 3 900. Sur les 65 ans et plus, les femmes représentaient 2 400 crimes violents autodéclarés et les hommes, 1 500. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
- Les femmes ont été plus susceptibles d’être victimes de violence que les hommes. Lorsqu’on répartit selon les types de crimes, la différence entre les sexes s’explique en grande partie par le nombre beaucoup plus élevé de femmes qui signalent une agression sexuelle.
- Parmi les crimes autodéclarés, la différence entre les genres était la plus marquée chez les 15 à 24 ans (avec une différence de 15 400 par 100 000 habitants), suivis des 25 à 34 ans (avec une différence de 8 800 par 100 000 habitants).
Remarques de la figure A7
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les 5 ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Type d’agression violente | Femmes | Hommes |
---|---|---|
Agression sexuelle | 5 000 | 900 |
Vol qualifié | 700 | 700 |
Agression physique | 4 900 | 4 300 |
Total des agressions violentes | 10 600 | 5 900 |
Groupe d’âge | Femmes | Hommes |
---|---|---|
15 à 24 | 25 700 | 10 300 |
25 à 34 | 17 900 | 9 100 |
35 à 44 | 8 300 | 7 500 |
45 à 54 | 9 800 | 4 200 |
55 à 64 | 4 500 | 3 900 |
65 ou plus | 2 400 | 1 500 |
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
Remarques du tableau A7
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les 5 ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Victimisation autodéclarée signalée à la police selon le crime

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Graphique à barres montrant le pourcentage de victimes d’infractions criminelles déclarées à la police au cours de l’année civile 2019. Le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces a été le crime le plus souvent signalé à la police : 52 % des infractions de ce type ont été signalées à la police. Il en suit le vol, avec 47 % de toutes les infractions étant signalés à la police. Les infractions d’introduction par effraction ont été signalées à la police environ 45 % du temps, le vandalisme, 37 % du temps, les attentats physiques, seulement 36 % du temps, le vol de biens personnels, 28 % du temps, le vol de biens ménagers, seulement 1 fois sur 5 environ, et enfin, parmi les types d’infractions pour lesquelles des données sur la victimisation sont disponibles, les agressions sexuelles n’ont été signalées à la police que 6 % du temps. Sur le moyenne des agressions au sein de ménages, 35 % ont été signalées à la police, sur la moyenne des agressions violentes, 24 % ont été signalées à la police, et sur le total des agressions, 29 % ont été signalées à la police. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
- Le vol de véhicules à moteur et de pièces était le plus souvent signalé à la police, 52 % des vols de véhicules à moteur et de pièces autodéclarés ont été signalés à la police. Les agressions sexuelles étaient moins souvent signalées à la police, seulement 6 % des agressions sexuelles autodéclarées ont été signalées à la police.
- Les agressions autodéclarées au sein d’un ménage étaient plus souvent signalées à la police que les agressions violentes.
Remarques de la figure A8
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les 5 ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Type d’agression | Pourcentage signalé à la police |
---|---|
Vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces | 52 |
Vol qualifié | 47 |
Introduction par effraction | 45 |
Vandalisme | 37 |
Agression physique | 36 |
Vol d’objets personnels | 28 |
Vol de biens du ménage | 20 |
Agression sexuelle | 6 |
Total des agressions au sein d’un ménage | 35 |
Total des agressions violentes | 24 |
Total des agressions | 29 |
Source : Enquête sociale générale (ESG), Sécurité des Canadiens, Statistique Canada.
Remarques du tableau A8
La Sécurité des Canadiens de l’Enquête sociale générale (ESG) est déclarée par 1 000 habitants, ces données sont converties par 100 000 habitants dans l’Aperçu statistique pour faciliter la comparaison avec les taux déclarés par la police.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions ménagères comprend les catégories suivantes : le vol de véhicules à moteur ou de pièces, l’introduction par effraction, le vandalisme, le vol de biens du ménage.
Selon l’Enquête sociale générale, le total des agressions violentes comprend les catégories suivantes : agression physique, agression sexuelle et vol qualifié.
Étant donné que l’ESG, Sécurité des Canadiens, est menée tous les 5 ans, les données les plus récentes sont pour 2019. L’ESG exclut les personnes de moins de 15 ans.
Taux des accusations déposées chez les adultes

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Graphique linéaire du taux d’adultes accusés d’une infraction au Code criminel par infraction totale et par type d’infraction par 100 000 habitants. À partir de l’année civile 2012, il y avait un peu plus de 2 000 adultes accusés pour 100 000 habitants. Ce taux diminue régulièrement jusqu’en 2014, où il atteint un plancher de 1 849 adultes accusés pour 100 000 habitants, avant d’augmenter régulièrement jusqu’en 2019, où le taux atteint un pic de 1 999 adultes accusés pour 100 000 habitants. Ce taux diminue de nouveau en 2020, avec un taux de 1 769 adultes accusés pour 100 000 habitants et continue de chuter en 2021 pour atteindre un taux de 1 704 adultes accusés pour 100 000 habitants.
De 2012 à 2019, les autres infractions au Code criminel sont passées de 536 adultes accusés pour 100 000 habitants à un pic de 683 adultes pour 100 000 habitants, puis ont baissé à 561 adultes en 2020, pour encore une fois augmenter à 572 adultes pour 100 000 habitants en 2021. Le taux de crimes violents est passé de 541 adultes accusés pour 100 000 habitants en 2012 à 489 pour 100 000 en 2014. Entre 2015 et 2021, le taux d’adultes accusés de crimes violents est progressivement passé de 501 pour 100 000 habitants à un pic de 557 pour 100 000 habitants. Le taux d’infractions contre les biens a régulièrement diminué, passant de 434 adultes accusés pour 100 000 habitants en 2012 à 284 adultes pour 100 000 habitants en 2021. Cette tendance a été interrompue par une hausse en 2019, lorsque les infractions contre les biens atteignent 408 adultes accusés pour 100 000 habitants, avant de retomber. Le taux des délits de la route a régulièrement diminué, passant de 269 adultes accusés pour 100 000 habitants en 2012 à 177 pour 100 000 en 2020. Le taux d’accusations lié à la drogue a diminué le plus régulièrement au cours de cette période, passant de 203 adultes accusés pour 100 000 habitants en 2012 à 94 pour 100 000 en 2021. D’autres infractions aux lois fédérales sont demeurées stables au cours de cette période, à un taux inférieur à 25 adultes accusés pour 100 000 Canadiens. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0177-01, Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement.
- Le taux d’accusations déposées chez les adultes a diminué de 7,2 % de 2017 à 2020. Cette diminution a été suivie d’une baisse de 3,7 % entre 2020 et 2021. Le taux de 2021 était de 15,6 % inférieur à celui de 2012 et de 10,6 % inférieur à celui de 2017.
- Le taux d’adultes accusés d’infractions violentes a augmenté de 8,0 % entre 2017 et 2020, puis a affiché une hausse de 0,2 % entre 2020 et 2021. Le taux de 2021 était de 2,8 % supérieur à celui de 2012 et de 8,2 % supérieur à celui de 2017.
- Le taux d’adultes accusés d’autres infractions au Code criminel a augmenté de 4,7 % entre 2012 et 2020, puis a augmenté de 2,0 % entre 2020 et 2021.
- Le taux d’adultes accusés d’infractions à d’autres lois fédérales a diminué de 25,7 % de 2012 à 2020, puis est demeuré stable de 2020 à 2021.
Remarques de la figure A9
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Année | Infr. avec violence | Crimes contre les biens | Infr. au code de la route | Autres infr. au C. cr | Infr. en matière de drogue | Nombre total d’infr. aux autres lois fédérales | Nombre total d’accusations |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | 563 | 677 | 374 | 430 | 168 | 12 | 2 236 |
1999 | 590 | 632 | 371 | 396 | 185 | 18 | 2 203 |
2000 | 615 | 591 | 349 | 411 | 198 | 16 | 2 190 |
2001 | 641 | 584 | 349 | 451 | 202 | 18 | 2 256 |
2002 | 617 | 569 | 336 | 460 | 199 | 18 | 2 211 |
2003 | 598 | 573 | 326 | 476 | 172 | 15 | 2 168 |
2004 | 584 | 573 | 314 | 490 | 187 | 22 | 2 180 |
2005 | 589 | 550 | 299 | 479 | 185 | 22 | 2 131 |
2006 | 594 | 533 | 300 | 498 | 198 | 20 | 2 150 |
2007 | 577 | 499 | 298 | 521 | 208 | 20 | 2 132 |
2008 | 576 | 487 | 307 | 540 | 207 | 22 | 2 149 |
2009 | 585 | 490 | 311 | 532 | 201 | 20 | 2 152 |
2010 | 576 | 473 | 295 | 545 | 211 | 22 | 2 132 |
2011 | 548 | 441 | 271 | 527 | 213 | 23 | 2 034 |
2012 | 541 | 434 | 269 | 536 | 203 | 25 | 2 020 |
2013 | 505 | 417 | 242 | 519 | 200 | 18 | 1 910 |
2014 | 489 | 399 | 233 | 520 | 191 | 13 | 1 849 |
2015 | 501 | 403 | 230 | 535 | 182 | 15 | 1 872 |
2016 | 511 | 381 | 222 | 609 | 171 | 18 | 1 915 |
2017 | 515 | 375 | 208 | 635 | 157 | 12 | 1 906 |
2018 | 527 | 387 | 204 | 667 | 138 | 13 | 1 941 |
2019 | 563 | 408 | 214 | 683 | 113 | 16 | 1 999 |
2020 | 556 | 325 | 196 | 561 | 111 | 19 | 1 769 |
2021 | 557 | 284 | 177 | 572 | 94 | 19 | 1 704 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement.
Remarques du tableau A9
Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, la contrefaçon, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
En raison de l’arrondissement, les taux peuvent ne pas correspondre aux totaux.
Accusations déposées chez les adultes en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales

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Graphique à barres montrant les accusations déposées parmi les adultes en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales, selon le type d’infraction, au cours de l’exercice 2020-2021. Les crimes contre la personne représentaient 28,7 % des infractions, les voies de fait simples représentant 10,5 % de ces infractions. Les crimes contre les biens représentaient 22 % des infractions, le vol représentant 7,3 % de ces infractions. L’administration de la justice représentait 21,3 % des infractions, le défaut de se conformer à une ordonnance représentant 9,5 % de ces infractions. Les autres infractions au Code criminel représentaient 7,4 % des infractions, les armes à feu représentant 4,1 % de ces infractions. Les délits de la route au Code criminel représentaient 12,2 % des infractions, la conduite avec facultés affaiblies représentant 9,1 % de ces infractions. Enfin, les autres lois fédérales représentaient 8,3 % des infractions, les lois fédérales résiduelles représentant 3,3 % de ces infractions. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les voies de fait simples (niveau 1) (10,5 %), la conduite avec facultés affaiblies (9,4 %) et le vol (7,3 %) ont été les infractions les plus fréquentes dans les instances judiciaires pour adultes en 2020-2021.
- Les affaires relatives à l’administration de la justice (soit les infractions associées aux instances comme le défaut de comparaître, le non-respect d’une ordonnance, un manquement aux conditions de la probation et le fait de se retrouver illégalement en liberté) représentent 21, 3 % des affaires devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
Remarques de la figure A10
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou plus des accusations qui sont portées contre une personne, une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Type d’accusation : | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 |
---|---|---|---|---|---|
Crimes contre la personne | 85 474 | 89 169 | 82 798 | 85 762 | 66 920 |
Homicides et crimes connexes |
364 | 376 | 334 | 330 | 302 |
Tentative de meurtre |
203 | 202 | 214 | 184 | 162 |
Vol qualifié |
3 575 | 3 535 | 3 091 | 3 246 | 2 524 |
Agression sexuelle |
3 109 | 3 277 | 3 325 | 3 603 | 2 640 |
Autres crimes sexuels |
3 950 | 4 345 | 3 971 | 4 050 | 2 800 |
Voies de fait graves (niveaux 2 et 3) |
20 201 | 20 804 | 19 604 | 20 795 | 17 119 |
Voies de fait simples (niveau 1) |
31 672 | 35 112 | 32 247 | 32 387 | 24 480 |
Proférer des menaces |
15 260 | 13 912 | 12 966 | 13 813 | 10 960 |
Harcèlement criminel |
3 539 | 3 749 | 3 310 | 3 647 | 3 009 |
Autres crimes contre la personne |
3 250 | 3 341 | 3 164 | 3 264 | 2 739 |
Crimes contre les biens | 85 467 | 82 529 | 73 682 | 76 404 | 51 287 |
Vol |
36 137 | 32 710 | 28 292 | 29 481 | 16 923 |
Introduction par effraction |
9 966 | 9 706 | 9 179 | 9 788 | 7 488 |
Fraude |
12 728 | 12 599 | 11 005 | 11 476 | 7 447 |
Méfait |
12 956 | 13 165 | 12 111 | 12 083 | 9 536 |
Recel |
11 646 | 11 981 | 10 593 | 10 887 | 7 831 |
Autres crimes contre les biens |
2 034 | 2 368 | 2 502 | 2 689 | 2 062 |
Administration de la justice | 80 940 | 73 809 | 67 925 | 69 468 | 49 642 |
Défaut de comparaître |
4 442 | 4 159 | 4 461 | 4 261 | 3 032 |
Manquement aux conditions de probation |
30 955 | 29 008 | 26 047 | 27 457 | 18 383 |
Illégalement en liberté |
2 693 | 2 872 | 2 705 | 2 743 | 1 345 |
Non-respect d’une ordonnance |
34 632 | 30 080 | 27 680 | 28 101 | 22 038 |
Autres infractions liées à l’administration de la justice |
8 218 | 7 690 | 7 032 | 6 906 | 4 844 |
Autres infractions au Code criminel | 20 112 | 23 448 | 22 006 | 22 073 | 17 292 |
Armes |
10 961 | 11 322 | 10 704 | 11 070 | 9 475 |
Prostitution |
64 | 42 | 22 | 10 | 25 |
Trouble de l’ordre public |
938 | 740 | 632 | 633 | 400 |
Autres infractions au Code criminel |
8 149 | 11 344 | 10 648 | 10 360 | 7 392 |
Code criminel – Code de la route | 45 832 | 44 197 | 39 346 | 38 802 | 28 367 |
Conduite avec facultés affaiblies |
35 994 | 34 941 | 30 721 | 30 333 | 21 950 |
Autres infractions au code de la route – C. cr |
9 838 | 9 256 | 8 625 | 8 469 | 6 417 |
Infractions à d’autres lois fédérales | 38 371 | 36 302 | 29 691 | 24 850 | 19 392 |
Possession de drogues |
10 675 | 8 592 | 6 531 | 4 905 | 5 596 |
Autres infractions relatives aux drogues |
8 506 | 8 139 | 7 429 | 6 780 | 5 763 |
Autres lois fédérales résiduelles |
18 179 | 18 695 | 14 975 | 12 495 | 7 653 |
Nombre total d’accusations | 356 170 | 349 454 | 315 448 | 311 940 | 232 900 |
Source : Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A10
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou plus des accusations qui sont portées contre une personne, une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Décisions rendues dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes

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Illustration à barres du nombre d’affaires portées devant un tribunal pénal pour adultes et d’admissions en détention au cours de l’exercice 2020-2021. Sur le nombre total d’affaires portées devant les tribunaux, qui étaient 232 900, 116 924 étaient des causes entraînant un verdict de culpabilité et 115 967 étaient des causes n’entraînant pas de verdict de culpabilité. Sur les 38 762 cas d’admission en détention, 3 200 étaient des admissions en vertu d’un mandat de dépôt à une compétence fédérale et 35 562 étaient des admissions après condamnation dans les établissements provinciaux et fédéraux. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Sources:Tableau 35-10-0027-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada;Tableau 35-10-0018-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada; Service correctionnel du Canada.
- Au cours de l’exercice 2020-2021, il y a eu 3 200Note de bas de page * admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral ou un pavillon de ressourcement.
- Au cours de l’exercice 2020-2021, il y a eu 116 924 affaires entraînant un verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes.
- En 2020-2021, il y a eu 35 562 admissions après condamnation dans un établissement provincial ou territorial, comparativement à 3 200 admissions en vertu de mandats de dépôt dans un établissement fédéral ou un pavillon de ressourcement.
- Entre 2017-2018 et 2020-2021, le nombre total d’affaires traitées par les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes a diminué de 33,4 %. Au cours de la même période, le nombre total d’admissions après condamnation dans un établissement provincial ou territorial a diminué de 56,0 %.
Remarques de la figure A11
Le type de décision culpabilité comprend les déclarations de culpabilité pour une infraction, pour une infraction incluse, pour une tentative d’infraction ou pour une tentative d’infraction incluse. Cette catégorie comprend également les causes où une absolution inconditionnelle ou une absolution sous conditions a été imposée.
Cette figure comprend seulement les causes instruites devant les tribunaux provinciaux et des données partielles de la Cour supérieure. Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. L’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Les individus reconnus coupables par un tribunal de juridiction criminelle pour adultes au cours d’une année donnée ne sont pas toujours admis en détention au cours de la même année.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou des accusations qui sont portées contre une personne ou une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation. Les données relatives aux tribunaux et aux services correctionnels concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 admissions au moment de l’extraction de données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la publication de l’année prochaine. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total de décisions renduesNote de bas de page * dans les tribunaux de juridiction criminelle pour adultesNote de bas de page 1 | 349 454 | 315 448 | 317 359 | 232 900 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Causes entraînant un verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultesNote de bas de page 1 | 217 433 | 193 889 | 192 926 | 116 924 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Nombre total de causes n’entraînant pas de verdict de culpabilité devant les tribunaux de juridiction criminelleNote de bas de page 1 | 132 021 | 121 559 | 124 433 | 115 976 | Non disponibleNote de bas de page ** |
AcquittéNote de bas de page 1 |
12 637 | 11 340 | 9 805 | 7 124 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Rejet ou retraitNote de bas de page 1 |
115 291 | 106 200 | 110 894 | 106 050 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Autres décisionsNote de bas de page 1 |
4 093 | 4 019 | 3 734 | 2 802 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Admissions après condamnation dans des prisons provinciales/territorialesNote de bas de page 2 | 80 759 | 72 312 | 64 948 | 35 562 | Non disponibleNote de bas de page ** |
Admissions en vertu de mandats de dépôt dans des pénitenciers fédéraux (SCC)Note de bas de page 3 | 4 998 | 5 006 | 4 641 | 3 200 | 3 887 |
Remarques du tableau A11
Les données fournies par la police portent sur une année civile, alors que les données relatives aux tribunaux et aux prisons concernent un exercice financier (du 1er avril au 31 mars).
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 admissions au moment de l’extraction de données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la publication de l’année prochaine. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Durée des peines de détention imposées à des adultes

Description de l'image
Graphique à barres montrant la durée des peines d’incarcération pour adultes ordonnées par le tribunal selon le sexe au cours de l’exercice 2020-2021. Les femmes (51,7 %) étaient un peu plus représentées que les hommes (43,5 %) dans les condamnations de 1 mois ou moins. Les hommes représentaient plus de peines pour toutes les autres peines d’emprisonnement que les femmes, y compris : de 1 mois à 6 mois, de 6 mois à 12 mois, de 1 an à 2 ans, et de 2 ans ou plus. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Un peu moins de la moitié (41,3 %) de l’ensemble des peines de détention imposées par les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes est d’une durée d’un mois ou moins.
- Les peines de détention ont tendance à être plus longues pour les hommes que pour les femmes.
- Environ 51,7 % des femmes et 43,5 % des hommes qui sont condamnés à l’incarcération après avoir été déclarés coupablesNote de bas de page * se voient infliger une peine d’un mois ou moins, tandis que 79,1 % des femmes et 75,2 % des hommes reçoivent une peine de six mois ou moins.
Remarques de la figure A12
La longueur inconnue comprend les peines de détention pour une période indéterminée. Dans certaines provinces et certains territoires, en particulier en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la catégorie inconnue peut inclure les cas de culpabilité avec détention où la peine d’emprisonnement a déjà été purgée et le temps restant est égal à zéro.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Durée de la peine de détention | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 |
---|---|---|---|---|---|
% | % | % | % | % | |
1 mois ou moins | |||||
Femmes |
63,7 | 62,8 | 59,5 | 54,9 | 51,7 |
Hommes |
52,0 | 50,3 | 49,4 | 46,6 | 43,5 |
Total |
49,4 | 47,8 | 46,9 | 44,6 | 41,3 |
De plus d’un mois à 6 mois | |||||
Femmes |
22,0 | 22,2 | 23,8 | 26,0 | 27,4 |
Hommes |
29,9 | 30,1 | 29,9 | 31,0 | 31,7 |
Total |
27,2 | 27,2 | 27,3 | 28,4 | 29,0 |
De plus de 6 mois à 12 mois | |||||
Femmes |
3,3 | 3,6 | 3,3 | 3,9 | 4,5 |
Hommes |
5,2 | 5,4 | 5,4 | 5,9 | 6,8 |
Total |
4,7 | 4,9 | 4,9 | 5,3 | 6,1 |
De plus d’un an à moins de 2 ans | |||||
Femmes |
1,7 | 1,7 | 1,8 | 1,9 | 2,1 |
Hommes |
3,0 | 3,2 | 3,2 | 3,4 | 3,8 |
Total |
2,8 | 2,8 | 2,9 | 3,0 | 3,4 |
2 ans ou plus | |||||
Femmes |
2,1 | 1,9 | 2,1 | 1,9 | 2,7 |
Hommes |
3,4 | 3,6 | 3,7 | 3,6 | 4,1 |
Total |
3,0 | 3,1 | 3,3 | 3,2 | 3,7 |
Longueur inconnue | |||||
Femmes |
7,2 | 7,8 | 9,6 | 11,4 | 11,7 |
Hommes |
6,5 | 7,4 | 8,3 | 9,6 | 10,0 |
Total |
12,9 | 14,1 | 14,8 | 15,5 | 16,5 |
Source : Tableau 35-10-0032-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A12
Le total comprend les catégories suivantes : Hommes, femmes, personne morale, sexe inconnu.
La longueur inconnue comprend les peines de détention pour une période indéterminée. Dans certaines provinces et certains territoires, en particulier en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la catégorie inconnue peut inclure les cas de culpabilité avec détention où la peine d’emprisonnement a déjà été purgée et le temps restant est égal à zéro.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition qui sont antérieures à 2007.
Les données de la Cour supérieure ne sont pas incluses dans l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle dans le cas de l’Île-du-Prince-Édouard, du
Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan. En outre, l’information des cours municipales du Québec n’est pas recueillie.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Taux d’accusations déposées contre des adolescents

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Graphique linéaire du taux de jeunes accusés d’une infraction au Code criminel, par infraction totale et par type d’infraction, de l’année civile 2012 à 2021. Le taux de jeunes accusés a chuté drastiquement, passant de 2 556 jeunes accusés pour 100 000 habitants en 2012 à 984 pour 100 000 habitants en 2021. Les taux de jeunes accusés dans des catégories de crimes précises n’ont pas connu de baisse aussi marquée. Tous les taux, à l’exception de celui des crimes violents et des délits de la route, ont diminué régulièrement entre 2012 et 2021. Le taux de crimes violents est passé de 765 jeunes accusés pour 100 000 habitants en 2012 à un creux de 614 jeunes pour 100 000 en 2015, puis n’a cessé d’augmenter pour atteindre un pic de 702 pour 100 000 en 2019, pour baisser à nouveau à 518 pour 100 000 en 2020, avant de remonter à 548 pour 100 000 en 2021. Le taux de jeunes accusés de délits de la route n’a cessé de baisser, passant de 58 jeunes pour 100 000 habitants en 2012 à 29 jeunes pour 100 000 en 2021. De 2012 à 2021, le taux de jeunes accusés de délits contre les biens est passé d’environ 842 jeunes accusés pour 100 000 habitants à près de 164 jeunes pour 100 000. D’autres infractions au Code criminel sont passées d’environ 629 jeunes pour 100 00 à 29 pour 100 000. Les infractions liées aux drogues sont passées de 240 jeunes pour 100 000 habitants à 29 pour 100 000. Le total des autres infractions aux autres lois fédérales est passé de 20 jeunes pour 100 000 habitants à 6 pour 100 000. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0177-01, Programme de déclaration uniforme de la criminalité, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Depuis 2012, le taux de jeunes accusés a diminué de 61,5 %. Il y a eu une forte baisse de 6,5 % entre 2020 et 2021.
- Entre 2017 et 2020, il y a eu une baisse de 22,5 % du taux de jeunes accusés d’un crime violent, suivie d’une augmentation de 5,7 % entre 2020 et 2021. Le taux de jeunes accusés de crimes violents demeure inférieur de 18,0 % à celui de 2017.
- Entre 2017 et 2020, il y a eu une diminution de toutes les catégories de crimes non violents, à l’exception des infractions aux autres lois fédérales, dont le taux est demeuré stable. La baisse la plus importante a été de 68,7 % pour les accusations d’infractions liées à la drogue. La baisse du taux des jeunes accusés d’infractions s’est poursuivie dans toutes les catégories de crimes entre 2020 et 2021, à l’exception des crimes violents, qui ont augmenté de 5,7 %. La baisse la plus importante a été une baisse de 20,5 % des accusations de crimes contre les biens entre 2020 et 2021.
Remarques de la figure A13
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la
contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans. Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (de 12 à 17 ans).
Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements,
l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Année | Infr. avec violence | Crimes contre les biens | Infr. au code de la route | Autres infr. au C. cr | Infr. en matière de drogue | Nombre total d’infr. aux autres lois fédérales | Nombre total d’accusations |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1998 | 994 | 2 500 | - | 870 | 226 | 4 | 4 595 |
1999 | 1 060 | 2 237 | - | 728 | 266 | 2 | 4 293 |
2000 | 1 136 | 2 177 | - | 760 | 317 | 4 | 4 393 |
2001 | 1 157 | 2 119 | - | 840 | 343 | 6 | 4 466 |
2002 | 1 102 | 2 009 | - | 793 | 337 | 6 | 4 247 |
2003 | 953 | 1 570 | - | 726 | 208 | 5 | 3 464 |
2004 | 918 | 1 395 | - | 691 | 230 | 5 | 3 240 |
2005 | 924 | 1 276 | - | 660 | 214 | 10 | 3 084 |
2006 | 917 | 1 216 | - | 680 | 240 | 16 | 3 068 |
2007 | 943 | 1 211 | 75 | 732 | 260 | 17 | 3 239 |
2008 | 909 | 1 130 | 74 | 730 | 267 | 19 | 3 130 |
2009 | 888 | 1 143 | 68 | 698 | 238 | 30 | 3 065 |
2010 | 860 | 1 035 | 62 | 669 | 255 | 31 | 2 912 |
2011 | 806 | 904 | 58 | 636 | 263 | 31 | 2 697 |
2012 | 765 | 842 | 58 | 629 | 240 | 20 | 2 556 |
2013 | 692 | 722 | 45 | 554 | 229 | 10 | 2 252 |
2014 | 625 | 625 | 42 | 526 | 198 | 6 | 2 022 |
2015 | 614 | 603 | 44 | 518 | 159 | 10 | 1 946 |
2016 | 634 | 503 | 40 | 512 | 135 | 11 | 1 836 |
2017 | 668 | 459 | 37 | 482 | 117 | 6 | 1 769 |
2018 | 655 | 399 | 34 | 427 | 87 | 5 | 1 607 |
2019 | 702 | 348 | 33 | 384 | 47 | 6 | 1 520 |
2020 | 518 | 206 | 32 | 254 | 36 | 6 | 1 053 |
2021 | 548 | 164 | 29 | 209 | 29 | 6 | 984 |
Source : Tableau 35-10-0177-01, Statistiques des crimes fondés sur l’affaire, par infractions détaillées, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement.
Remarques du tableau A13
Autres infractions prévues au Code criminel (Autres infr. au C. cr) comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes et armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
En ce qui concerne la justice pénale, le droit canadien définit un jeune comme une personne âgée de 12 à 17 ans.
Les taux sont basés sur 100 000 jeunes (de 12 à 17 ans). Les infractions avec violence comprennent les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait, les infractions d’ordre sexuel, les enlèvements, l’extorsion, les vols qualifiés, les crimes commis avec l’aide d’une arme à feu et d’autres infractions avec violence telles que les menaces et le harcèlement criminel. Les crimes contre les biens comprennent l’introduction par effraction, le vol de véhicule à moteur, les autres vols, la possession de biens volés, la fraude, les méfaits et les incendies criminels.
Accusations déposées chez les adolescents en vertu du Code criminel et d’autres lois fédérales

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Graphique à barres montrant la proportion de tous les changements apportés aux lois fédérales et au Code criminel chez les jeunes, soulignant l’infraction la plus courante dans la catégorie d’infraction, pour l’exercice 2019-2020. Les crimes contre la personne représentaient 49 % des accusations totales contre les jeunes délinquants, les voies de fait courantes représentant 12,2 % de ces accusations. Les crimes contre les biens représentaient 24,6 % des accusations totales, le vol représentant 7 % de ces accusations. L’administration de la justice représentait 7,7 % des accusations totales, et le défaut de se conformer à un ordre a représenté 4,8 % de ces accusations. Les autres infractions au Code criminel représentaient 7,9 % des accusations totales, avec les armes à feu représentant 6,1 % de ces accusations. Les autres lois fédérales représentaient 8,5 % des infractions totales, la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents représentant 5,2 % de ces infractions. Enfin, les délits de la route au Code criminel représentaient 2,3 % des accusations totales. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les voies de fait simples étaient le type d’affaire la plus fréquemment instruite par les tribunaux de la jeunesse (12,2 %), suivies de près par le vol (7,0 %).
- Les affaires relatives à l’administration de la justice (soit les infractions associées aux instances comme le défaut de comparaître, le non-respect d’une ordonnance, un manquement aux conditions de la probation et le fait de se retrouver illégalement en liberté) représentent 7,7 % des affaires devant les tribunaux de juridiction criminelle pour jeunes.
Remarques de la figure A14
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l’outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d’aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d’héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou plus des accusations qui sont portées contre une personne, une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation.
Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Crimes contre la personne | 9 930 | 10 586 | 10 183 | 10 380 | 7 228 |
Voies de fait simple |
2 642 | 2 923 | 2 651 | 2 824 | 1 798 |
Voies de fait graves |
2 149 | 2 154 | 2 076 | 2 174 | 1 546 |
Agressions sexuelles/autres crimes sexuels |
1 536 | 1 701 | 1 854 | 1 780 | 1 467 |
Vol qualifié |
1 516 | 1 650 | 1 524 | 1 502 | 1 065 |
Homicide et crimes connexes |
54 | 43 | 49 | 42 | 36 |
Autres crimes contre la personne |
2 021 | 2 115 | 2 029 | 1 993 | 1 302 |
Crimes contre les biens | 9 627 | 8 609 | 7 211 | 6 126 | 3 624 |
Vol |
3 280 | 2 822 | 2 397 | 1 966 | 1 027 |
Introduction par effraction |
2 193 | 1 854 | 1 502 | 1 155 | 750 |
Méfait |
1 819 | 1 676 | 1 460 | 1 289 | 890 |
Recel |
1 621 | 1 490 | 1 183 | 1 081 | 526 |
Fraude |
423 | 405 | 385 | 386 | 258 |
Autres crimes contre les biens |
291 | 362 | 284 | 249 | 173 |
Administration de la justice | 3 112 | 2 528 | 2 155 | 1 785 | 1 135 |
Non-respect d’une ordonnance |
2 066 | 1 590 | 1 370 | 1 078 | 715 |
Autres infractions liées à l’administration de la justice |
1 046 | 938 | 785 | 707 | 420 |
Autres infractions au Code criminel | 1 876 | 1 875 | 1 650 | 1 717 | 1 166 |
Armes |
1 408 | 1 433 | 1 293 | 1 368 | 901 |
Autres infractions au Code criminel |
416 | 406 | 331 | 315 | 240 |
Trouble de l’ordre public |
50 | 33 | 26 | 33 | 23 |
Prostitution |
2 | 3 | 0 | 1 | 2 |
Code criminel – Code de la route | 554 | 490 | 426 | 364 | 346 |
Infractions à d’autres lois fédérales | 4 609 | 3 831 | 3 031 | 2 077 | 1 255 |
Possession de drogues |
1 129 | 930 | 703 | 259 | 144 |
Autres infractions relatives aux drogues |
653 | 540 | 461 | 334 | 236 |
Loi sur le système de justice pénale pour adolescents |
2 701 | 2 317 | 1 837 | 1 387 | 766 |
Autres infractions aux lois fédérales |
126 | 44 | 30 | 97 | 109 |
Total | 29 708 | 27 919 | 24 656 | 22 449 | 14 754 |
Source : Tableau 35-10-0038-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A14
Les infractions liées à l’administration de la justice comprennent les infractions suivantes : le défaut de comparaître, le manquement aux conditions de la probation et le fait de se trouver illégalement en liberté.
Autres infractions prévues au Code criminel comprend les infractions contre l’administration de la justice, les infractions relatives aux armes à feu, la contrefaçon, la possession, l’accès, la production ou la distribution de pornographie juvénile et la prostitution.
Infractions aux autres lois fédérales comprend les infractions à des lois fédérales canadiennes telles que la Loi sur les douanes, la Loi sur l’assurance-emploi, la Loi sur les armes à feu, la Loi sur les aliments et drogues (LAD), la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) et la Loi sur les stupéfiants (LSS). Cette catégorie exclut les infractions prévues au Code criminel du Canada.
Les infractions à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents comprennent le défaut de se conformer à une décision ou à un engagement, l’outrage au tribunal de la jeunesse ainsi que le fait d’aider un adolescent à quitter le lieu de garde ou d’héberger un adolescent illégalement en liberté. On trouve également dans cette catégorie des infractions similaires prévues par la Loi sur les jeunes contrevenants, qui a été remplacée par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007. Une cause est définie comme une ou plus des accusations qui sont portées contre une personne, une organisation accusée et qui sont traitées par les tribunaux en même temps, lorsqu’une décision définitive a été rendue pour tous les chefs d’accusation.
Lorsqu’une cause comprend plus d’un chef d’accusation, il est nécessaire de choisir le chef d’accusation qui représentera la cause. Le choix d’une infraction est déterminé par l’application de deux règles. D’abord, la règle de l’infraction la plus grave. Dans le cas où deux infractions ou plus donnent lieu à la même décision, la règle de l’infraction la plus grave est appliquée. Toutes les accusations sont classées selon la gravité de l’infraction.
Le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités continue de mettre à jour le répertoire des infractions servant à classer les données sur les infractions envoyées par les provinces et territoires. Ces améliorations ont entraîné des variations mineures du nombre d’accusations et de causes ainsi que de la répartition selon le type d’infraction. Les données présentées ont été révisées en fonction de ces mises à jour.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Peines d’un tribunal criminel pour adolescents : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le pourcentage de types de peines reçues au tribunal pénal pour mineurs de 2016-2017 à 2020-2021. Les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ainsi que les peines d’amende sont demeurées stables au cours de la période de cinq ans, les peines différées de garde et de surveillance variant légèrement de 4,4 % à 4,9 % et les peines d’amende de 2,9 % à 2 %. Les peines d’incarcération représentaient 15,5 % des peines à l’exercice 2016-2017, diminuant progressivement pour atteindre 11,6 % des peines de l’exercice 2020-2021. Les ordonnances de travaux communautaires ont commencé à 22,4 % au cours de l’exercice 2016-2017, fluctuant légèrement chaque année jusqu’à une proportion de 20,2 % au cours de l’exercice 2020-2021. Les autres peines ont commencé à 36,7 % au cours de l’exercice 2016-2017 et ont graduellement augmenté jusqu’à un pic de 45,2 % au cours de l’exercice 2020-2021. Les peines de probation représentaient la proportion la plus élevée de types de peines reçues par les tribunaux pénaux pour adolescents au cours de la période de cinq ans, en augmentation constante de 56,3 % au cours de l’exercice 2016-2017 à 60,5 % au cours de l’exercice 2020-2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- La probation a toujours été la peine la plus courante au tribunal criminel pour adolescents. En 2020-2021, 60,9 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer la probation.
- Au cours des 5 dernières années (de 2016-2017 à 2020-2021) les peines d’emprisonnement ont diminué, ce déclin étant plus prononcé chez les femmes que chez les hommes. En 2020-2021, 10,1 % de tous les verdicts de culpabilité ont abouti au placement sous détention des jeunes. Chez les femmes, 4,3 % des cas de culpabilité ont donné lieu à des peines d’incarcération et, chez les hommes, 10,9 % des cas de culpabilité ont donné lieu à une peine d’incarcération.
Remarques de la figure A15
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Les causes peuvent comporter plus d’une peine. Par conséquent, les sanctions ne sont pas mutuellement exclusives et leur somme ne sera pas de 100 %. Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation. Les renseignements sur la peine ne sont pas disponibles pour une petite proportion de causes avec condamnation (c.-à-d. environ 3 %, dans l’ensemble). Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation et pour lesquelles des renseignements sur la peine ont été communiqués.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007.
La figure présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Type de peine | Sexe | Exercice | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | ||
% | % | % | % | % | ||
Probation | Filles | 54,1 | 54,7 | 51,7 | 53,2 | 53,7 |
Garçons | 58,8 | 59,9 | 60,5 | 60,6 | 62,1 | |
Total | 56,3 | 57,3 | 58,5 | 59,1 | 60,5 | |
Détention | Filles | 11,9 | 7,5 | 8,9 | 6,3 | 4,7 |
Garçons | 16,5 | 13,7 | 13,5 | 13,4 | 12,8 | |
Total | 15,5 | 13,0 | 12,8 | 12,0 | 11,6 | |
Ordonnance de service communautaire | Filles | 20,9 | 21,9 | 21,6 | 21,4 | 19,0 |
Garçons | 24,4 | 24,9 | 24,2 | 22,7 | 21,7 | |
Total | 22,4 | 22,9 | 23,0 | 21,7 | 20,2 | |
Amende | Filles | 2,9 | 2,4 | 2,0 | 2,3 | 1,6 |
Garçons | 2,9 | 2,5 | 2,3 | 2,1 | 1,9 | |
Total | 2,9 | 2,5 | 2,2 | 2,2 | 2,0 | |
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance | Filles | 3,9 | 3,3 | 3,4 | 3,1 | 3,7 |
Garçons | 4,7 | 4,8 | 5,3 | 4,9 | 5,3 | |
Total | 4,4 | 4,5 | 4,7 | 4,4 | 4,9 | |
Autres | Filles | 37,7 | 38,5 | 41,7 | 41,6 | 43,8 |
Garçons | 39,8 | 40,6 | 42,4 | 43,0 | 46,5 | |
Total | 36,7 | 37,3 | 41,1 | 42,0 | 45,2 |
Source : Tableau 35-10-0041-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A15
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Les causes peuvent comporter plus d’une peine. Par conséquent, les sanctions ne sont pas mutuellement exclusives et leur somme ne sera pas de 100 %. Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation. Les renseignements sur la peine ne sont pas disponibles pour une petite proportion de causes avec condamnation (c.-à-d. environ 3 %, dans l’ensemble). Pour tous les tableaux de détermination de la peine, les données ne concernent que les causes avec condamnation et pour lesquelles des renseignements sur la peine ont été communiqués.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Peines d’un tribunal criminel pour adolescents pour la peine la plus sévère : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le pourcentage de types de peines d’un tribunal criminel pour adolescents de 2016-2017 à 2020-2021. Les ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance ainsi que les peines d’amende sont demeurées stables au cours de la période de cinq ans, les peines différées de garde et de surveillance variant légèrement de 4,5 % à 4,9 % et les peines d’amende de 1,6 % à 2,1 %. Les ordonnances de travaux communautaires ont commencé à 8,7 % au cours de l’exercice 2016-2017, diminuant constamment jusqu’à 5 % au cours de l’exercice 2020-2021. Les peines d’incarcération représentaient 13 % des peines à l’exercice 2016-2017, diminuant progressivement pour atteindre 9,9 % des peines de l’exercice 2020-2021. Les autres peines ont commencé à 17,2 % au cours de l’exercice 2016-2017 et ont graduellement augmenté jusqu’à un pic de 23,3 % au cours de l’exercice 2020-2021. Les peines de probation représentaient la proportion la plus élevée de types de peines reçues par les tribunaux pénaux pour adolescents au cours de la période de cinq ans, en augmentation graduelle de 49,6 % au cours de l’exercice 2016-2017 à 51,7 % au cours de l’exercice 2020-2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0042-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- En 2020-2021, 51,7 % des jeunes reconnus coupables se sont vu imposer la probation comme peine la plus grave. Ce taux est demeuré relativement stable depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents en avril 2003.
- De toutes les peines prévues dans la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, les ordonnances différées de placement sous garde et les ordonnances de surveillance ont été les peines les moins souvent imposées (4,5 %).
Remarques de la figure A16
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Type de peine | Sexe | Exercice | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | ||
% | % | % | % | % | ||
Probation | Filles | 50,1 | 47,8 | 49,2 | 49,0 | 47,2 |
Garçons | 50,4 | 50,9 | 51,1 | 51,6 | 53,2 | |
Total | 49,6 | 50,3 | 50,9 | 51,3 | 51,7 | |
Détention | Filles | 7,5 | 8,9 | 6,3 | 4,7 | 4,3 |
Garçons | 13,6 | 13,5 | 13,3 | 12,7 | 10,7 | |
Total | 13,0 | 12,7 | 12,0 | 11,6 | 9,9 | |
Ordonnance de service communautaire | Filles | 9,2 | 9,2 | 8,4 | 7,6 | 7,0 |
Garçons | 8,1 | 7,3 | 6,4 | 5,3 | 4,7 | |
Total | 8,7 | 8,3 | 7,5 | 6,1 | 5,0 | |
Ordonnances différées de placement sous garde et de surveillance | Filles | 3,3 | 3,4 | 3,1 | 3,7 | 3,4 |
Garçons | 4,8 | 5,2 | 4,8 | 5,3 | 4,7 | |
Total | 4,5 | 4,7 | 4,3 | 4,9 | 4,5 | |
Amende | Filles | 2,2 | 2,0 | 2,1 | 1,3 | 2,0 |
Garçons | 2,1 | 2,0 | 1,7 | 1,7 | 1,9 | |
Total | 2,1 | 2,0 | 1,8 | 1,6 | 2,0 | |
Autres | Filles | 20,8 | 22,8 | 24,4 | 27,4 | 31,2 |
Garçons | 16,1 | 17,3 | 18,7 | 19,7 | 21,5 | |
Total | 17,2 | 17,9 | 19,2 | 20,5 | 23,3 |
Source : Tableau 35-10-0042-01, Enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau A16
La catégorie Autres comprend les absolutions inconditionnelles, les dédommagements, les interdictions, les saisies, les confiscations, les indemnisations, les remboursements à l’acquéreur, les dissertations, les présentations d’excuses, les programmes de counseling, les absolutions sous conditions, les condamnations avec sursis, les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes. Cette catégorie inclut également les ordonnances d’assistance et de surveillance intensives, la participation à un programme non résidentiel et les réprimandes, lorsque les données sur la détermination de la peine aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ne sont pas disponibles.
Le concept de cause a été modifié pour mieux refléter les procédures judiciaires. Les statistiques de l’Enquête sur les tribunaux de juridiction criminelle utilisées dans le présent rapport ne doivent pas être comparées avec les éditions de l’Aperçu statistique qui sont antérieures à 2007.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Les périodes d'exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l'année suivante.
Taux d’incarcération internationaux

Description de l'image
Graphique à barres montrant le taux d’incarcération de 15 pays par 100 000 habitants, au cours de l’année civile 2022. Par rapport au taux médian de population carcérale de 96 par 100 000, les pays dont le taux de population carcérale est supérieur à la médiane comprennent les États-Unis où 505 personnes sont incarcérées pour 100 000 habitants, l’Australie avec 165, la Nouvelle-Zélande avec 157, l’Angleterre et le Pays de Galles avec 139, l’Écosse avec 136, la France avec 106, l’Autriche avec 97 et l’Italie avec un taux médian de 96. Les pays situés en dessous du taux médian de population carcérale pour 100 000 sont le Canada avec 85, la Suède avec 74, la Suisse et le Danemark avec 72, l’Allemagne avec 67, la Norvège avec 56 et la Finlande avec 51. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
- En 2022, le taux d’incarcération au Canada était de 85 pour 100 000 habitants. Dans un classement du taux le plus haut au taux le plus bas, le taux de la population carcérale du Canada se trouvait au 164e rang sur 223 pays. Le taux d’incarcération au Canada est plus faible que le taux médian des pays occidentaux et européens et beaucoup plus faible que celui des États-Unis, qui, selon les données les plus récentes, ont enregistré un taux d’incarcération de 505 pour 100 000 habitants.
- En Finlande, le taux d’incarcération était de 51 pour 100 000 habitants, soit le taux le plus bas parmi les pays d’Europe de l’Ouest.
Remarques de la figure A17
La médiane est la valeur médiane où la moitié des valeurs se situent en dessous de la médiane et l’autre moitié au-dessus. La médiane est le meilleur moyen de mesurer la moyenne lorsqu’il y a une valeur aberrante extrême dans les données.
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 17 mars 2023 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de ces figures.
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 716 | 707 | 698 | 693 | 666 | 655 | 655 | 639 | 629 | 505 |
Australie | 130 | 143 | 151 | 152 | 168 | 172 | 170 | 160 | 165 | 165 |
Nouvelle-Zélande | 192 | 190 | 190 | 203 | 214 | 214 | 201 | 188 | 150 | 157 |
Angleterre et Pays de Galles | 148 | 149 | 148 | 147 | 146 | 140 | 140 | 131 | 132 | 139 |
Écosse | 147 | 144 | 144 | 142 | 138 | 143 | 149 | 136 | 138 | 136 |
France | 101 | 102 | 100 | 103 | 103 | 100 | 105 | 90 | 103 | 106 |
Autriche | 98 | 99 | 95 | 93 | 94 | 98 | 98 | 95 | 90 | 97 |
Italie | 106 | 88 | 86 | 90 | 95 | 98 | 101 | 89 | 92 | 96 |
Canada | 118 | 118 | 106 | 114 | 114 | 114 | 107 | 104 | 104 | 85 |
Suède | 67 | 57 | 60 | 53 | 57 | 59 | 61 | 68 | 73 | 74 |
Suisse | 82 | 87 | 84 | 83 | 82 | 81 | 81 | 80 | 73 | 72 |
Danemark | 73 | 67 | 61 | 58 | 59 | 63 | 63 | 68 | 72 | 72 |
Allemagne | 79 | 81 | 78 | 78 | 77 | 75 | 77 | 69 | 71 | 67 |
Norvège | 72 | 75 | 71 | 74 | 74 | 63 | 60 | 49 | 57 | 56 |
Finlande | 58 | 55 | 57 | 55 | 57 | 51 | 53 | 53 | 50 | 51 |
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
Remarques du tableau A17
Les tableaux A17 et A18 affichent les mêmes données.
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 17 mars 2023 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de ces figures..
Taux d’incarcération internationaux : tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le taux d’incarcération de 7 pays par 100 000 habitants, de l’année civile 2013 à 2022. La Suède et le Danemark affichaient le taux de population carcérale le plus faible : la Suède est passée de 67 en 2013 à 53 en 2016, puis a progressivement augmenté pour atteindre un pic de 74 en 2022, et le Danemark est passé d’un pic de 73 pour 100 000 en 2016, puis a augmenté progressivement jusqu’à 72 en 2022. Le Canada a connu le deuxième taux global le plus bas, atteignant un sommet en 2013 et 2014 à 118 pour 100 000 habitants, puis un creux de 85 pour 2022. Il est suivi par le taux en Angleterre et au Pays de Galles, qui a régulièrement diminué de 149 en 2014 à 139 en 2022. La Nouvelle-Zélande a enregistré le troisième taux le plus élevé, passant de 192 en 2013 à 190 en 2014 et 2015, puis à un pic de 214 en 2017 et 2018, puis baissant à nouveau à 147 en 2022. L’Australie avait le deuxième taux d’incarcération le plus élevé, passant de 130 en 2013 à 172 en 2018, pour ensuite baisser graduellement à 165 en 2022. Enfin, les États-Unis avaient, de loin, le taux d’incarcération le plus élevé des pays examinés, à 716 en 2013, pour ensuite baisser graduellement à 505 en 2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
- De 2013 à 2020, les taux d’incarcération ont diminué dans la plupart des pays occidentaux et européens. Une exception notable est l’Australie, où le taux d’incarcération a augmenté de 23,1 %.
- De 2020 à 2022, les taux d’incarcération ont augmenté dans la plupart des pays occidentaux et européens. Parmi les exceptions notables figurent les États-Unis et le Canada, qui ont affiché une diminution respective de 21,0 % et de 18,3 % des taux d’incarcération.
- Au cours des 10 dernières années (de 2013 à 2022), le taux d’incarcération au Canada a diminué de 28,0 %.
Remarques de la figure A18
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 17 mars 2023 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de ces figures.
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 716 | 707 | 698 | 693 | 666 | 655 | 655 | 639 | 629 | 505 |
Australie | 130 | 143 | 151 | 152 | 168 | 172 | 170 | 160 | 165 | 165 |
Nouvelle-Zélande | 192 | 190 | 190 | 203 | 214 | 214 | 201 | 188 | 150 | 157 |
Angleterre et Pays de Galles | 148 | 149 | 148 | 147 | 146 | 140 | 140 | 131 | 132 | 139 |
Écosse | 147 | 144 | 144 | 142 | 138 | 143 | 149 | 136 | 138 | 136 |
France | 101 | 102 | 100 | 103 | 103 | 100 | 105 | 90 | 103 | 106 |
Autriche | 98 | 99 | 95 | 93 | 94 | 98 | 98 | 95 | 90 | 97 |
Italie | 106 | 88 | 86 | 90 | 95 | 98 | 101 | 89 | 92 | 96 |
Canada | 118 | 118 | 106 | 114 | 114 | 114 | 107 | 104 | 104 | 85 |
Suède | 67 | 57 | 60 | 53 | 57 | 59 | 61 | 68 | 73 | 74 |
Suisse | 82 | 87 | 84 | 83 | 82 | 81 | 81 | 80 | 73 | 72 |
Danemark | 73 | 67 | 61 | 58 | 59 | 63 | 63 | 68 | 72 | 72 |
Allemagne | 79 | 81 | 78 | 78 | 77 | 75 | 77 | 69 | 71 | 67 |
Norvège | 72 | 75 | 71 | 74 | 74 | 63 | 60 | 49 | 57 | 56 |
Finlande | 58 | 55 | 57 | 55 | 57 | 51 | 53 | 53 | 50 | 51 |
Source : World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) (www.prisonstudies.org/highest-to-lowest/prison-population-total).
Remarques du tableau A18
Dans cette figure, le taux d’incarcération correspond au nombre de personnes (c.-à-d. adultes et jeunes) en détention pour 100 000 habitants dans la population générale. Les taux d’incarcération provenant de la World Prison Brief hébergé par l’Institute for Crime & Justice Policy Research (ICPR) sont basés sur les données les plus récentes disponibles au moment de l’établissement de la liste. Les données ont été tirées le 17 mars 2023 du site https://www.prisonstudies.org qui contient les renseignements les plus à jour disponibles. De plus, les pays utilisent des pratiques diverses et ne mesurent pas tous de la même façon ces taux, ce qui limite la comparabilité de ces figures.
Section B : Administration des services correctionnels
Coûts associés aux services correctionnels au niveau fédéral et au niveau provincial ou territorial

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Graphique linéaire montrant les coûts des services correctionnels fédéraux de 2011-2012 à 2020-2021. Les coûts d’exploitation représentent la plus grande proportion des budgets correctionnels au fil du temps. Les coûts d’exploitation ont diminué, passant de 2,5 milliards de dollars en 2011-2012 à environ 2,25 milliards de dollars au prochain exercice; les coûts d’exploitation ont continué de fluctuer entre 2,25 milliards de dollars et 2,5 milliards de dollars environ jusqu’à l’exercice 2020-2021, lorsque les coûts ont atteint un pic de 2,8 milliards de dollars. Les coûts ajustés ont suivi une tendance très similaire, mais à des niveaux qui sont environ 500 millions de dollars de moins que les coûts d’exploitation. Les coûts ajustés ont diminué d’environ 2 milliards de dollars en 2011-2012 à environ 1,75 milliard de dollars au prochain exercice. Les coûts ajustés ont continué de fluctuer entre environ 1,75 milliard de dollars et un peu plus de 2 milliards de dollars au cours de l’exercice 2020-2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les coûts des services correctionnels provinciaux et territoriaux de 2011-2012 à 2020-2021. Les coûts d’exploitation représentent la plus grande proportion des budgets correctionnels au fil du temps. Les coûts de fonctionnement des provinces et des territoires ont augmenté de façon constante, passant d’environ 2 milliards de dollars en 2011-2012 à plus de 2,6 milliards de dollars en 2020-2021. Les coûts ajustés ont suivi une tendance similaire aux coûts d’exploitation, mais ils n’ont pas augmenté aussi rapidement que les dépenses pour les coûts d’exploitation. Les coûts ajustés ont augmenté d’environ 1,75 milliard de dollars en 2011-2012 à tout près de 2 milliards de dollars en 2020-2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Sources: Les coûts fédéraux proviennent du Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les coûts provinciaux et territoriaux proviennent du Tableau 35-10-0013-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- Les coûts des services correctionnels fédéraux s’élevaient à 2,86 milliards de dollars en 2020-2021. Il s’agit d’une augmentation de 13,2 % par rapport à l’exercice précédent, et est de 21,2 % supérieur à celui de 2012-2013. Lorsqu’on considère les coûts rajustés, on observe une augmentation de 6.1 % des dépenses entre 2011-2012 et 2020-2021.
- Les coûts des services correctionnels provinciaux et territoriaux s’élevaient à environ 2,8 milliards de dollars en 2020-2021. Cela représente une augmentation de 3,5 % par rapport à 2019-2020 et une augmentation de 40,6 % depuis 2011-2012. Lorsqu’on considère les coûts rajustés, on observe une augmentation de 23,0 % des dépenses entre 2011-2012 et 2020-2021.
Remarques de la figure B1
Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les recettes (c’est-à-dire, les gains de change). Les dépenses d’exploitation comprennent les dépenses liées au régime d’avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC n’englobent pas les coûts liés à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers).
Les coûts ajustés tiennent compte de l’incidence de l’inflation en dollars indexés. Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d’un an qui sont rajustés pour l’inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l’indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés.
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Les périodes d'exercice indiquées correspondent aux exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Exercice | Dollars courants | Dollars indexeés de 2002 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonctionnement | Immobilisations | Total | Par habitantNote de bas de page * | Fonctionnement | Immobilisations | Total | Par habitantNote de bas de page * | ||
$’000 |
$’000 | $’000 | $ | $’000 |
$’000 | $’000 | $ | ||
2016-2017 | SCC | 2 209 048 | 153 757 | 2 362 805 | 65,43 | 1 720 442 | 119 748 | 1 840 190 | 50,96 |
CLCC | 46 825 | S.O. |
46 825 | 1,30 | 36 468 | S.O. |
36 468 | 1,01 | |
BEC | 4 693 | S.O. |
4 693 | 0,13 | 3 655 | S.O. |
3 655 | 0,10 | |
Total | 2 260 566 | 153 757 | 2 414 322 | 66,86 | 1 760 565 | 119 748 | 1 880 313 | 52,07 | |
2017-2018 | SCC | 2 442 488 | 185 624 | 2 628 112 | 71,91 | 1 873 074 | 142 350 | 2 015 423 | 55,15 |
CLCC | 47 730 | S.O. |
47 730 | 1,31 | 36 603 | S.O. |
36 603 | 1,00 | |
BEC | 4 616 | S.O. |
4 616 | 0,13 | 3 551 | S.O. |
3 551 | 0,10 | |
Total | 2 494 849 | 185 624 | 2 680 473 | 73,35 | 1 913 228 | 142 350 | 2 055 577 | 56,25 | |
2018-2019 | SCC | 2 352 556 | 227 793 | 2 580 349 | 69,62 | 1 763 535 | 170 759 | 1 934 295 | 52,19 |
CLCC | 49 754 | S.O. |
49 754 | 1,34 | 37 297 | S.O. |
37 297 | 1,01 | |
BEC | 4 631 | S.O. |
4 631 | 0,12 | 3 472 | S.O. |
3 472 | 0,09 | |
Total | 2 406 941 | 227 793 | 2 634 734 | 71,08 | 1 804 304 | 170 759 | 1 975 063 | 53,29 | |
2019-2020 | SCC | 2 477 237 | 164 643 | 2 641 879 | 70,28 | 1 821 498 | 121 061 | 1 942 558 | 51,67 |
CLCC | 51 489 | S.O. |
51 489 | 1,37 | 37 860 | S.O. |
37 860 | 1,01 | |
BEC | 5 441 | S.O. |
5 441 | 0,14 | 4 001 | S.O. |
4 001 | 0,11 | |
Total | 2 534 167 | 164 643 | 2 698 809 | 71,79 | 1 863 358 | 121 061 | 1 984 418 | 52,79 | |
2020-2021 | SCC | 2 811 113 | 121 987 | 2 933 100 | 77,17 | 2 044 446 | 88 718 | 2 133 164 | 56,13 |
CLCC | 57 745 | S.O. |
57 745 | 1,52 | 41 996 | S.O. |
41 996 | 1,10 | |
BEC | 5 304 | S.O. |
5 304 | 0,14 | 3 857 | S.O. |
3 857 | 0,10 | |
Total | 2 874 162 | 121 987 | 2 996 149 | 78,83 | 2 090 300 | 88 718 | 2 179 017 | 57,33 |
Sources: Les coûts fédéraux proviennent du Service correctionnel Canada; Commission des libérations conditionnelles du Canada; Bureau de l’enquêteur correctionnel. Les coûts provinciaux et territoriaux proviennent du Tableau 35-10-0013-01, Services correctionnels pour les adultes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau B1
Les dépenses totales représentent les dépenses brutes et excluent les revenus (c'est-à-dire les gains en devises). Les coûts d'exploitation comprennent les dépenses liées au régime d'avantages sociaux des employés. Les dépenses du SCC excluent CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des opérations industrielles dans les pénitenciers).
En raison de l’arrondissement, il est possible que la somme des montants en dollars indexés ne soit pas égale au montant total.
Les dollars indexés (2002) représentent les montants en dollars calculés sur une base d’un an qui sont rajustés pour l’inflation; ainsi, les montants annuels sont directement comparables. Nous avons utilisé les changements à l’indice des prix à la consommation pour calculer les dollars indexés. Le taux de l’indice des prix à la consommation pour l’Aperçu statistique de 2021 reposait sur une moyenne de l’IPC mensuel pour l’exercice plutôt que sur l’année civile. Cela limite la comparabilité des données actuelles à celles rapportées avant l’Aperçu statistique de 2020.
Les dépenses fédérales au chapitre des services correctionnels comprennent les dépenses du Service correctionnel du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et du Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Les coûts sont arrondis aux milliers. Par conséquent, le taux par habitant doit être multiplié par 1 000. SO est l’abréviation de « sans objet ».
Le tableau présente les données de la plus récente année accessible au moment de la publication.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Nombre d’employés du SCC par emplacement

Description de l'image
Illustration à barres représentant le nombre d’employés du Service correctionnel du Canada (SCC) à la fin de l’exercice 2021 à 2022. La barre est divisée en trois sections : la supervision communautaire, les établissements de détention, les services centraux et de l’administration centrale. Les employés de la supervision communautaire sont la plus petite catégorie d’emploi à Service correctionnel du Canada (SCC), soit 8,7 % de tous les employés, ou 1 520 employés. Par la suite, les emplois à l’administration centrale et aux services centraux représentent 15,3 % de tous les employés de SCC, ou 2 664 employés. Les emplois dans les établissements de détention sont la catégorie d’emploi la plus courante, soit 76 % de tous les employés de SCC, ou 13 282 employés. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le Service correctionnel du Canada (SCC) compte au total 17 466 employés.
- 76 % du personnel du SCC travaille dans des établissements correctionnels.
- Le personnel chargé d’assurer la surveillance dans la collectivité représente environ 8,7 % du nombre total d’employés du SCC.
Remarques de la figure B2
En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n’occupent plus de postes dans la collectivité.
Le SCC a changé sa définition du terme employé. Auparavant, le nombre total d’employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d’attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2022.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Zone de service | 31 mars 2012 | 31 mars 2022 | ||
---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |
Administration centrale et services centraux | 2 955 | 15,9 | 2 664 | 15,3 |
Personnel de soutien administratif | 2 592 | 13,9 | 2 017 | 11,5 |
Travailleurs des services de santé | 99 | 0,5 | 73 | 0,4 |
Personnel des programmes | 79 | 0,4 | 65 | 0,4 |
Agents correctionnels | 19 | 0,1 | 42 | 0,2 |
Instructeurs/surveillants | 12 | 0,1 | 11 | 0,1 |
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * | 2 | 0,0 | 1 | 0,0 |
AutresNote de bas de page ** | 152 | 0,8 | 455 | 2,6 |
Établissements de détention | 14 126 | 75,9 | 13 282 | 76,0 |
Agents correctionnels | 7 629 | 41,0 | 7 037 | 40,3 |
Personnel de soutien administratif | 2 140 | 11,5 | 1 764 | 10,1 |
Travailleurs des services de santé | 1 040 | 5,6 | 1 034 | 5,9 |
Personnel des programmes | 1 024 | 5,5 | 990 | 5,7 |
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * | 678 | 3,6 | 556 | 3,2 |
Instructeurs/surveillants | 410 | 2,2 | 416 | 2,4 |
AutresNote de bas de page ** | 1 205 | 6,5 | 1 485 | 8,5 |
Surveillance dans la collectivité | 1 532 | 8,2 | 1 520 | 8,7 |
Agents/surveillants de libération conditionnelleNote de bas de page * | 701 | 3,8 | 789 | 4,5 |
Personnel de soutien administratif | 396 | 2,1 | 365 | 2,1 |
Personnel des programmes | 339 | 1,8 | 257 | 1,5 |
Travailleurs des services de santé | 83 | 0,4 | 82 | 0,5 |
Agents correctionnels | 12 | 0,1 | 0 | 0,0 |
AutresNote de bas de page ** | 1 | 0,0 | 27 | 0,2 |
Total | 18 613 | 100 | 17 466 | 100 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau B2
En raison de modifications aux politiques, les agents correctionnels n’occupent plus de postes dans la collectivité.
Le SCC a changé sa définition du terme employé. Auparavant, le nombre total d’employés comprenait les employés occasionnels, les employés en congé sans solde et les employés suspendus. Les employés appartenant à ces catégories ne font plus partie du total depuis 2005-2006. Ces statistiques représentent les employés nommés pour une période indéterminée ou déterminée ayant occupé pendant au moins trois mois un poste équivalent au poste d’attache, ainsi que les employés actifs ou en congé payé au 31 mars 2022.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Coût de l’incarcération dans un établissement fédéral : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire montrant le coût de l’incarcération dans une institution fédérale, en fonction du coût quotidien moyen des détenus en dollars, et par femme, homme et total, de l’exercice 2016-2017 à l’exercice 2020-2021. Le coût quotidien pour les femmes était le plus élevé, suivi du coût total, puis du coût des hommes. Les coûts quotidiens des détenues sont passés de 525 $ en 2016-2017 à environ 575 $ en 2017-2018, après quoi ils ont baissé à 550 $ en 2018-2019, suite à quoi ils ont augmenté de manière constante à tout juste plus de 700 $ en 2020-2021.
Les tendances sont semblables pour le coût quotidien total des détenus et celui des détenus de sexe masculin. Les coûts quotidiens totaux et ceux des détenus sont passés d’environ 300 $ en 2016-2017 à environ 350 $ en 2017-2018, puis ont baissé à environ 325 $ en 2018-2019, après quoi ils ont augmenté de manière constante à environ 400 $ en 2020-2021. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le coût quotidien moyen d’incarcération d’un détenu sous responsabilité fédérale a augmenté, passant de 319 $ en 2016-2017 à 412 $ en 2020-2021. En 2020-2021, l’incarcération d’un détenu coûtait en moyenne 150 505 $ par année, ce qui représente une augmentation par rapport à 116 473 $ en 2016-2017. En 2020-2021, l’incarcération d’un détenu coûtait en moyenne 145 542 $ par an s’il s’agissait d’un homme et 259 654 $ si c’était une femme.
- Il est 74,5 % moins coûteux d’assurer la garde d’un délinquant dans la collectivité que de le maintenir en incarcération (38 418 $ par année comparativement à 150 505 $ par année).
Remarques de la figure B3
En 2018-2019, la méthodologie de présentation de certains coûts indirects a été modifiée afin de mieux refléter les coûts directs de la détention d’un délinquant. Le coût quotidien moyen d’un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).
En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Catégories | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 |
---|---|---|---|---|---|
Sécurité maximale (hommes seulement) | 158 113 | 169 367 | 163 642 | 174 939 | 204 048 |
Sécurité moyenne (hommes seulement) | 105 349 | 115 263 | 109 660 | 111 243 | 131 533 |
Sécurité minimale (hommes seulement) | 83 450 | 86 603 | 83 900 | 92 877 | 121 898 |
Établissements pour femmes | 191 843 | 212 005 | 204 474 | 222 942 | 259 654 |
Accords d’échanges de servicesNote de bas de page * (les deux) | 122 998 | 114 188 | 122 269 | 131 322 | 130 729 |
Coût moyen | 116 473 | 125 466 | 120 589 | 126 253 | 150 505 |
Délinquants dans la communauté | 30 639 | 32 327 | 32 037 | 34 214 | 38 418 |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité | 95 654 | 100 425 | 99 185 | 104 963 | 119 735 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau B3
En 2018-2019, la méthodologie de présentation de certains coûts indirects a été modifiée afin de mieux refléter les coûts directs de la détention d’un délinquant. Le coût quotidien moyen d’un détenu inclut les frais de fonctionnement des établissements, comme les salaires et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés, mais non les dépenses en immobilisations et les dépenses liées à CORCAN (un organisme de service spécial qui mène des activités industrielles dans les pénitenciers fédéraux).
Le coût total de l’incarcération et de la surveillance dans la collectivité comprend les frais administratifs de l’administration centrale et des administrations régionales, qui ne font pas partie des calculs de coûts pour l’incarcération et la surveillance dans la collectivité. La catégorie des délinquants dans la collectivité inclut les délinquants en liberté sous condition, en liberté d’office ou visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée, qui sont sous la surveillance du SCC.
En raison des arrondissements, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Nombre d’employés de la Commission des libérations conditionnelles du Canada

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre d’employés à temps plein au service de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de l’exercice 2012-2013 à l’exercice 2021-2022. La ligne de tendance passe d’environ 475 employés au cours de 2012-2013 à environ 500 employés au cours de 2013-2014, puis recule progressivement à 475 employés au cours de 2015-2016. La tendance est relativement stable jusqu’à 2017-2018, lorsqu’elle commence à augmenter pour atteindre 499 employés au cours de 2019-2020, puis baisse légèrement à 493 employés au cours de 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, le nombre d’équivalents temps plein employés par la Commission des libérations conditionnelles du Canada était de 493, une diminution de 5 par rapport à 2020-2021.
- Au cours des 10 dernières années (de 2012-2013 à 2021-2022), le nombre d’équivalents temps plein employés par la Commission des libérations conditionnelles du Canada a affiché une augmentation de 5,3 %, passant de 468 employés à 493 employés.
Remarques de la figure B4
Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l’employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L’article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Activité de programme | |||||
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition |
317 | 317 | 320 | 323 | 320 |
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition |
42 | 43 | 45 | 45 | 49 |
Recommandations concernant la suspension du casier et la clémence |
48 | 58 | 72 | 62 | 57 |
Services internes |
64 | 63 | 62 | 68 | 67 |
Total |
471 | 481 | 499 | 498 | 493 |
Types d’employés | |||||
Commissaires à temps plein |
38 | 41 | 40 | 36 | 40 |
Commissaires à temps partiel |
20 | 19 | 20 | 20 | 19 |
Personnel |
413 | 421 | 439 | 442 | 434 |
Total |
471 | 481 | 499 | 498 | 493 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau B4
Un équivalent temps plein signifie la mesure dans laquelle l’employé représente une année-personne complète dans un budget ministériel. L’article 103 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition limite à 60 le nombre de commissaires à temps plein de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Le nombre d’employés du Bureau de l’enquêteur correctionnel

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le nombre d’employés à temps plein au Bureau de l’enquêteur correctionnel de 2012-2013 à 2021-2022. Le nombre d’employés à temps plein reste relativement stable à environ 35 entre 2012-2013 et 2017-2018, puis augmente et atteint un sommet de 40 employés au cours de 2019-2020, pour ensuite diminuer à nouveau à 35 employés en 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
- En 2021-2022, le nombre total d’équivalents temps plein du Bureau de l’enquêteur correctionnel a diminué, passant de 38 employés au total en 2020-2021 à 35 employés au total.
- Au cours des 10 dernières années (de 2012-2013 à 2021-2022), le nombre total d’équivalents temps plein au Bureau de l’enquêteur correctionnel est demeuré relativement stable.
Remarques de la figure B5
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Types d’employés | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 |
---|---|---|---|---|---|
Enquêteur correctionnel | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
Cadres supérieurs et services d’enquête | 26 | 27 | 28 | 26 | 24 |
Services internes | 4 | 6 | 5 | 5 | 5 |
Avocats-conseils, services de politiques et de la recherche | 5 | 5 | 6 | 6 | 5 |
Total | 36 | 39 | 40 | 38 | 35 |
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Remarques du tableau B5
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Plaintes les plus courantes des délinquants auprès du Bureau de l’enquêteur correctionnel

Description de l'image
Graphique à barres montrant les 10 plaintes les plus courantes de délinquants au cours de 2021-2022. Par ordre décroissant de fréquence, les conditions de détention sont les plus fréquentes, avec 765 plaintes, suivies des soins de santé avec 522 plaintes, le personnel avec 477 plaintes, les effets gardés en cellule avec 287 plaintes, le fonctionnement ou les décisions du Bureau de l’enquêteur correctionnel avec 259 plaintes, les transferts avec 175 plaintes, la préparation des cas avec 166 plaintes, la sécurité et la sûreté des délinquants avec 165 plaintes, les questions financières avec 149 plaintes et les visites avec 140 plaintes. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
- Le Bureau de l’enquêteur correctionnel a reçu 4 755 plaintes ou demandes de renseignements en 2021-2022, une augmentation de 5,5 % depuis 2020-2021.
- Les questions touchant les conditions de détention (16,1 %), les soins de santé (11,0 %), le personnel (10,0 %), et les effets personnels des détenus (6,0 %) représentaient 43,1 % de toutes les plaintes.
- Les conditions de détention demeurent les plaintes les plus courantes des délinquants en 2021-2022. De 2017-2018 à 2019-2020, la plainte la plus courante était celle des soins de santé.
Remarques de la figure B6
Le Bureau de l’enquêteur correctionnel peut entreprendre une enquête de sa propre initiative, ou à la réception d’une plainte formulée par un délinquant ou en son nom. Les plaintes sont formulées par téléphone, par lettre ou au cours d’entrevues avec le personnel enquêteur du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les dispositions prises pour répondre aux plaintes comprennent une combinaison de réponses internes (où l’aide ou l’information demandée par le délinquant peut habituellement être fournie par un employé chargé des enquêtes du BEC) et d’enquêtes (où, après avoir examiné ou analysé les lois, les politiques et la documentation, le personnel chargé des enquêtes du BEC procède à des recherches ou à plusieurs interventions auprès de Service correctionnel Canada et propose des recommandations pour le traitement de la plainte). Les enquêtes varient considérablement en ce qui concerne la portée, la complexité, la durée et les ressources requises.
En raison des restrictions sur les visites en établissement et des changements opérationnels nécessaires pour respecter nos normes de service en tant qu’organisation pendant la pandémie de COVID-19, il y a eu une augmentation soudaine importante du nombre de cas classés dans la catégorie « Opérations/Décisions du BEC ». La plupart de ces demandes n’étaient pas liées à des plaintes et étaient des questions générales sur les conditions de visite, les demandes de renseignements, etc.
En raison des efforts continus déployés par le BEC pour simplifier notre base de données administrative et assurer l’exactitude des données fournies, les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus ne correspondent pas toujours à ceux des versions antérieures de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ou des rapports annuels du BEC.
Les périodes déclarées reflètent les exercices financiers. Un exercice financier s'étend du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.
Catégories de plainteNote de bas de page * | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 |
---|---|---|---|---|---|
Conditions de détention | 783 | 608 | 502 | 863 | 765 |
Soins de santé | 858 | 693 | 688 | 516 | 522 |
Personnel | 530 | 501 | 560 | 515 | 477 |
Effets personnels des détenus | 412 | 407 | 388 | 244 | 287 |
Transfèrements | 353 | 334 | 368 | 201 | 175 |
Sûreté/sécurité des détenus | 127 | 177 | 230 | 183 | 165 |
Visites | 214 | 192 | 209 | 123 | 140 |
Demandes de renseignements | 126 | 159 | 245 | 204 | 139 |
Téléphone | 169 | 183 | 185 | 133 | 127 |
Procédures de règlement des griefs | 177 | 127 | 129 | 106 | 92 |
Questions financières | 107 | 111 | 119 | 112 | 149 |
Ne relevant pas de la compétence du BEC | 193 | 128 | 133 | 65 | 71 |
Correspondance | 149 | 84 | 130 | 103 | 84 |
Préparation du cas | 55 | 73 | 96 | 149 | 166 |
Classement selon le niveau de sécurité | 129 | 102 | 136 | 61 | 81 |
Programmes | 138 | 112 | 112 | 71 | 73 |
Isolement préventif | 223 | 187 | 89 | 4 | 2 |
Opération/Décisions du BECNote de bas de page ** | 36 | 39 | 57 | 80 | 259 |
Santé mentale | 76 | 59 | 100 | 49 | 66 |
Procédures de mise en liberté | 83 | 55 | 83 | 59 | 65 |
Total de toutes les catégoriesNote de bas de page *** | 5 865 | 5 113 | 5 566 | 4 507 | 4 755 |
Source : Bureau de l’enquêteur correctionnel.
Remarques du tableau B6
Le Bureau de l'enquêteur correctionnel (BEC) peut entreprendre une enquête sur réception d'une plainte déposée par ou au nom d'un délinquant ou de sa propre initiative. Les plaintes sont déposées par téléphone, par lettre et lors d'entrevues avec le personnel d'enquête du BEC dans les établissements correctionnels fédéraux. Les décisions prises en réponse aux plaintes impliquent une combinaison de réponses internes (au cours desquelles les renseignements ou l'aide demandés par le délinquant peuvent généralement être fournis par le personnel d'enquête du BEC) et d'enquêtes (au cours desquelles, à la suite d'un examen/analyse de la loi, des politiques et de la documentation, Le personnel d'enquête du BEC effectue une enquête ou plusieurs interventions auprès du Service correctionnel du Canada et soumet des recommandations pour traiter la plainte). Les enquêtes varient considérablement en termes de portée, de complexité, de durée et de ressources requises.
En raison des efforts continus déployés par le BEC pour simplifier notre base de données administrative et assurer l’exactitude des données fournies, les chiffres présentés dans le tableau ci-dessus ne correspondent pas toujours à ceux des versions antérieures de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ou des rapports annuels du BEC.
Section C : Population de délinquants sous responsabilité fédérale et de victimes inscrites
Délinquants sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada

Description de l'image
Illustration à barres de la population de délinquants totale au cours de l’exercice 2021-2022, qui est répartie en deux catégories : la population en détention et la population sous surveillance dans la collectivité. D’abord, la population en détention dans les établissements du Service correctionnel du Canada représente 59,2 % de la population de délinquants totale et comprend les personnes incarcérées ou détenues temporairement. Deuxièmement, la population sous surveillance dans la collectivité compte pour 40,8 % de la population de délinquants totale et comprend les délinquants qui sont détenus temporairement dans les établissements ne relevant pas du Service correctionnel du Canada ou qui font l’objet d’une surveillance active dans le cadre d’une semi-liberté, d’une libération conditionnelle totale, d’une libération d’office ou d’une ordonnance de surveillance de longue durée. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2012-2013 à 2013-2014, la population de délinquants en détention dans un établissement du SCC a augmenté, mais a commencé à diminuer en 2014-2015. On enregistre une diminution de 0,6 % en 2021-2022 par rapport à 2020-2021.
Définitions C1 :
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les établissements du SCC comprennent tous les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement financés par le gouvernement fédéral.
Les délinquants en détention comprennent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les délinquants sous surveillance dans la collectivité comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les délinquants sous surveillance active comprennent tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité. Les délinquants en détention temporaire incluent les délinquants qui sont gardés dans un établissement du SCC ou dans un établissement ne relevant pas du SCC, par suite de la suspension de leur mise en liberté pour violation d’une condition de la libération conditionnelle ou afin de prévenir ce genre de manquement.
À cette population totale de délinquants s’ajoutent des groupes exclus :
Les délinquants sous responsabilité fédérale incarcérés dans un centre correctionnel communautaire ou dans un établissement ne relevant pas du SCC.
Les délinquants sous responsabilité fédérale expulsés ou extradés, notamment les délinquants pour qui une ordonnance
d’expulsion a été appliquée par l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté provisoire; ils ont interjeté appel de leur condamnation ou de leur peine et
ont été mis en liberté en attendant les résultats d’un nouveau procès.
Les évadés, qui comprennent les délinquants qui se sont enfuis alors qu’ils étaient incarcérés dans un établissement correctionnel
ou qu’ils bénéficiaient d’une permission de sortir; on ne sait pas où ils se trouvent.
Les délinquants illégalement en liberté pendant 90 jours ou plus, ce qui inclut les délinquants en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, ainsi que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, pour qui un mandat de suspension d’au moins 90 jours a été délivré, mais n’a pas encore été exécuté.
Remarques de la figure C1
La définition du terme « population de délinquants » a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l’Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Auparavant, le SCC comptait le nombre de contrevenants sous responsabilité fédérale. La définition a maintenant changé pour compter le nombre de délinquants dans les établissements fédéraux. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Situation | Délinquants sous la responsabilité du SCC | |
---|---|---|
Nbre | % | |
En détention (établissement du SCC) | 12 328 | 59,2 |
Incarcérés dans un établissement du SCC |
11 673 | 56,1 |
En détention temporaire dans un établissement du SCC |
655 | 3,1 |
Sous surveillance dans la collectivité | 8 479 | 40,8 |
En détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC |
205 | 1,0 |
Sous surveillance activeNote de bas de page ** |
8 274 | 39,8 |
En semi-liberté |
1 357 | 6,5 |
En libération conditionnelle totale |
4 096 | 19,7 |
En libération d’office |
2 343 | 11,3 |
Assujettis à une surveillance de longue durée |
477 | 2,3 |
Total | 20 807 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C1
La définition du terme population de délinquants a été modifiée par rapport aux éditions précédentes de l’Aperçu statistique. Par conséquent, les comparaisons avec les éditions antérieures à 2016 devraient être réalisées avec prudence.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Nombre de victimes et de délinquants enregistrés ayant une victime inscrite : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre de victimes inscrites et le nombre de délinquants ayant une victime inscrite de l’exercice 2017-2018 à l’exercice 2021-2022. Le nombre de victimes inscrites est passé de 8 041 au cours de l’exercice 2017-2018, pour atteindre un sommet de 8 857 au cours de l’exercice 2019-2020, puis il a chuté à 8 537 au cours de l’exercice 2021-2022. Entre-temps, il y a eu 4 570 délinquants dont la victime a été inscrite au registre au cours de l’exercice 2017-2018, ce qui a atteint un sommet de 5 045 délinquants au cours de l’exercice 2019-2020, avant de diminuer de nouveau au cours de l’exercice 2021-2022, pour atteindre 4 785 délinquants. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour s’inscrire afin de recevoir des renseignements, une victime doit répondre à la définition de victime au sens de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Les victimes de délinquants sous responsabilité fédérale doivent avoir au moins 18 ans ou être émancipées aux yeux de la loi, ou encore démontrer qu’elles peuvent agir pour elles-mêmes. Les victimes peuvent s’inscrire auprès du Service correctionnel du Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Même si le nombre de victimes inscrites auprès du système correctionnel fédéral a fluctué au cours des 5 derniers exercices, il a augmenté de 6,2 %, passant de 8 041 en 2017-2018 à 8 537 en 2021-2022.
- Même si le nombre de délinquants pour lesquels une victime est inscrite a fluctué au cours des 5 derniers exercices, il a augmenté de 4,7 %, passant de 4 570 en 2017-2018 à 4 785 en 2021-2022.
Remarques de la figure C2
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement des renseignements sur le délinquant qui leur a causé du tort. Si elles ont été victimes d’un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, elles doivent s’inscrire en tant que victimes auprès de Service correctionnel Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des renseignements ou avoir accès aux services. L’inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition d’une victime établie par la loi avant de partager des renseignements protégés relatifs au délinquant. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Nombre de victimes inscrites | Nombre de délinquants ayant une victime inscrite |
---|---|---|
2017-2018 | 8 041 | 4 570 |
2018-2019 | 8 477 | 4 847 |
2019-2020 | 8 857 | 5 045 |
2020-2021 | 8 695 | 4 912 |
2021-2022 | 8 537 | 4 785 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C2
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le nombre de délinquants en détention : tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre de délinquants en détention dans un établissement du Service correctionnel du Canada à la fin de l’exercice, de l’exercice 2012-2013 à l’exercice 2021-2022. Le nombre de délinquants en détention passe de 15 318 pour l’exercice 2012-2013 à un sommet de 15 342 délinquants incarcérés au cours de l’exercice 2013-2014, puis diminue progressivement à 14 092 délinquants en détention pour l’exercice 2017-2018, augmentant brièvement encore une fois à 14 149 délinquants en détention pour l’exercice 2018-2019, puis chutant progressivement jusqu’à son point le plus bas au cours de l’exercice 2021-2022 à 12 328 délinquants en détention. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorial à la fin de l’exercice, de 2012-2013 à l’exercice 2021-2022. Le nombre passe de 25 185 délinquants en détention au cours de l’exercice 2012-2013 à 21 704 délinquants en détention au cours de l’exercice 2013-2014, puis atteint un sommet de 25 448 délinquants en détention au cours de l’exercice 2016-2017, avant de chuter à son niveau le plus bas de 18 950 délinquants en détention au cours de l’exercice 2020-2021, puis augmentant à nouveau pour atteindre 20 439 délinquants en détention au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- De 2012-2013 à 2013-2014, la population de délinquants en détention dans un établissement du SCC est demeurée stable, mais a commencé à diminuer en 2014-2015. On enregistre une diminution de 0,6 % en 2021-2022 par rapport à 2020-2021.
- De 2016-2017 à 2020-2021, la population de délinquants en détention dans un établissement provincial ou territorial a diminué de 25,5 %, puis a connu une augmentation de 7,9 % de 2020-2021 à 2021-2022.
Remarques de la figure C3
Les données provinciales et territoriales à la figure C3b représentent le compte quotidien moyen des adultes se trouvant dans un établissement correctionnel au cours de l’exercice financier de 12 mois.
Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Exercice | En détention à un établissement du SCCNote de bas de page 1 Note de bas de page * | Sous responsabilité provinciale/territorialeNote de bas de page 2 | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Condamnés | Prévenus | Autres/ Détention temporaire | Total | |||
2012-2013 | 15 318 | 11 138 | 13 739 | 308 | 25 185 | 40 503 |
2013-2014 | 15 342 | 9 888 | 11 494 | 322 | 21 704 | 37 046 |
2014-2015 | 14 886 | 10 364 | 13 650 | 441 | 24 455 | 39 341 |
2015-2016 | 14 712 | 10 091 | 14 899 | 415 | 25 405 | 40 117 |
2016-2017 | 14 159 | 9 710 | 15 417 | 321 | 25 448 | 39 607 |
2017-2018 | 14 092 | 9 545 | 14 833 | 303 | 24 681 | 38 773 |
2018-2019 | 14 149 | 8 708 | 14 778 | 297 | 23 783 | 37 932 |
2019-2020 | 13 720 | 7 947 | 15 505 | 442 | 23 894 | 37 614 |
2010-2021 | 12 399 | 5 881 | 12 753 | 317 | 18 950 | 31 349 |
2021-2022 | 12 328 | 5 798 | 14 415 | 226 | 20 439 | 32 767 |
Sources: Note de bas de page 1Service correctionnel du Canada. Note de bas de page 2Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau C3
Les points de données reflètent le compte quotidien moyen de délinquants adultes en détention dans les établissements provinciaux et territoriaux au cours de l’exercice financier de 12 mois. Le terme « délinquants en détention dans un établissement du SCC » désigne tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le nombre de délinquants admis dans des établissements fédéraux

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre d’admissions aux établissements du Service correctionnel du Canada de l’exercice 2012-2013 jusqu’à l’exercice 2021-2022. La tendance pour les délinquants admis dans un établissement en vertu d’un mandat de dépôt est demeurée relativement stable entre l’exercice 2012-2013 et 2018-2019, oscillant entre environ 5 000 admissions et 4 800 admissions. La tendance chute ensuite de façon spectaculaire pour atteindre son point le plus bas au cours de l’exercice 2020-2021, avec 3 200 admissions, puis augmente légèrement au cours de l’exercice 2021‑2022, avec 3 887 admissions. Les révocations d’admissions ont commencé à 2 131 au cours de l’exercice 2017-2018, pour atteindre 2 255 au cours de l’exercice 2018-2019, avant de remonter à 2 297 au cours de l’exercice 2019-2020, avant de chuter à son plus bas niveau pour l’exercice 2020-2021 à 2 021 et d’augmenter de nouveau au cours de l’exercice 2021-2022 à 2 243. La tendance pour la catégorie des « autres » admissions a été la plus faible, avec 64 admissions au cours de l’exercice 2017-2018, variant légèrement au fil du temps jusqu’à ce qu’elle atteigne son point le plus bas au cours de l’exercice 2020-2021, avec 54 admissions. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Après avoir culminé à 8 071 en 2012-2013, le nombre d’admissions a diminué de 23,3 % pour s’établir à 6 189 en 2021-2022. Il y a eu une forte baisse de 24,6 % de 2019-2020 à 2020-2021, suivie d’une augmentation de 17,3 % en 2021-2022.
- Le nombre d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt a fluctué au cours des 10 derniers exercices, mais il a diminué de 23,3 % en 2021-2022 (3 887 admissions) par rapport à son point le plus élevé, qu’il a atteint au cours de l’exercice 2013-2014 (5 071 admissions).
Remarques de la figure C4
Une « admission en vertu d’un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l’expiration du mandat.
La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d’une autre administration qui ont été effectués en vertu d’accords d’échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d’autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d’une nouvelle condamnation.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | |
Mandat de dépôt | ||||||||||
1re peine de ressort fédéral |
335 | 3 361 | 347 | 3 448 | 323 | 3 172 | 244 | 2,136 | 240 | 2,692 |
Peine de ressort fédéral subséquente |
45 | 1 242 | 36 | 1 164 | 30 | 1 102 | 23 | 781 | 38 | 907 |
Peine de ressort provincial |
2 | 13 | 0 | 11 | 1 | 13 | 0 | 16 | 0 | 10 |
Total partiel |
382 | 4 616 | 383 | 4 623 | 354 | 4 287 | 267 | 2,933 | 278 | 3,609 |
Total |
4 998 | 5 006 | 4 641 | 3 200 | 3 887 | |||||
Révocations | 149 | 1 982 | 145 | 2 110 | 177 | 2 120 | 144 | 1,880 | 141 | 2,102 |
Total |
2 131 | 2 255 | 2 297 | 2 024 | 2 243 | |||||
Autres | 9 | 55 | 5 | 67 | 4 | 61 | 8 | 46 | 1 | 58 |
Total |
64 | 72 | 65 | 54 | 59 | |||||
Total des admissions | 540 | 6 653 | 533 | 6 800 | 535 | 6 468 | 419 | 4,859 | 420 | 5,769 |
7 193 | 7 333 | 7 003 | 5 278 | 6 189 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C4
Une « admission en vertu d’un mandat de dépôt » est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Une « révocation » correspond à la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada de réincarcérer un délinquant après la mise en liberté sous condition, avant l’expiration du mandat.
La catégorie « Autres » comprend notamment les transfèrements de délinquants relevant d’une autre administration qui ont été effectués en vertu d’accords d’échange de services, les cessations, les transfèrements de délinquants qui étaient incarcérés dans des établissements d’autres pays, et les cas où une mise en liberté est interrompue en raison d’une nouvelle condamnation.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Admissions dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt selon le sexe : tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre de délinquants admis dans un établissement en vertu d’un mandat de dépôt dans les établissements du Service correctionnel du Canada par sexe de l’exercice 2012-2013 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Le nombre d’hommes commence à 4 780 admissions au cours de l’exercice 2012-2013, puis diminue de façon constante jusqu’à un point de 4 493 admissions au cours de l’exercice 2016-2017, pour atteindre 4 623 admissions au cours de l’exercice 2018-2019. Par la suite, la tendance baisse de façon drastique pour atteindre 2 933 admissions au cours de l’exercice 2020-2021, suivie d’une légère hausse pour atteindre 3 609 admissions au cours de l’exercice 2021-2022. La tendance des femmes a été beaucoup plus faible à compter de l’exercice 2012-2013, avec 265 admissions avant d’augmenter jusqu’à son sommet au cours de l’exercice 2016-2017, avec 413 admissions, pour ensuite chuter à 267 admissions au cours de l’exercice 2020-2021, avant d’augmenter légèrement au cours de l’exercice 2021-2022, avec 278 admissions. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des 5 derniers exercices, le nombre de femmes admises dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt a diminué de 27,2 % passant de 382 en 2017-2018 à 278 en 2021-2022. Au cours de la même période, le nombre d’hommes admis dans les établissements fédéraux en vertu d’un mandat de dépôt a diminué de 21,8 % pour passer de 4 616 en 2017-2018 à 3 609 en 2021-2022.
- De manière générale, les femmes continuent de représenter une petite proportion du nombre total d’admissions en vertu d’un mandat de dépôt (soit 7,2 % en 2021-2022).
- À la fin de l’exercice 2021-2022, 588 femmes et 11 740 hommes étaient incarcérés dans des établissements du Service correctionnel du Canada.
Remarques de la figure C5
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Femmes | Hommes | Total | ||
---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | |
2012-2013 | 265 | 5,3 | 4 780 | 94,7 | 5 045 |
2013-2014 | 312 | 6,2 | 4 759 | 93,8 | 5 071 |
2014-2015 | 343 | 7,1 | 4 475 | 92,9 | 4 818 |
2015-2016 | 388 | 7,9 | 4 503 | 92,1 | 4 891 |
2016-2017 | 413 | 8,4 | 4 493 | 91,6 | 4 906 |
2017-2018 | 382 | 7,6 | 4 616 | 92,4 | 4 998 |
2018-2019 | 383 | 7,7 | 4 623 | 92,3 | 5 006 |
2019-2020 | 354 | 7,6 | 4 287 | 92,4 | 4 641 |
2020-2021 | 267 | 8,3 | 2 933 | 91,7 | 3 200 |
2021-2022 | 278 | 7,2 | 3 609 | 92,8 | 3 887 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C5
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Nombre de victimes inscrites selon le sexe : tendance sur 5 ans

Description de l'image
Graphique linéaire du nombre de victimes inscrites selon le sexe de l’exercice 2017-2018 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Le nombre total de victimes inscrites a augmenté de façon constante, passant de 8 041 au cours de l’exercice 2017-2018 à 8 857 au cours de l’exercice 2019-2020, avant de chuter à 8 537 au cours de l’exercice 2021-2022. Parmi les catégories de femmes, d’hommes et de personnes avec un genre inconnu, la tendance était la plus élevée à compter de l’exercice 2017-2018, avec 4 317 victimes inscrites de sexe féminin, diminuant de façon constante jusqu’à atteindre 3 531 victimes inscrites de sexe féminin au cours de l’exercice 2021-2022. Le nombre de victimes inscrites avec un genre inconnu est passé de 1 954 au cours de l’exercice 2017-2018 à 3 633 victimes inscrites avec un genre inconnu au cours de l’exercice 2020-2021, suivi d’une légère diminution au cours de l’exercice 2021-2022, à 3 608 victimes inscrites avec un genre inconnu. Le nombre de victimes inscrites de sexe masculin a été le plus bas, à compter de 1 764 au cours de l’exercice 2017-2018, puis a diminué de façon constante jusqu’à ce qu’il atteigne 1 369 victimes inscrites de sexe masculin au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- La plupart des victimes inscrites étaient de genre inconnu (42,3 %) ou s’identifiaient en tant que femmes (41,4 %).
- Bien que cela ne soit pas affiché, 2 victimes enregistrées se sont identifiées comme étant d’un autre genreNote de bas de page ** et 27 victimes inscrites ne voulaient pas indiquer leur genre à la fin de l’exercice 2021-2022.
Remarques de la figure C6
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les données démographiques sont dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
La différence entre le nombre total de victimes inscrites et le nombre de victimes qui ont volontairement déclaré leur genre découle du fait que certaines victimes ont choisi de ne pas indiquer leur genre, ou que leur genre était inconnu du SCC. Certaines victimes choisissent de ne pas fournir cette information au SCC, et le nombre de victimes qui choisissent de le faire varie d’une année à l’autre. Le taux de réponse pour le genre de la victime est resté stable au cours des trois derniers exercices.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Masculin | 1 764 | 1 606 | 1 517 | 1 422 | 1 369 |
Féminin | 4 317 | 3 947 | 3 750 | 3 596 | 3 531 |
Autre genreNote de bas de page ** | ND | ND | 0 | 0 | 2 |
Ne veux pas répondre | 6 | 8 | 10 | 14 | 27 |
Inconnu | 1 954 | 2 916 | 3 580 | 3 663 | 3 608 |
Total | 8 041 | 8 477 | 8 857 | 8 695 | 8 537 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C6
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les données démographiques sont dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
La différence entre le nombre total de victimes inscrites et le nombre de victimes qui ont volontairement déclaré leur genre découle du fait que certaines victimes ont choisi de ne pas indiquer leur genre, ou que leur genre était inconnu du SCC. Certaines victimes choisissent de ne pas fournir cette information au SCC, et le nombre de victimes qui choisissent de le faire varie d’une année à l’autre. Le taux de réponse pour le genre de la victime est resté stable au cours des trois derniers exercices.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Population totale de délinquants en détention dans des établissements du SCC selon la durée de la peine purgée

Description de l'image
Graphique à barres illustrant la durée de la peine de la population de délinquants totale du Service correctionnel du Canada au cours de l’exercice 2021-2022. Il y a eu 267 peines de moins de 2 ans; 3 814 peines de 2 ans à moins de 3 ans; 2 917 peines de 3 ans à moins de 4 ans; 2 070 peines de 4 ans à moins de 5 ans; 1 605 peines de 5 ans à moins de 6 ans; 1 152 peines de 6 ans à moins de 7 ans; 1 795 peines de 7 ans à moins de 10 ans; 991 peines de 10 ans à moins de 15 ans; 403 peines de 15 ans et plus; et 5 792 peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2021-2022, presque la moitié (43,6 %) de la population totale de délinquants purgeait une peine de moins de 5 ans, 18,3 % purgeant une peine allant de deux ans à moins de trois ans.
- 5 792 délinquants purgeaient une peine d’une durée indéterminée, soit 27,8 % de l’ensemble de la population carcérale. Le nombre total de délinquants purgeant une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée a augmenté de 3,1 % depuis 2017-2018, passant de 5 619 à 5 792 en 2021-2022.
Remarques de la figure C7
En raison d’un problème relatif à la qualité des données, les renseignements sur la durée de la peine infligée n’étaient pas disponibles pour un délinquant au moment de l’extraction des données. Par conséquent, la durée combinée des peines ne correspondra pas à la somme des peines individuelles de la population carcérale pour 2021-2022.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d’un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
« D’une durée indéterminée » signifie qu’aucune date de fin n’a été fixée pour l’incarcération du délinquant. La Commission des libérations conditionnelles du Canada examine le cas après sept ans et tous les deux ans par la suite.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Durée de la peine | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
< 2 ans | 348 | 1,5 | 307 | 1,3 | 307 | 1,3 | 293 | 1,4 | 267 | 1,3 |
De 2 ans à < 3 ans | 5 412 | 23,3 | 5 457 | 23,3 | 5 149 | 22,3 | 4 321 | 20,1 | 3 814 | 18,3 |
De 3 ans à < 4 ans | 3 378 | 14,5 | 3 436 | 14,6 | 3 389 | 14,7 | 3 060 | 14,2 | 2 917 | 14,0 |
De 4 ans à < 5 ans | 2 342 | 10,1 | 2 368 | 10,1 | 2 371 | 10,3 | 2 157 | 10,0 | 2 070 | 9,9 |
De 5 ans à < 6 ans | 1 674 | 7,2 | 1 711 | 7,3 | 1 692 | 7,3 | 1 598 | 7,4 | 1 605 | 7,7 |
De 6 ans à < 7 ans | 1 186 | 5,1 | 1 172 | 5,0 | 1 153 | 5,0 | 1 130 | 5,3 | 1 152 | 5,5 |
De 7 ans à < 10 ans | 1 811 | 7,8 | 1 857 | 7,9 | 1 841 | 8,0 | 1 795 | 8,3 | 1 795 | 8,6 |
De 10 ans à < 15 ans | 979 | 4,2 | 998 | 4,3 | 1 010 | 4,4 | 999 | 4,6 | 991 | 4,8 |
15 ans ou plus | 474 | 2,0 | 445 | 1,9 | 426 | 1,8 | 404 | 1,9 | 403 | 1,9 |
Sentence vie ou durée indéterminée | 5 619 | 24,2 | 5 713 | 24,3 | 5 764 | 25,0 | 5 755 | 26,8 | 5 792 | 27,8 |
Total | 23 223 | 100,0 | 23 464 | 100,0 | 23 102 | 100,0 | 21 512 | 100,0 | 20 807 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C7
En raison d'un problème de qualité des données, l'information sur la durée de la peine d'un délinquant n'était pas disponible au moment de l'extraction des données ; par conséquent, le total du regroupement de la durée de la peine ne correspondra pas aux résultats de la population de délinquants pour 2021-2022.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants qui purgent une peine de moins de deux ans comprend les délinquants transférés d’un pays étranger, de même que les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée, qui ont été condamnés à une peine supplémentaire de moins de deux ans.
« D’une durée indéterminée » signifie qu’aucune date de fin n’a été fixée pour l’incarcération du délinquant. La Commission des libérations conditionnelles du Canada examine le cas après sept ans et tous les deux ans par la suite.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Infractions de victimisation parmi les victimes inscrites

Description de l'image
Graphique à barres illustrant les infractions de victimisation chez les victimes inscrites par type d’infraction au cours de l’exercice 2021-2022. Les infractions causant la mort représentent 49,5 % des délits de victimisation; suivie d’infractions sexuelles qui représentent 21,6 %; les agressions qui représentent 7,3 %; les autres infractions qui représentent 6 %; les infractions comportant de la violence ou des menaces de violence qui représente 4,9 %; les crimes contre les biens qui représentent 3,8 %; les tentatives de causer la mort qui représentent 2,8 %; la privation de liberté qui représente 2,3 %; et enfin, des infractions relatives à la conduite automobile qui représentent 1,8 %. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Les infractions causant la mort représentaient près de la moitié des infractions de victimisation (49,5 %).
- Les infractions sexuelles étaient la deuxième infraction de victimisation la plus courante (21,6 %).
Remarques de la figure C8
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les infractions de victimisation sont des actes commis par le délinquant qui ont causé un préjudice à la victime et qui ont été confirmés au moyen de rapports de police ou de commentaires du juge. Il se peut que le délinquant n’ait pas été reconnu coupable de chaque acte ou qu’il purge une peine fédérale pour différentes infractions. Cela pourrait résulter d’une négociation de plaidoyer, du fait que la Couronne n’a porté aucune accusation ou du fait que l’infraction provient d’une peine antérieure ou d’une peine de ressort provincial. Parmi les victimes inscrites auprès du système correction fédéral, on retrouve des infractions de victimisation.
Plus d’une infraction de victimisation peut être consignée pour chaque victime d’acte criminel.
Les infractions de privation de la liberté comprennent des infractions comme l’enlèvement, la séquestration, la prise d’otages et le rapt.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Infractions causant la mort | 5 128 | 49,8 | 5 398 | 48,5 | 5 629 | 47,8 | 5 597 | 48,5 | 5 653 | 49,5 |
Infractions de nature sexuelle | 2 130 | 20,7 | 2 366 | 21,3 | 2 517 | 21,4 | 2 483 | 21,5 | 2 464 | 21,6 |
Voies de fait | 784 | 7,6 | 876 | 7,9 | 932 | 7,9 | 903 | 7,8 | 828 | 7,3 |
Autres infractions | 600 | 5,8 | 683 | 6,1 | 762 | 6,5 | 696 | 6,0 | 689 | 6,0 |
Infractions accompagnées de violence ou de menaces | 482 | 4,7 | 502 | 4,5 | 540 | 4,6 | 555 | 4,8 | 555 | 4,9 |
Infractions contre les biens | 458 | 4,5 | 508 | 4,6 | 540 | 4,6 | 501 | 4,3 | 438 | 3,8 |
Tentatives de meurtre | 296 | 2,9 | 317 | 2,8 | 338 | 2,9 | 341 | 3,0 | 325 | 2,8 |
Privation de liberté | 249 | 2,4 | 263 | 2,4 | 279 | 2,4 | 260 | 2,3 | 260 | 2,3 |
Infractions relatives à la conduite d’un véhicule | 160 | 1,6 | 210 | 1,9 | 229 | 1,9 | 198 | 1,7 | 204 | 1,8 |
Inconnu | 5 | 0,0 | 4 | 0,0 | 4 | 0,0 | 3 | 0,0 | 2 | 0,0 |
Nombre total d’infractions | 10 292 | 100,0 | 11 127 | 100,0 | 11 770 | 100,0 | 11 537 | 100,0 | 11 418 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C8
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les infractions de victimisation sont des actes commis par le délinquant qui ont causé un préjudice à la victime et qui ont été confirmés au moyen de rapports de police ou de commentaires du juge. Il se peut que le délinquant n’ait pas été reconnu coupable de chaque acte ou qu’il purge une peine fédérale pour différentes infractions. Cela pourrait résulter d’une négociation de plaidoyer, du fait que la Couronne n’a porté aucune accusation ou du fait que l’infraction provient d’une peine antérieure ou d’une peine de ressort provincial. Parmi les victimes inscrites auprès du système correction fédéral, on retrouve des infractions de victimisation.
Plus d’une infraction de victimisation peut être consignée pour chaque victime d’acte criminel.
Les infractions de privation de la liberté comprennent des infractions comme l’enlèvement, la séquestration, la prise d’otages et le rapt.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt selon l’âge

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Graphique à barres illustrant le pourcentage de délinquants admis dans un établissement en vertu d’un mandat de dépôt dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon l’âge pour l’exercice 2012-2013 et l’exercice 2021-2022. Au fil du temps, le pourcentage d’admissions a diminué dans le groupe d’âge de 18 et 19 ans; le groupe d’âge de 20 à 24 ans; et le groupe d’âge de 45 à 49 ans. Le pourcentage d’admissions a augmenté au fil du temps pour tous les autres groupes d’âge, y compris celui du groupe d’âge de 25 à 29 ans; du groupe d’âge de 30 à 34 ans; du groupe d’âge de 35 à 39 ans; du groupe d’âge de 40 à 44 ans; du groupe d’âge de 50 à 59 ans; du groupe d’âge de 60 à 69 ans; et du groupe d’âge de 70 ans et plus. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2021-2022, 29,6 % des délinquants admis dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt étaient âgés de 20 à 29 ans, tandis que 32,7 % d’entre eux étaient âgés de 30 à 39 ans.
- En 2021-2022 et en 2012-2013, la plupart des délinquants admis en vertu d’un mandat de dépôt étaient âgés de 25 à 29 ans
- L’âge médian des délinquants à leur admission en 2021-2022 était de 35 ans, comparativement à 33 ans en 2012-2013.
- Le nombre de délinquants âgés de 40 à 49 ans au moment de l’admission est passé de 1 008 en 2012‑2013, à 756 en 2021-2022, ce qui représente une diminution de 25,0 %.
- Le nombre de délinquants âgés de 50 à 59 ans au moment de l’admission est passé de 478 en 2012‑2013, à 404 en 2021-2022, ce qui représente une diminution de 15,5 %.
Remarques de la figure C9
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Même si la figure ne le reflète pas, si l’on fait une comparaison entre les deux sexes, on voit que la répartition des délinquants selon l’âge à l’admission est semblable.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Âge à l’admission | 2012-2013 | 2021-2022 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
18 et 19 |
4 | 1,5 | 130 | 2,7 | 134 | 2,7 | 4 | 1,4 | 35 | 1,0 | 39 | 1,0 |
De 20 à 24 |
57 | 21,5 | 836 | 17,5 | 893 | 17,7 | 34 | 12,2 | 415 | 11,5 | 449 | 11,6 |
De 25 à 29 |
51 | 19,2 | 912 | 19,1 | 963 | 19,1 | 55 | 19,8 | 647 | 17,9 | 702 | 18,1 |
De 30 à 34 |
40 | 15,1 | 738 | 15,4 | 778 | 15,4 | 43 | 15,5 | 615 | 17,0 | 658 | 16,9 |
De 35 à 39 |
29 | 10,9 | 557 | 11,7 | 586 | 11,6 | 41 | 14,7 | 572 | 15,8 | 613 | 15,8 |
De 40 à 44 |
33 | 12,5 | 504 | 10,5 | 537 | 10,6 | 31 | 11,2 | 411 | 11,4 | 442 | 11,4 |
De 45 à 49 |
26 | 9,8 | 445 | 9,3 | 471 | 9,3 | 33 | 11,9 | 281 | 7,8 | 314 | 8,1 |
De 50 à 59 |
19 | 7,2 | 459 | 9,6 | 478 | 9,5 | 28 | 10,1 | 376 | 10,4 | 404 | 10,4 |
De 60 à 69 |
5 | 1,9 | 163 | 3,4 | 168 | 3,3 | 7 | 2,5 | 192 | 5,3 | 199 | 5,1 |
70 ou plus |
1 | 0,4 | 36 | 0,8 | 37 | 0,7 | 2 | 0,7 | 65 | 1,8 | 67 | 1,7 |
Total |
265 | 4 780 | 5 045 | 278 | 3 609 | 3 887 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C9
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées. En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Nombre de victimes inscrites selon l’âge

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Graphique à barres illustrant le nombre de victimes inscrites selon l’âge au cours de l’exercice 2021‑2022. Il y avait 788 victimes enregistrées âgées de 30 ans et moins, et le nombre de victimes a augmenté par groupe d’âge décennal croissant pour atteindre le plus grand nombre de victimes enregistrées dans le groupe d’âge de 51 à 60 ans, soit 1 808 victimes enregistrées. Le nombre de victimes enregistrées a ensuite diminué par groupe d’âge de dix ans pour atteindre le groupe d’âge où le nombre de victimes enregistrées est le plus faible, soit 253 pour les 81 ans et plus. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2021-2022, 57,1 % des victimes inscrites étaient âgées de 41 à 70 ans. La plus forte proportion de victimes se situait dans le groupe d’âge des 51 à 60 ans (21,2 %). Ce constat est demeuré plutôt stable au cours des 5 dernières années (de 2017-2018 à 2021-2022).
Remarques de la figure C10
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Le taux de réponse varie de 90,1 % en 2017-2018 à 93,7 % en 2021-2022. La différence entre le nombre total de victimes enregistrées et le nombre de victimes ayant déclaré leur âge tient au fait que les victimes ont choisi de ne pas déclarer leur âge lors de l’enregistrement, ou que le SCC ignorait leur âge. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Prenez note que toutes les victimes inscrites sont âgées de 18 ans ou plus, sauf dans des circonstances exceptionnelles (par exemple, les émancipations).
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
30 ans ou moins | 818 | 10,2 | 890 | 10,5 | 957 | 10,8 | 881 | 10,1 | 788 | 9,2 |
De 31 à 40 | 1 158 | 14,4 | 1 225 | 14,5 | 1 274 | 14,4 | 1 288 | 14,8 | 1 313 | 15,4 |
De 41 à 50 | 1 430 | 17,8 | 1 521 | 17,9 | 1 598 | 18,0 | 1 585 | 18,2 | 1 517 | 17,8 |
De 51 à 60 | 1 844 | 22,9 | 1 882 | 22,2 | 1 928 | 21,8 | 1 852 | 21,3 | 1 808 | 21,2 |
De 61 à 70 | 1 213 | 15,1 | 1 373 | 16,2 | 1 455 | 16,4 | 1 504 | 17,3 | 1 546 | 18,1 |
De 71 à 80 | 595 | 7,4 | 651 | 7,7 | 715 | 8,1 | 748 | 8,6 | 766 | 9,0 |
81 ou plus | 188 | 2,3 | 214 | 2,5 | 246 | 2,8 | 252 | 2,9 | 258 | 3,0 |
Inconnu | 795 | 9,9 | 721 | 8,5 | 684 | 7,7 | 585 | 6,7 | 541 | 6,3 |
Total | 8 041 | 100,0 | 8 477 | 100,00 | 8 857 | 100,0 | 8 695 | 100,0 | 8 537 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C10
Le Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme toute personne ayant subi un préjudice physique ou émotionnel, des dommages matériels ou une perte économique à la suite de la commission d'une infraction. La loi autorise également un conjoint, un parent ou une personne à charge, une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d'une personne à charge de la victime, à agir au nom de la victime, si celle-ci ne peut pas agir en son nom propre. Les victimes comprennent les personnes lésées par l'auteur de l'infraction, que ce dernier ait été poursuivi ou non, dès lors qu'une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement d'informations sur l'auteur de l'infraction qui leur a causé du tort. Si elles ont été lésées par un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, les victimes doivent s'inscrire auprès du Service correctionnel du Canada (SCC) ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des informations ou avoir accès à des services. L'inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition de victime, ce qui est exigé par la loi avant de partager des informations sur les délinquants protégés. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Le taux de réponse varie de 90,1 % en 2017-2018 à 93,7 % en 2021-2022. La différence entre le nombre total de victimes enregistrées et le nombre de victimes ayant déclaré leur âge est due au fait que les victimes ont choisi de ne pas déclarer leur âge lors de l'enregistrement, ou que leur âge n'est pas connu du SCC. L'information ne représente pas les victimes qui n'ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui ont choisi de ne pas s'enregistrer.
Il est à noter que toutes les victimes enregistrées sont âgées de 18 ans ou plus, sauf dans des circonstances exceptionnelles (émancipations).
Les données déclarées sont à jour jusqu'à la fin de chaque exercice financier.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Admissions dans un établissement du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour les délinquants autochtones et non autochtones selon l’âge

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Graphique à barres illustrant le pourcentage de délinquants admis dans un établissement en vertu d’un mandat de dépôt dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon l’âge pour les délinquants autochtones et non autochtones au cours de l’exercice 2021-2022. Il y avait un pourcentage plus élevé de délinquants autochtones dans le groupe d’âge 18 et 19 ans; le groupe d’âge de 20 à 24 ans; le groupe d’âge de 25 à 29 ans; le groupe d’âge de 30 à 34 ans; et le groupe d’âge de 35 à 39 ans. Le pourcentage de délinquants non autochtones était plus élevé pour le groupe d’âge de 40 à 44 ans, le groupe d’âge de 45 à 49 ans, le groupe d’âge de 50 à 59 ans, le groupe d’âge de 60 à 69 ans et le groupe d’âge de 70 ans et plus. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Une proportion de 36,6 % des délinquants autochtones admis dans les établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt en 2021-2022 avait moins de 30 ans, par rapport à 28,1 % des délinquants non autochtones.
- L’âge médian des délinquants autochtones à l’admission était de 33 ans, comparativement à 36 ans pour les délinquants non autochtones.
- L’âge médian des délinquantes (femmes) autochtones à l’admission était de 33 ans, comparativement à 38 ans pour les délinquantes (femmes) non autochtones.
Remarques de la figure C11
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Âge à l’admission | 2012-2013 | 2021-2022 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Autochtones | Non Autochtones | Total | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||||||
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
18 et 19 | 46 | 3,8 | 88 | 2,3 | 134 | 2,7 | 23 | 2,0 | 16 | 0,6 | 39 | 1,0 |
De 20 à 24 | 244 | 20,4 | 649 | 16,9 | 893 | 17,7 | 167 | 14,3 | 282 | 10,4 | 449 | 11,6 |
De 25 à 29 | 265 | 22,2 | 698 | 18,1 | 963 | 19,1 | 236 | 20,3 | 466 | 17,1 | 702 | 18,1 |
De 30 à 34 | 189 | 15,8 | 589 | 15,3 | 778 | 15,4 | 227 | 19,5 | 431 | 15,8 | 658 | 16,9 |
De 35 à 39 | 141 | 11,8 | 445 | 11,6 | 586 | 11,6 | 190 | 16,3 | 423 | 15,5 | 613 | 15,8 |
De 40 à 44 | 123 | 10,3 | 414 | 10,8 | 537 | 10,6 | 119 | 10,2 | 323 | 11,9 | 442 | 11,4 |
De 45 à 49 | 102 | 8,5 | 369 | 9,6 | 471 | 9,3 | 85 | 7,3 | 229 | 8,4 | 314 | 8,1 |
De 50 à 59 | 63 | 5,3 | 415 | 10,8 | 478 | 9,5 | 83 | 7,1 | 321 | 11,8 | 404 | 10,4 |
De 60 à 69 | 22 | 1,8 | 146 | 3,8 | 168 | 3,3 | 31 | 2,7 | 168 | 6,2 | 199 | 5,1 |
70 ou plus | 0 | 0,0 | 37 | 1,0 | 37 | 0,7 | 4 | 0,3 | 63 | 2,3 | 67 | 1,7 |
Total | 1 195 | 3 850 | 5 045 | 1 165 | 2 722 | 3 887 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C11
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les périodes correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Répartition selon l’âge de la population de délinquants du SCC comparativement à celle de l’ensemble de la population adulte canadienne

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Graphique à barres comparant le pourcentage de délinquants en détention au cours de l’exercice 2021‑2022 avec la population adulte canadienne de l’année 2021 par groupe d’âge. Le groupe d’âge qui représente les personnes les plus susceptibles d’être en détention au cours de l’exercice 2021‑2022 est celui du groupe d’âge de 30 à 34 ans, un groupe d’âge qui représente environ 8 % de la population canadienne. Il s’agit du groupe d’âge qui est le plus surreprésenté dans la population en détention. La proportion de la population en détention diminue pour chaque groupe d’âge pour atteindre un minimum d’environ 3 % de la population en détention âgée de 70 ans ou plus. Parce qu’il y a plus de Canadiens âgés de 55 à 64 ans qu’entre 40 et 54 ans, la surreprésentation selon l’âge diminue encore plus rapidement que la proportion de la population en détention. La proportion de personnes sous surveillance dans la collectivité augmente rapidement, passant de moins de 6,6 % pour les personnes âgées de 20 à 24 ans à un maximum d’environ 15 % parmi les personnes âgées de 35 à 39 ans, diminuant de manière inégale jusqu’à un plateau d’un peu moins de 10 % des personnes âgées de 45 à 59 ans sous ordonnance de surveillance dans la communauté. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Sources: Service correctionnel du Canada; Tableau 17-10-0005-01, Estimations démographiques annuelles : Canada, provinces et territoires, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- En 2021-2022, 53,0 % des délinquants en détention avaient moins de 40 ans, comparativement à 48,5 % de la population canadienne adulte du même groupe d’âge.
- En 2021-2022, 26,1 % des délinquants en détention avaient 50 ans ou plus, comparativement à 38,8 % de la population canadienne adulte du même groupe d’âge.
- Les délinquants dans la collectivité étaient plus âgés que les délinquants en détention : 41,6 % des délinquants dans la collectivité avaient 50 ans ou plus, comparativement à 26,1 % des délinquants en détention.
- En 2021-2022, 0,04 % de la population adulte canadienne sont des délinquants en détention, et 0,03 % de la population adulte canadienne sont des délinquants sous surveillance dans la collectivité. Ensemble, la population totale de délinquants représente 0,07 % de la population adulte du Canada.
Remarques de la figure C12
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Pour les données sur la population de délinquants, la période déclarée (2021-2022) correspond à un exercice financier. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Âge | En détention | Sous surveillance dans la collectivité | Total | % de la population adulte canadienne | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | % | |
18 et 19 | 26 | 0,2 | 0 | 0,0 | 26 | 0,1 | 2,2 |
De 20 à 24 | 819 | 6,6 | 258 | 3,0 | 1 077 | 5,2 | 6,4 |
De 25 à 29 | 1 847 | 15,0 | 833 | 9,8 | 2 680 | 12,9 | 6,9 |
De 30 à 34 | 1 985 | 16,1 | 1 018 | 12,0 | 3 003 | 14,4 | 7,0 |
De 35 à 39 | 1 855 | 15,0 | 1 047 | 12,3 | 2 902 | 13,9 | 7,0 |
De 40 à 44 | 1 451 | 11,8 | 980 | 11,6 | 2 431 | 11,7 | 6,6 |
De 45 à 49 | 1 128 | 9,1 | 818 | 9,6 | 1 946 | 9,4 | 6,2 |
De 50 à 54 | 964 | 7,8 | 790 | 9,3 | 1 754 | 8,4 | 6,4 |
De 55 à 59 | 892 | 7,2 | 769 | 9,1 | 1 661 | 8,0 | 7,1 |
De 60 à 64 | 625 | 5,1 | 639 | 7,5 | 1 264 | 6,1 | 6,8 |
De 65 à 69 | 376 | 3,0 | 574 | 6,8 | 950 | 4,6 | 5,8 |
70 ou plus | 360 | 2,9 | 753 | 8,9 | 1 113 | 5,3 | 12,7 |
Total | 12 328 | 100,0 | 8 479 | 100,0 | 20 807 | 100,0 | 100,0 |
Sources: Service correctionnel du Canada; Tableau 17-10-0005-01, Estimations démographiques annuelles : Canada, provinces et territoires, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau C12
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100.
Pour les données sur la population de délinquants, la période déclarée (2021-2022) correspond à un exercice financier. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la race autodéclarée

Description de l'image
Graphique à barres illustrant le pourcentage de la population de délinquants totale du Service correctionnel du Canada par race autodéclarée pour l’exercice 2021-2022. Les délinquants qui s’identifient comme des Blancs représentent 51,8 % de la population de délinquants, suivis des délinquants qui s’identifient comme des Autochtones, qui représentent 28,1 %, des délinquants noirs, qui représentent 8,1 %, des délinquants asiatiques, qui représentent 5,8 %, des délinquants autres ou inconnus, qui représentent 5,2 %, et des délinquants hispaniques, qui représentent 1,1 %. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- La population de délinquants sous responsabilité fédérale se diversifie de plus en plus, comme en témoigne la diminution du pourcentage de délinquants blancs (56,3 % en 2017-2018, comparativement à 51,8 % en 2021-2022). De 2017-2018 à 2021-2022, la population de délinquants autochtones a augmenté de 4,8 %, (passant de 5 572 à 5 804).
- En 2021-2022, les délinquants autochtones représentaient 28,1 % de la population totale de délinquants sous responsabilité du SCC, et 30,0 % des admissions dans les établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt.
Remarques de la figure C13
La catégorie « Autochtones » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Inuits, Innus, Métis ou Indiens de l’Amérique du Nord.
La catégorie « Asiatiques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Arabes, Arabes de l’Asie de l’Ouest, Asiatiques de l’Est et du Sud-Est, Asiatiques du Sud, Asiatiques de l’Ouest, Asiatiques (inclut les ressortissants de l’Asie de l’Est, de l’Asie du Sud-Est, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Ouest ainsi que les autres Asiatiques), Chinois, Indiens d’Asie, Philippins, Japonais, Coréens, Sud-Asiatiques et Sud-est-Asiatiques.
La catégorie « Hispaniques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Espagnols et Latino-Américains.
La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Noirs.
La catégorie « Blancs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Blancs.
La catégorie « Autres/Inconnue » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Français européens, des ressortissants de l’Europe de l’Est, de l’Europe du Nord, de l’Europe du Sud et de l’Europe de l’Ouest, d’origine multiraciale/ethnique, Océaniens, des ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne, des délinquants qui ne sont pas en mesure de s’identifier à une race, des délinquants d’autres races et des délinquants de race inconnue.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice financier. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2021-2022 | |||
---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |
Blancs | 13 072 | 56,3 | 10 772 | 51,8 |
Autochtones | 5 572 | 24,0 | 5 840 | 28,1 |
Premières Nations |
3 750 | 16,1 | 4 002 | 19,2 |
Métis |
1 619 | 7,0 | 1 661 | 8,0 |
Inuit |
203 | 0,9 | 177 | 0,9 |
Noirs | 1 700 | 7,3 | 1 679 | 8,1 |
Asiatiques | 1 268 | 5,5 | 1 210 | 5,8 |
Asiatiques |
377 | 1,6 | 371 | 1,8 |
Arabes |
189 | 0,8 | 188 | 0,9 |
Arabes/Asie de l’Ouest |
171 | 0,7 | 151 | 0,7 |
Asie du Sud-Est |
196 | 0,8 | 166 | 0,8 |
Asie du Sud |
126 | 0,5 | 144 | 0,7 |
Chinois |
97 | 0,4 | 91 | 0,4 |
Philippins |
75 | 0,3 | 72 | 0,3 |
Indes orientales |
13 | 0,1 | 13 | 0,1 |
Coréens |
16 | 0,1 | 9 | 0,0 |
Japonais |
8 | 0,0 | 5 | 0,0 |
Hispaniques | 245 | 1,1 | 220 | 1,1 |
Latino-américains |
238 | 1,0 | 216 | 1,0 |
Hispaniques |
7 | 0,0 | 4 | 0,0 |
Autres/inconnue | 1 366 | 5,9 | 1 086 | 5,2 |
Total | 23 223 | 100,0 | 20 807 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C13
La catégorie « Blancs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Blancs.
La catégorie « Autochtones » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Inuits, Innus, Métis ou Indiens de l’Amérique du Nord.
La catégorie « Noirs » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Noirs.
La catégorie « Asiatiques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Arabes, Arabes de l’Asie de l’Ouest, Asiatiques de l’Est et du Sud-Est, Asiatiques du Sud, Asiatiques de l’Ouest, Asiatiques, Chinois, Indiens d’Asie, Philippins, Japonais, Coréens, Sud-Asiatiques et Sud-est-Asiatiques.
La catégorie « Autres/Inconnue » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Français européens, des ressortissants de l’Europe de l’Est, de l’Europe du Nord, de l’Europe du Sud et de l’Europe de l’Ouest, d’origine multiraciale/ethnique, Océaniens, des ressortissants des îles britanniques, des Caraïbes et de l’Afrique subsaharienne, des délinquants qui ne sont pas en mesure de s’identifier à une race, des délinquants d’autres races et des délinquants de race inconnue.
La catégorie « Hispaniques » comprend les délinquants qui s’identifient comme étant Hispaniques et Latino-Américains.
Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice financier. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Nombre de victimes inscrites selon la race

Description de l'image
Graphique à barres illustrant le nombre de victimes inscrites par race au cours de l’exercice 2021-2022. Il y avait 5 714 victimes enregistrées de race inconnue, 2 255 victimes enregistrées chez les Blancs, 187 victimes enregistrées chez les Autochtones, 119 victimes enregistrées chez les Asiatiques, 102 victimes enregistrées qui n’ont pas voulu fournir d’informations sur leur race, 81 victimes enregistrées d’autres race(s) non répertoriées, 67 victimes enregistrées chez les Noirs, et 12 victimes enregistrées chez les hispaniques. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- La plupart des victimes inscrites (66,9 %) étaient de race inconnue. Plus d’un quart des victimes inscrites (26,4 %) se sont identifiées comme blanches.
Remarques de la figure C14
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement des renseignements sur le délinquant qui leur a causé du tort. Si elles ont été victimes d’un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, elles doivent s’inscrire en tant que victimes auprès de Service correctionnel Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des renseignements ou avoir accès aux services. L’inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition d’une victime établie par la loi avant de partager des renseignements protégés relatifs au délinquant. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites auprès du SCC afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
La différence entre le nombre total de victimes inscrites et le nombre de victimes qui ont dévoilé volontairement leur race est le résultat du fait que certaines victimes ont choisi de ne pas déclarer leur race ou que leur race est inconnue du SCC. Le taux de réponse relative à la race des victimes est resté stable au cours des trois derniers exercices.
Le nombre total de victimes pour lesquelles le SCC a déclaré des données sur la race pour 2021-2022 est de 2 823, contre 5 714 pour les personnes inconnues, ce qui signifie que le SCC dispose de données autodéclarées sur la race pour moins d’un tiers des victimes inscrites. Ces statistiques ne représentent donc pas l’intégralité des victimes inscrites.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice financier. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Blancs | 2 721 | 33,8 | 2 487 | 29,3 | 2 382 | 26,9 | 2 241 | 25,8 | 2 255 | 26,4 |
Autochtones | 191 | 2,4 | 182 | 2,1 | 181 | 2,0 | 180 | 2,1 | 187 | 2,2 |
Premières Nations |
134 | 1,7 | 128 | 1,5 | 122 | 1,4 | 115 | 1,3 | 118 | 1,4 |
Métis |
31 | 0,4 | 30 | 0,4 | 34 | 0,4 | 38 | 0,4 | 43 | 0,5 |
Inuit |
26 | 0,3 | 24 | 0,3 | 25 | 0,3 | 27 | 0,3 | 26 | 0,3 |
Noirs | 77 | 1,0 | 75 | 0,9 | 77 | 0,9 | 72 | 0,8 | 67 | 0,8 |
Asiatiques | 129 | 1,6 | 109 | 1,3 | 107 | 1,2 | 110 | 1,3 | 119 | 1,4 |
Arabes/Asiatiques de l’Ouest |
16 | 0,2 | 16 | 0,2 | 14 | 0,2 | 13 | 0,1 | 14 | 0,2 |
Asiatiques de l’Est et du Sud-Est |
30 | 0,4 | 26 | 0,3 | 30 | 0,3 | 33 | 0,4 | 35 | 0,4 |
Asiatiques du Sud |
39 | 0,5 | 24 | 0,3 | 22 | 0,2 | 21 | 0,2 | 25 | 0,3 |
Chinois |
33 | 0,4 | 34 | 0,4 | 34 | 0,4 | 35 | 0,4 | 36 | 0,4 |
Philippins |
8 | 0,1 | 7 | 0,1 | 5 | 0,1 | 4 | 0,0 | 4 | 0,0 |
Japonais |
2 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 3 | 0,0 | 4 | 0,0 |
Coréens |
1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 | 1 | 0,0 |
Hispaniques | 15 | 0,2 | 16 | 0,2 | 14 | 0,2 | 14 | 0,2 | 12 | 0,1 |
Latino-américains |
15 | 0,2 | 16 | 0,2 | 14 | 0,2 | 14 | 0,2 | 12 | 0,1 |
Autres | 66 | 0,8 | 65 | 0,8 | 68 | 0,8 | 71 | 0,8 | 81 | 0,9 |
Ne veut pas répondre | 39 | 0,5 | 42 | 0,5 | 45 | 0,5 | 51 | 0,6 | 102 | 1,2 |
Inconnu | 4 803 | 59,7 | 5 501 | 64,9 | 5 983 | 67,6 | 5 956 | 68,5 | 5 714 | 66,9 |
Total | 8 041 | 100,0 | 8 477 | 100,0 | 8 857 | 100,0 | 8 695 | 100,0 | 8 537 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C14
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement des renseignements sur le délinquant qui leur a causé du tort. Si elles ont été victimes d’un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, elles doivent s’inscrire en tant que victimes auprès de Service correctionnel Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des renseignements ou avoir accès aux services. L’inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition d’une victime établie par la loi avant de partager des renseignements protégés relatifs au délinquant. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les données démographiques ont été dévoilées volontairement par les victimes qui se sont inscrites auprès du SCC afin de recevoir des renseignements au sujet du délinquant qui leur a causé un préjudice. Les renseignements ne représentent pas les victimes qui n’ont pas été en contact avec le SCC ou celles qui choisissent de ne pas s’inscrire.
La différence entre le nombre total de victimes inscrites et le nombre de victimes qui ont dévoilé volontairement leur race est le résultat du fait que certaines victimes ont choisi de ne pas déclarer leur race ou que leur race est inconnue du SCC. Le taux de réponse relative à la race des victimes est resté stable au cours des trois derniers exercices.
Le nombre total de victimes pour lesquelles le SCC a déclaré des données sur la race pour 2021-2022 est de 2 823, contre 5 714 pour les personnes inconnues, ce qui signifie que le SCC dispose de données autodéclarées sur la race pour moins d’un tiers des victimes inscrites. Ces statistiques ne représentent donc pas l’intégralité des victimes inscrites.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice financier. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Population de délinquants dans les établissements du SCC selon la religion

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Graphique à barres illustrant le pourcentage de la population de délinquants totale du Service correctionnel du Canada selon l’identification religieuse au cours de l’exercice 2021-2022. Les délinquants chrétiens représentaient 41,8 % de la population de délinquants; l’appartenance religieuse de 19,1 % des délinquants n’était pas connue; les délinquants sans appartenance religieuse représentaient 15 % des délinquants; les délinquants musulmans représentent 7,8 %; les délinquants déclarant suivre les enseignements de la spiritualité autochtone traditionnelle représentaient 7 %; les délinquants de la catégorie « autres religions » représentaient 2,7 %; les délinquants bouddhistes représentaient 2 %; les délinquants wiccans et païens représentaient 1,5 %; les délinquants juifs représentaient 1,2 % des cas; les délinquants sikhs représentaient 0,8 % des cas; les délinquants rastafariens représentaient 0,8 % des cas; et les délinquants hindous représentaient 0,3 %. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- On trouve diverses confessions religieuses dans la population de délinquants. Même si le pourcentage de délinquants qui se disent chrétiens continue de représenter la majorité, il a diminué de 49,5 % en 2017‑2018 à 41,8 % en 2021-2022.
- La religion de 19,1 % des délinquants demeure inconnue, et 15,0 % des délinquants ont affirmé ne pratiquer aucune religion.
- Les groupes religieux ont été modifiés depuis la publication de 2018 pour refléter les mêmes groupes que ceux définis par Statistique Canada.
Remarques de la figure C15
Il convient d’interpréter ces données avec prudence parce qu’elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d’incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana.
La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l’Alliance chrétienne et missionnaire, l’Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l’Église apostolique nouvelle, l’Église chrétienne apostolique, l’Église chrétienne réformée, l’Église communautaire métropolitaine, l’Église de Dieu, l’Église de Dieu de Philadelphie, l’Église de Dieu universelle, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l’Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l’Église épiscopale d’Angleterre, l’Église évangélique, l’Église évangélique libre, l’Église libre réformée, l’Église méthodiste libre, l’Église missionnaire évangélique, l’Église réformée canadienne, l’Église réformée hollandaise, l’Église réformée néerlandaise, l’Église réformée unie, l’Église unie, l’Évangile de l’union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l’Iglesia ni cristo, l’International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les juifs messianiques, les méthodistes, la Mission de l’Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d’Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n’ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens.
La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga.
La catégorie « Juifs » inclut l’Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes.
La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme.
La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens.
La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs.
La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d’inspiration catholique, la spiritualité autochtone d’inspiration protestante, la spiritualité d’inspiration catholique des Indiens d’Amérique, la spiritualité d’inspiration protestante des Indiens d’Amérique et la spiritualité des Indiens d’Amérique.
La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans.
La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l’eckankar, l’Église de l’Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres.
La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les gnostiques, les humanistes et les délinquants qui n’ont aucune appartenance religieuse.
La catégorie « Inconnue » inclut les délinquants dont la religion est inconnue, n’était pas mentionnée, ainsi que les délinquants qui n’ont pas indiqué leur religion. Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2021-2022 | |||
---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | |
Bouddhistes | 508 | 2,2 | 425 | 2,0 |
Chrétiens | 11 503 | 49,5 | 8 688 | 41,8 |
Hindous | 63 | 0,3 | 59 | 0,3 |
Juifs | 220 | 0,9 | 252 | 1,2 |
Musulmans | 1 539 | 6,6 | 1 627 | 7,8 |
Rastafariens | 178 | 0,8 | 158 | 0,8 |
Sikhs | 188 | 0,8 | 170 | 0,8 |
Spiritualité traditionnelle autochtone | 1 338 | 5,8 | 1 465 | 7,0 |
Wiccans/Païens | 318 | 1,4 | 306 | 1,5 |
Autre religion | 442 | 1,9 | 561 | 2,7 |
Aucune appartenance religieuse | 3 480 | 15,0 | 3 117 | 15,0 |
Inconnue | 3 446 | 14,8 | 3 979 | 19,1 |
Total | 23 223 | 100,0 | 20 807 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C15
Il convient d’interpréter ces données avec prudence parce qu’elles sont basées sur des renseignements fournis par les délinquants eux-mêmes durant leur période d’incarcération et que les catégories ne sont pas exhaustives.
La catégorie « Bouddhistes » inclut les bouddhistes, les bouddhistes de Mahayana, les bouddhistes de Theravada et les bouddhistes de Vajrayana.
La catégorie « Chrétiens » inclut les amish, les anglicans (Église anglicane), les adventistes du septième jour, l’Alliance chrétienne et missionnaire, l’Armée du Salut, les Assemblées de Dieu, les baptistes, les catholiques assyriens chaldéens, les catholiques grecs, les catholiques romains, les catholiques ukrainiens, les catholiques n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les charismatiques, les chrétiens n’ayant pas précisé leur confession religieuse, les christadelphes, la Communauté du Christ, la Communion internationale dans la grâce, la Congrégation chrétienne, les doukhobors, l’Église apostolique nouvelle, l’Église chrétienne apostolique, l’Église chrétienne réformée, l’Église communautaire métropolitaine, l’Église de Dieu, l’Église de Dieu de Philadelphie, l’Église de Dieu universelle, l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, l’Église du Christ scientiste, les Églises du Christ/Églises chrétiennes, l’Église épiscopale d’Angleterre, l’Église évangélique, l’Église évangélique libre, l’Église libre réformée, l’Église méthodiste libre, l’Église missionnaire évangélique, l’Église réformée canadienne, l’Église réformée hollandaise, l’Église réformée néerlandaise, l’Église réformée unie, l’Église unie, l’Évangile de l’union, les Frères dans le Christ, les Frères de Plymouth ou Frères chrétiens, les huttériens, l’Iglesia ni cristo, l’International Church of the Foursquare Gospel, les luthériens, les maronites, les melkites, les mennonites, les juifs messianiques, les méthodistes, la Mission de l’Esprit Saint, les moraves, les mormons (Saints des derniers jours), les nazaréens, les orthodoxes/apostoliques arméniens, les orthodoxes bulgares, les orthodoxes chrétiens, les orthodoxes coptes, les orthodoxes d’Antioche, les orthodoxes éthiopiens, les orthodoxes grecs, les orthodoxes macédoniens, les orthodoxes roumains, les orthodoxes russes, les orthodoxes serbes, les orthodoxes syriens/syriaques, les orthodoxes ukrainiens, les pentecôtistes, les presbytériens, les protestants n’ayant pas précisé leur confession religieuse, la Science chrétienne, les shakers, la Société des amis (Quakers), les swedenborgiens (Nouvelle Église), les témoins de Jéhovah, la Vineyard Christian Fellowship et les wesleyens.
La catégorie « Hindous » inclut les hindous et les adeptes du Siddha Yoga.
La catégorie « Juifs » inclut l’Église juive réformée, le judaïsme et les juifs orthodoxes.
La catégorie « Musulmans » inclut les musulmans et les adeptes du soufisme.
La catégorie « Rastafariens » inclut les rastafariens.
La catégorie « Sikhs » inclut les sikhs.
La catégorie « Spiritualité autochtone traditionnelle » inclut la spiritualité autochtone, la spiritualité autochtone d’inspiration catholique, la spiritualité autochtone d’inspiration protestante, la spiritualité d’inspiration catholique des Indiens d’Amérique, la spiritualité d’inspiration protestante des Indiens d’Amérique et la spiritualité des Indiens d’Amérique.
La catégorie « Wiccans/païens » inclut les asatruars païens, le druidisme païen, les païens et les wiccans.
La catégorie « Autre religion » inclut le bahaïsme, la Conscience de Krishna, l’eckankar, l’Église de l’Unification, les gnostiques, le jaïnisme, les libres penseurs, la méditation transcendantale, le Nouvel Âge, la Nouvelle Pensée-Unité-Science religieuse, les panthéistes, la Rose-Croix, les satanistes, les scientologues, les shintoïstes, les spiritualistes, les taoïstes, les unitariens, le visnabha, les zoroastriens et autres.
La catégorie « Aucune appartenance religieuse » désigne les agnostiques, les athées, les gnostiques, les humanistes et les délinquants qui n’ont aucune appartenance religieuse.
La catégorie « Inconnue » inclut les délinquants dont la religion est inconnue, n’était pas mentionnée, ainsi que les délinquants qui n’ont pas indiqué leur religion. Les données reflètent tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
En raison de l’arrondissement, il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas à 100 %.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants du SCC selon l’auto-identification comme autochtone ou non autochtone

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant la proportion de délinquants autochtones et non autochtones auto‑identifiés en détention de l’exercice 2012-2013 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Le pourcentage de délinquants autochtones qui s’identifient comme tels a diminué depuis l’exercice 2011-2012, affichant une légère hausse au cours de l’exercice 2018-2019, pour s’établir à 71,5 %, pour ensuite terminer à son plus bas niveau, soit 67,4 %, au cours de l’exercice 2020-2021, avant d’augmenter légèrement au cours de 2021-2022, pour s’établir à 69,9 %. Le pourcentage de délinquants non autochtones qui s’identifient comme tels a diminué de façon constante jusqu’à l’exercice 2020-2021 pour s’établir à 54,8 %, avant d’augmenter légèrement pour atteindre 56,3 en 2021-2022. Les données complètes sont immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2021-2022, le pourcentage de délinquants autochtones en détention (69,0 %) était supérieur de 13,5 % au pourcentage enregistré chez les délinquants non autochtones en détention (55,5 %).
- Les femmes autochtones totalisent 49,5 % de toutes les femmes en détention, tandis que les hommes autochtones représentent 31,8 % de tous les hommes en détention.
- En 2021-2022, les délinquants autochtones représentaient 28,1 % de la population totale de délinquants.
- Selon le tableau C16, les délinquants autochtones représentaient 32,7 % de la population carcérale et 21,4 % de la population communautaire en 2021-2022.
Remarques de la figure C16
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
La population de délinquants dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
L’identité autochtone est autodéclarée. La catégorie « Non autochtones » comprend les délinquants qui ne s’identifient pas comme autochtones. Voir le tableau C9 pour la race autodéclarée de la population carcérale du SCC.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
En détention | Sous surveillance dans la collectivité | Total | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | ||||
Hommes | 2017-2018 | Autochtones | 3 647 | 71,4 | 1 464 | 28,6 | 5 111 |
Non Autochtones | 9 769 | 58,4 | 6 946 | 41,6 | 16 715 | ||
Total | 13 416 | 61,5 | 8 410 | 38,5 | 21 826 | ||
2018-2019 | Autochtones | 3 877 | 71,5 | 1 548 | 28,5 | 5 425 | |
Non Autochtones | 9 571 | 57,6 | 7 036 | 42,4 | 16 607 | ||
Total | 13 448 | 61,0 | 8 584 | 39,0 | 22 032 | ||
2019-2020 | Autochtones | 3 855 | 69,6 | 1 684 | 30,4 | 5 539 | |
Non Autochtones | 9 177 | 56,8 | 6 966 | 43,2 | 16 143 | ||
Total | 13 032 | 60,1 | 8 650 | 39,9 | 21 682 | ||
2020-2021 | Autochtones | 3 646 | 68,5 | 1 678 | 31,5 | 5 324 | |
Non Autochtones | 8 132 | 54,8 | 6 718 | 45,2 | 14 850 | ||
Total | 11 778 | 58,4 | 8 396 | 41,6 | 20 174 | ||
2021-2022 | Autochtones | 3 737 | 69,9 | 1 613 | 30,1 | 5 350 | |
Non Autochtones | 8 003 | 56,3 | 6 223 | 43,7 | 14 226 | ||
Total | 11 740 | 60,0 | 7 836 | 40,0 | 19 576 | ||
Femmes | 2017-2018 | Autochtones | 270 | 58,6 | 191 | 41,4 | 461 |
Non Autochtones | 406 | 43,4 | 530 | 56,6 | 936 | ||
Total | 676 | 48,4 | 721 | 51,6 | 1 397 | ||
2018-2019 | Autochtones | 291 | 59,5 | 198 | 40,5 | 489 | |
Non Autochtones | 410 | 43,5 | 533 | 56,5 | 943 | ||
Total | 701 | 49,0 | 731 | 51,0 | 1 432 | ||
2019-2020 | Autochtones | 279 | 57,3 | 208 | 42,7 | 487 | |
Non Autochtones | 406 | 43,7 | 523 | 56,3 | 929 | ||
Total | 685 | 48,4 | 731 | 51,6 | 1 416 | ||
2020-2021 | Autochtones | 267 | 55,2 | 217 | 44,8 | 484 | |
Non Autochtones | 351 | 41,2 | 500 | 58,8 | 851 | ||
Total | 618 | 46,3 | 717 | 53,7 | 1 335 | ||
2021-2022 | Autochtones | 291 | 59,4 | 199 | 40,6 | 490 | |
Non Autochtones | 297 | 40,1 | 444 | 59,9 | 741 | ||
Total | 588 | 47,8 | 643 | 52,2 | 1 231 | ||
Un autre sexe | 2019-2020 | Autochtones | 1 | 100,0 | 0 | 0,0 | 1 |
Non Autochtones | 2 | 66,7 | 1 | 33,3 | 3 | ||
Total | 3 | 75,0 | 1 | 25,0 | 4 | ||
2020-2021 | Autochtones | 1 | 100,0 | 0 | 0,0 | 1 | |
Non Autochtones | 2 | 100,0 | 0 | 0,0 | 2 | ||
Total | 3 | 100,0 | 0 | 0,0 | 3 | ||
2021-2022 | Autochtones | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Non Autochtones | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
Total | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C16
Les résultats pour les délinquants qui se sont dit d’un autre sexe n’étaient pas disponibles avant 2019-2020.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
La population de délinquants dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
L’identité autochtone est autodéclarée. La catégorie « Non autochtones » comprend les délinquants qui ne s’identifient pas comme autochtones. Voir le tableau C9 pour la race autodéclarée de la population carcérale du SCC.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants sous détention dans un établissement du SCC selon la cote de sécurité

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Graphique à barres comparant le pourcentage de délinquants en détention dans un établissement du Service correctionnel du Canada selon la classification des risques de sécurité et le caractère autochtone pour l’exercice 2021-2022. Les établissements à sécurité minimale comptaient moins de délinquants autochtones, soit 15 %, que de délinquants non autochtones, soit 21,7 %. Les établissements à sécurité moyenne comptaient le plus grand nombre de délinquants dans les deux catégories d’identité. Les établissements à sécurité moyenne comptaient une plus grande proportion de délinquants autochtones, soit 69,4 %, que de délinquants non autochtones, soit 65,2 %. Enfin, les établissements à sécurité maximale comptaient également plus de délinquants autochtones, soit 15,6 %, que de délinquants non autochtones, soit 13,1 %. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2021-2022, deux tiers (66,6 %) des délinquants avaient une cote de sécurité moyenne. Les délinquants autochtones étaient plus susceptibles de se voir attribuer une cote de sécurité moyenne ou maximale que les délinquants non autochtones.
- En comparaison avec les délinquants non autochtones, un plus faible pourcentage de délinquants autochtones étaient dits « à sécurité minimale » (15,0 % par rapport à 21,7 %), alors qu’un plus grand pourcentage d’entre eux étaient dits « à sécurité moyenne » (69,4 % par rapport à 65,2 %) et « à sécurité maximale » (15,6 % par rapport à 13,1 %).
Remarques de la figure C17
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l’exercice 2021-2022. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Cote de sécurité | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
Minimale | 564 | 15,0 | 1 622 | 21,7 | 2 186 | 19,5 |
Moyenne | 2 601 | 69,4 | 4 867 | 65,2 | 7 468 | 66,6 |
Maximale | 585 | 15,6 | 974 | 13,1 | 1 559 | 13,9 |
Total | 3 750 | 100,0 | 7 463 | 100,0 | 11 213 | 100,0 |
Pas encore déterminée | 278 | 100,0 | 837 | 100,0 | 1 115 | 100,0 |
Total | 4 028 | 8 300 | 12 328 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C17
La catégorie « Pas encore déterminée » inclut les délinquants auxquels on n’a pas encore assigné de cote de sécurité.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Les données représentent les décisions concernant les cotes de sécurité des délinquants à la fin de l’exercice 2021-2022. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Admissions dans un établissement fédéral en raison d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page * : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre de délinquants admis dans un établissement en vertu d’un mandat de dépôt dans des établissements fédéraux avec peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée de l’exercice 2012-2013 jusqu’à l’exercice 2021‑2022. Au fil du temps, le nombre d’admissions des délinquants non autochtones a été plus élevé que celui des délinquants autochtones. Les délinquants non autochtones ont commencé par 117 admissions au cours de l’exercice 2012-2013, pour atteindre un sommet de 148 admissions au cours de l’exercice 2017-2018, pour ensuite chuter à leur plus bas niveau, soit 62 admissions au cours de l’exercice 2020-2021, et augmenter de nouveau pour atteindre 97 admissions en 2021-2022. Les délinquants autochtones ont enregistré 53 admissions au cours de l’exercice 2012-2013, pour ensuite passer à 42 admissions au cours de l’exercice 2014-2015, pour ensuite passer à 53 admissions au cours de l’exercice 2015-2016, pour ensuite chuter brièvement à 48 admissions au cours de l’exercice 2016‑2017, pour atteindre un sommet de 83 admissions au cours de l’exercice 2017-2018, pour ensuite chuter graduellement à 27 admissions au cours de l’exercice 2020-2021, puis augmenter de nouveau pour atteindre 55 admissions au cours de 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2012-2013 à 2021-2022, le nombre de délinquants admis dans des établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour y purger une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page * a diminué de 10,6 %, passant de 170 à 152. Une grande partie de cette diminution s’est produite entre 2019-2020 et 2020-2021.
- En 2021-2022, le nombre de délinquants admis dans des établissements du SCC en vertu d’un mandat de dépôt pour y purger une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page * a augmenté de 70,8 %, passant de 89 à 152 comparativement à 2020-2021.
- À la fin de 2021-2022, un total de 3 574 délinquants purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page *. De ce nombre, 3 452 (96,6 %) étaient des hommes et 122 (3,4 %) étaient des femmes; 1 031 (28,8 %) étaient des autochtones et 2 543 (71,2 %) étaient des non autochtones.
- À la fin de 2021-2022, 27,8 % des délinquants purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminéeNote de bas de page *. De ce groupe, 61,7 % étaient en détention et 38,3 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
Remarques de la figure C18
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Ce tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée.
Les données indiquent le nombre de délinquants actifs à la fin de chaque exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Délinquants autochtones | Délinquants non autochtones | Total | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
2012-2013 | 6 | 47 | 53 | 2 | 115 | 117 | 8 | 162 | 170 |
2013-2014 | 7 | 45 | 52 | 7 | 116 | 123 | 14 | 161 | 175 |
2014-2015 | 1 | 41 | 42 | 8 | 118 | 126 | 9 | 159 | 168 |
2015-2016 | 5 | 48 | 53 | 6 | 127 | 133 | 11 | 175 | 186 |
2016-2017 | 2 | 46 | 48 | 11 | 126 | 137 | 13 | 172 | 185 |
2017-2018 | 6 | 77 | 83 | 12 | 136 | 148 | 18 | 213 | 231 |
2018-2019 | 7 | 56 | 63 | 3 | 127 | 130 | 10 | 183 | 193 |
2019-2010 | 1 | 49 | 50 | 8 | 125 | 133 | 9 | 174 | 183 |
2010-2021 | 2 | 25 | 27 | 0 | 62 | 62 | 2 | 87 | 89 |
2021-2022 | 4 | 51 | 55 | 4 | 93 | 97 | 8 | 144 | 152 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C18
Une admission en vertu d’un mandat de dépôt est une nouvelle admission dans un établissement fédéral qui découle de la décision d’un tribunal.
Ces chiffres correspondent au nombre total d’admissions enregistrées dans les établissements fédéraux et les pavillons de ressourcement durant chaque exercice et peuvent être supérieurs aux nombres réels de délinquants admis, puisqu’un délinquant peut être incarcéré plusieurs fois dans une année.
Il existe un décalage dans la saisie des données sur les admissions dans le Système de gestion des délinquant(e)s du SCC. Les chiffres des admissions pour l’exercice le plus récent étaient sous-déclarés de 200 à 400 au moment de l’extraction des données de fin d’année. Des chiffres plus précis seront publiés dans la prochaine publication. Pour toute analyse des tendances, la prudence est de mise lorsque les données de l’exercice le plus récent sont utilisées.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Ce tableau comprend à la fois les données sur les condamnés à perpétuité et celles sur les délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Ce tableau regroupe les délinquants purgeant une peine d'emprisonnement à perpétuité et les délinquants purgeant une peine d'une durée indéterminée.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Proportion de délinquants qui purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée

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Illustration à barres de la proportion de délinquants ayant reçu une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée au cours de l’exercice 2021‑2022. Parmi les peines prononcées à la population de délinquants totale au cours de l’exercice 2021-2022, les délinquants condamnés à des peines d’emprisonnement à perpétuité et/ou d’une durée indéterminée représentaient 27,8 % des peines prononcées. Cela comprend 24,5 % de peines d’emprisonnement à perpétuité, 3,2 % de peines d’emprisonnement d’une durée indéterminée et 0,1 % de peines d’emprisonnement à perpétuité et de peines d’emprisonnement d’une durée indéterminée. Les peines d’une durée déterminée représentaient 72,2 % des peines prononcées. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de 2021-2022, on dénombrait 5 792 délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Cela représente 27,8 % de la population totale de délinquants. La majorité (61,7 %) de ces délinquants étaient en détention. Sur les 2 218 délinquants qui purgeaient une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d’une durée indéterminée dans la communauté sous surveillance, la majorité (79,4 %) purgeait une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre au deuxième degré.
- On comptait 20 délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité et d’une durée indéterminée.
- Un total de 666 délinquants purgent une peine indéterminée par suite d’une déclaration spéciale. Les 5 106 autres délinquants n’ont pas fait l’objet d’une déclaration spéciale, mais purgent une peine d’emprisonnement à perpétuité.
- Sur les 656 délinquants dangereux purgeant une peine d’emprisonnement d’une durée indéterminée, 93,0 % étaient incarcérés et 7,0 % étaient sous surveillance dans la collectivité.
- En revanche, 44,4 % des 9 délinquants sexuels dangereux étaient incarcérés, et le repris de justice était sous surveillance dans la collectivité (dans ce tableau, un repris de justice est inclus dans le groupe des délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée; ce délinquant récidiviste était aussi sous surveillance dans la collectivité).
Remarques de la figure C19
Une peine d’emprisonnement à perpétuité et une peine d’une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l’emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu’un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d’une demande en ce sens. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Population totale de délinquants | En détention dans un établ. du SCC | Sous surveillance dans la collectivité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
En détention | En semi-liberté | En liberté cond. totale | AutresNote de bas de page *** | |||
Délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité pour : | Nbre | % | ||||
Meurtre au 1er degré |
1 303 | 6,3 | 986 | 78 | 239 | 0 |
Meurtre au 2e degré |
3 613 | 17,4 | 1 853 | 239 | 1 521 | 0 |
Autres infractionsNote de bas de page * |
190 | 0,9 | 104 | 11 | 75 | 0 |
Total | 5 106 | 24,5 | 2 943 | 328 | 1 835 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée* à la suite d’une déclaration spéciale : | ||||||
Délinquant dangereux |
656 | 3,2 | 610 | 22 | 24 | 0 |
Délinquant sexuel dangereux |
9 | 0,0 | 4 | 1 | 4 | 0 |
Repris de justice |
1 | 0,0 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Total | 666 | 3,2 | 614 | 23 | 29 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d’une durée indéterminée (à la suite d’une déclaration spéciale) et une peine d’emprisonnement à perpétuité (à la suite d’une infraction) | 20 | 0,1 | 17 | 1 | 2 | 0 |
Nombre total de délinquants purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité et/ou une peine d’une durée indéterminée | 5 792 | 27,8 | 3 574 | 352 | 1 866 | 0 |
Délinquants purgeant une peine d’une durée déterminéeNote de bas de page ** | 15 014 | 72,2 | 8 754 | 1 039 | 2 258 | 2 963 |
TotalNote de bas de page **** | 20 806 | 100,0 | 12 328 | 1 391 | 4 124 | 2 963 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C19
Une peine d’emprisonnement à perpétuité et une peine d’une durée indéterminée peuvent toutes deux entraîner une incarcération à vie, mais elles sont différentes. La première est une peine de détention à vie imposée par un juge au moment du prononcé de la sentence, par exemple pour meurtre, alors que l’emprisonnement pour une période indéterminée est la conséquence de la décision que prend un tribunal de déclarer qu’un délinquant est un délinquant dangereux, après étude d’une demande en ce sens. Les termes « délinquant sexuel dangereux » et « repris de justice » ont été remplacés par les dispositions législatives sur les « délinquants dangereux » en 1977.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Pourcentage de la population totale de délinquants purgeant une peine pour avoir commis une infraction avec violence

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Graphique à barres illustrant le pourcentage de la population de délinquants totale qui purgent une peine pour une infraction avec violence, pour les identités autochtones et non autochtones, au cours de l’exercice 2021-2022. Il y avait un pourcentage plus élevé de délinquants non autochtones pour les meurtres du premier degré, les meurtres du deuxième degré et les infractions visées à l’annexe II. Pendant ce temps, le pourcentage de délinquants autochtones qui ont commis des infractions visées à l’annexe I et des infractions qui ne sont pas visées par l’annexe était plus élevé. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2021-2022, les délinquants autochtones étaient plus susceptibles de purger une peine pour une infraction avec violence (81,1 % des délinquants autochtones purgeaient une peine pour une infraction avec violence, par rapport à 73,8 % des délinquants non autochtones).
- En ce qui concerne les femmes, 67,3 % des délinquantes autochtones purgeaient une peine pour une infraction avec violence, par rapport à 52,5 % des délinquantes non autochtones.
- Du nombre total de délinquants qui purgeaient une peine pour meurtre, 4,8 % étaient des femmes et 23,8 % étaient des autochtones.
- Un plus grand pourcentage de délinquants autochtones purgeait une peine pour une infraction prévue à l’annexe I (60,9 %), comparativement aux délinquants non autochtones (48,6 %).
- La proportion des délinquants autochtones qui purgeaient une peine pour une infraction prévue à l’annexe II s’élevait à 9,1 %, comparativement à 17,1 % des délinquants non autochtones.
- Le pourcentage des femmes qui purgeaient une peine pour une infraction prévue à l’annexe II était de 28,0 %, comparativement à 14,1 % pour les hommes.
Remarques de la figure C20
Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions prévues à l’annexe I.
Les infractions prévues à l’annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres infractions avec violence, à l’exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions prévues à l’annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre ce genre d’infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l’infraction considérée comme la plus grave.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Catégorie des infractions | Autochtones | Non Autochtones | Total | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fem. | Hom. | Un autre sexe | Total | Fem. | Hom. | Un autre sexe | Total | Fem. | Hom. | Un autre sexe | Total | |
Meurtre au 1er degré | 11 | 256 | 0 | 267 | 43 | 1 008 | 0 | 1 051 | 54 | 1 264 | 0 | 1 318 |
% | 2,2 | 4,8 | 0 | 4,6 | 5,8 | 7,1 | 0 | 7,0 | 4,4 | 6,5 | 0 | 6,3 |
Meurtre au 2e degré | 72 | 840 | 0 | 912 | 114 | 2 612 | 0 | 2 726 | 186 | 3 452 | 0 | 3 638 |
% | 14,7 | 15,7 | 0 | 15,6 | 15,4 | 18,4 | 0 | 18,2 | 15,1 | 17,6 | 0 | 17,5 |
Annexe I | 247 | 3 311 | 0 | 3558 | 232 | 7 044 | 0 | 7 276 | 479 | 10 355 | 0 | 10 834 |
% | 50,4 | 61,9 | 0 | 60,9 | 31,3 | 49,5 | 0 | 48,6 | 38,9 | 52,9 | 0 | 52,1 |
Annexe II | 105 | 429 | 0 | 534 | 240 | 2 325 | 0 | 2 565 | 345 | 2 754 | 0 | 3 099 |
% | 21,4 | 8,0 | 0 | 9,1 | 32,4 | 16,3 | 0 | 17,1 | 28,0 | 14,1 | 0 | 14,9 |
Infr. non prévue aux annexes | 55 | 514 | 0 | 569 | 112 | 1 237 | 0 | 1 349 | 167 | 1 751 | 0 | 1 918 |
% | 11,2 | 9,6 | 0 | 9,7 | 15,1 | 8,7 | 0 | 9,0 | 13,6 | 8,9 | 0 | 9,2 |
Total | 490 | 5 350 | 0 | 5 840 | 741 | 14 226 | 0 | 14 967 | 1 231 | 19 576 | 0 | 20 807 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Rmearques du tableau C20
Les infractions avec violence comprennent le meurtre au premier degré, le meurtre au deuxième degré et les infractions prévues à l’annexe I.
Les infractions prévues à l’annexe I sont les infractions de nature sexuelle et les autres infractions avec violence, à l’exception des meurtres au premier et au deuxième degré (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Les infractions prévues à l’annexe II sont les infractions graves relatives aux drogues et les complots en vue de commettre ce genre d’infractions (voir la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition).
Dans les cas où le délinquant purge une peine pour plusieurs infractions, on a retenu l’infraction considérée comme la plus grave.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants autochtones sous la responsabilité du SCC

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Graphique linéaire illustrant la population de délinquants autochtones sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada entre l’exercice 2012-2013 et l’exercice 2021-2022. La population de délinquants autochtones totale a augmenté de façon constante, passant d’un peu moins de 5 000 délinquants au cours de l’exercice 2012-2013 à un sommet de 6 027 délinquants au cours de l’exercice 2019-2020, pour ensuite chuter progressivement à 5 840 délinquants au cours de l’exercice 2021-2022. Les délinquants autochtones en détention ont augmenté de façon constante, passant d’environ 3 600 délinquants au cours de l’exercice 2012-2013 à un sommet de 4 168 délinquants au cours de l’exercice 2018-2019, pour chuter à 3 914 délinquants au cours de l’exercice 2020-2021, puis augmenter à 4 028 délinquants en 2021-2022. Les délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité ont augmenté graduellement, passant d’un peu plus de 1 000 délinquants au cours de l’exercice 2012-2013 à un sommet de 1 895 délinquants au cours de l’exercice 2020-2021, puis à un léger recul pour atteindre 1 812 délinquants en 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci‑dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- De 2012-2013 à 2021-2022, le nombre de délinquants autochtones en détention a augmenté de 13,1 %, tandis que le nombre total de délinquants autochtones a augmenté de 21,7 % au cours de la même période.
- Le nombre de délinquantes autochtones en détention a constamment augmenté entre 2012-2013 et 2021-2022, il est passé de 203 à 291, ce qui représente une hausse de 43,3 %. Durant la même période, on a observé une augmentation de 11,3 % chez les hommes autochtones en détention, dont le nombre est passé de 3 358 à 3 737.
- De 2012-2013 à 2021-2022, le nombre de délinquants autochtones sous surveillance dans la collectivité a connu une hausse de 46,4 %, passant de 1 238 à 1 812. Les autochtones représentaient 21,4 % de la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité en 2021-2022.
Remarques de la figure C21
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l’Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants autochtones | Exercice | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2010 | 2020-2021 | 2021-2022 | ||
En détention | ||||||
Région de l’Atlantique | Hommes | 184 | 224 | 234 | 211 | 208 |
Femmes | 14 | 19 | 18 | 25 | 19 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région du Québec | Hommes | 392 | 449 | 370 | 352 | 389 |
Femmes | 11 | 16 | 13 | 14 | 19 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région de l’Ontario | Hommes | 534 | 558 | 612 | 528 | 606 |
Femmes | 43 | 50 | 49 | 53 | 60 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région des Prairies | Hommes | 1 879 | 1 955 | 1 968 | 1 925 | 1 943 |
Femmes | 163 | 158 | 152 | 127 | 156 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région du Pacifique | Hommes | 658 | 691 | 671 | 630 | 591 |
Femmes | 39 | 48 | 47 | 48 | 37 | |
Un autre sexe | ND | ND | 1 | 1 | 0 | |
Total national | Hommes | 3 647 | 3 877 | 3 855 | 3 646 | 3 737 |
Femmes | 270 | 291 | 279 | 267 | 291 | |
Un autre sexe | ND | ND | 1 | 1 | 0 | |
Total | 3 917 | 4 168 | 4 135 | 3 914 | 4 028 | |
Sous surveillance dans la collectivité | ||||||
Région de l’Atlantique | Hommes | 88 | 83 | 106 | 97 | 99 |
Femmes | 9 | 10 | 13 | 13 | 10 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région du Québec | Hommes | 181 | 162 | 182 | 182 | 150 |
Femmes | 6 | 9 | 8 | 9 | 6 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région de l’Ontario | Hommes | 231 | 239 | 277 | 291 | 304 |
Femmes | 29 | 31 | 28 | 34 | 39 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région des Prairies | Hommes | 645 | 720 | 750 | 756 | 687 |
Femmes | 111 | 113 | 119 | 123 | 103 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Région du Pacifique | Hommes | 319 | 344 | 369 | 352 | 373 |
Femmes | 36 | 35 | 40 | 38 | 41 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Total national | Hommes | 1 464 | 1 548 | 1 684 | 1 678 | 1 613 |
Femmes | 191 | 198 | 208 | 217 | 199 | |
Un autre sexe | ND | ND | 0 | 0 | 0 | |
Total | 1 655 | 1 746 | 1 892 | 1 895 | 1 812 | |
Total des délinquants en détention et dans la collectivité | 5,572 | 5,914 | 6 027 | 5 809 | 5 840 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C21
Les résultats pour les délinquants qui se sont dit d’un autre sexe n’étaient pas disponibles avant 2019-2020. « Non déclaré » est abrégé en « ND » dans ce tableau en raison du formatage.
La population totale de délinquants comprend tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire, les délinquants sous surveillance active et les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours.
Le groupe des délinquants en détention inclut tous les délinquants actifs incarcérés dans un établissement du SCC, les délinquants qui ont obtenu une permission de sortir d’un établissement du SCC, les délinquants en détention temporaire dans un établissement du SCC, et les délinquants en détention provisoire dans un établissement du SCC.
Le groupe des délinquants sous surveillance dans la collectivité inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée dans la collectivité, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Dans les statistiques régionales concernant le Service correctionnel du Canada, les données relatives aux territoires du Nord sont déclarées comme suit : celles du Nunavut sont incluses dans la région de l’Ontario, celles des Territoires du Nord-Ouest dans la région des Prairies, et celles du Yukon dans la région du Pacifique.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Nombre d’autorisations de transfèrement dans les unités d’intervention structurée au sein des établissements fédéraux

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Graphique linéaire illustrant le nombre d’autorisations de transfèrement vers des unités d’intervention structurée dans une institution fédérale de l’exercice 2019-2020 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Le nombre d’autorisations a augmenté, passant de 949 autorisations au cours de l’exercice 2019-2020, pour atteindre un sommet de 2 262 autorisations au cours de l’exercice 2020-2021, pour ensuite diminuer à 1 432 autorisations au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci‑dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre d’autorisations de transfèrement dans les unités d’intervention structurée au sein des établissements fédéraux a fluctué au cours des 3 dernières années. Au cours de l’exercice 2021-2022, il y a eu 1 432 autorisations de transfèrement dans les unités d’intervention structurée, soit une diminution de 36,7 % (passant de 2 262 à 1 432) par rapport à l’exercice précédent.
Remarques de la figure C22
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C22 de l’Aperçu statistique de 2021 présente les données sur l’isolement préventif. Les modifications apportées à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ont aboli l’isolement préventif à compter du 30 novembre 2019.
Exercice | Total |
---|---|
2019-2020 | 949 |
2020-2021 | 2 262 |
2021-2022 | 1 432 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C22
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C22 de l’Aperçu statistique de 2021 présente les données sur l’isolement préventif. Les modifications apportées à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ont aboli l’isolement préventif à compter du 30 novembre 2019.
Pourcentage de transferts réussis en dehors des unités d’intervention structurée au sein des établissements fédéraux

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Graphique linéaire illustrant le pourcentage de succès des unités d’intervention structurée entre l’exercice 2020-2021 et l’exercice 2021-2022. Les transfèrements ont augmenté, passant de 56,3 % au cours de l’exercice 2020-2021 à 66,4 % au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Parmi les 1 732 transferts en dehors des unités d’intervention structurée en 2021-2022, 66,4 % étaient réussis.
Remarques de la figure C23
Un transfert en dehors d’une unité d’intervention structurée est réussi si le détenu demeure dans la population générale pendant une période de 120 jours.
Les périodes de l’année déclarée correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C23 de l’Aperçu statistique de 2022 inclut des données sur l’isolement préventif. Les modifications apportées à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ont aboli l’isolement préventif à compter du 30 novembre 2019.
Exercice | Nombre de transferts réussis | Nombre de transferts non réussis | Nombre total de transferts | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
2020-2021 | 1 286 | 56,2 | 1 004 | 43,8 | 2 290 | 100,0 |
2021-2022 | 1 150 | 66,4 | 582 | 33,6 | 1 732 | 100,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C23
Un transfert en dehors d’une unité d’intervention structurée est réussi si le détenu demeure dans la population générale pendant une période de 120 jours.
Les périodes de l’année déclarée correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
La figure C23 de l’Aperçu statistique de 2022 inclut des données sur l’isolement préventif. Les modifications apportées à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ont aboli l’isolement préventif à compter du 30 novembre 2019.
Nombre de décès de délinquants en détention : tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire illustrant le nombre de décès de délinquants alors qu’ils étaient sous la garde des systèmes correctionnels fédéral, provinciaux et territoriaux, selon la cause du décès, de l’exercice 2012‑2013 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Le nombre total de décès varie entre 88 et 111 entre l’exercice 2012‑2013 et l’exercice 2019-2020, pour ensuite atteindre un sommet de 149 décès au cours de l’exercice 2019-2020 et chuter à 127 décès au cours de l’exercice 2021-2022. Les causes de décès classé dans la catégorie « Autres » correspondent étroitement à la tendance générale des décès de délinquants en détention, car elles constituent de loin la cause la plus courante de décès de délinquants. Le nombre de décès dans cette catégorie a commencé à 78 au cours de l’exercice 2012-2013, évoluant de manière irrégulière à la hausse et à la baisse la plupart des années, ce qui forme une tendance à l’augmentation progressive jusqu’à l’exercice 2020-2021, où le nombre de décès dans cette catégorie a fortement augmenté pour atteindre 117 décès cette année-là, puis a légèrement diminué pour atteindre 100 décès au cours de l’exercice 2021-2022. Le suicide représentait moins de 25 décès par année jusqu’à l’exercice 2020-2021, année où il a grimpé à 30 décès. Les années où le nombre de suicides a été le plus faible sont l’exercice 2016-2017 et l’exercice 2018-2019. Les homicides sont à l’origine du plus petit nombre de décès, soit moins de cinq par an, et sont restés constants au cours de la décennie. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Enquête sur les services correctionnels pour adultes.
- Durant la décennie allant de 2012-2013 à 2021-2022, 578 détenus sous responsabilité fédérale et 503 détenus sous responsabilité provincial ou territorial sont décédés pendant leur incarcération. Au cours de cette période, 14,2 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 21,7 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus au suicide. Le taux de suicideNote de bas de page * était d’environ 44 suicides pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale et d’environ 47 pour 100 000 chez les détenus sous responsabilité provinciale.
- De 2012-2013 à 2021-2022, 3,8 % des décès de détenus sous responsabilité fédérale et 2,4 % des décès de détenus sous responsabilité provinciale étaient dus à des homicides. Le taux de décès par homicide était d’environ 16 décès pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité fédérale, et d’environ 2 décès pour 100 000 personnes chez les détenus sous responsabilité provinciale.
Remarques de la figure C24
Autres causes possibles de décès : mort naturelle, mort accidentelle, mort causée par une intervention juridique, autre cause de décès et mort dont la cause n’a pas été indiquée.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d’un examen officiel ou d’une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Homicide | Suicide | AutresNote de bas de page * | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Fédéral | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre |
2012-2013 |
1 | 1,8 | 11 | 20,0 | 43 | 78,2 | 55 |
2013-2014 |
1 | 2,1 | 9 | 18,8 | 38 | 79,2 | 48 |
2014-2015 |
1 | 1,5 | 13 | 19,4 | 53 | 79,1 | 67 |
2015-2016 |
3 | 4,6 | 9 | 13,8 | 53 | 81,5 | 65 |
2016-2017 |
0 | 0,0 | 3 | 6,4 | 44 | 93,6 | 47 |
2017-2018 |
2 | 3,6 | 6 | 10,9 | 47 | 85,5 | 55 |
2018-2019 |
5 | 9,8 | 6 | 11,8 | 40 | 78,4 | 51 |
2019-2020 |
4 | 6,5 | 11 | 17,7 | 47 | 75,8 | 62 |
2020-2021 |
1 | 1,4 | 6 | 8,7 | 62 | 89,9 | 69 |
2021-2022 |
4 | 6,8 | 8 | 13,6 | 47 | 79,7 | 59 |
Total |
22 | 3,8 | 82 | 14,2 | 474 | 82,0 | 578 |
Provinciales et territoriales | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre |
2012-2013 |
1 | 2,3 | 8 | 18,2 | 35 | 79,5 | 44 |
2013-2014 |
1 | 2,4 | 10 | 24,4 | 30 | 73,2 | 41 |
2014-2015 |
0 | 0,0 | 9 | 24,3 | 28 | 75,7 | 37 |
2015-2016 |
0 | 0,0 | 6 | 14,3 | 36 | 85,7 | 42 |
2016-2017 |
0 | 0,0 | 7 | 17,1 | 34 | 82,9 | 41 |
2017-2018 |
0 | 0,0 | 14 | 25,0 | 42 | 75,0 | 56 |
2018-2019 |
0 | 0,0 | 7 | 14,0 | 43 | 86,0 | 50 |
2019-2020 |
0 | 0,0 | 10 | 22,7 | 34 | 77,3 | 44 |
2020-2021 |
1 | 1,3 | 24 | 30,0 | 55 | 68,8 | 80 |
2021-2022 |
1 | 1,5 | 14 | 20,6 | 53 | 77,9 | 68 |
Total |
4 | 0,8 | 109 | 21,7 | 390 | 77,5 | 503 |
Nombre total de décès de délinquants sous responsabilité fédérale et provinciale | 26 | 2,4 | 191 | 17,7 | 864 | 79,9 | 1 081 |
Source : Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Enquête sur les services correctionnels pour adultes.
Remarques du tableau C24
Les données sur les décès en établissement à Terre-Neuve-et-Labrador ne sont pas disponibles pour 2018-2019 à 2021-2022.
Les données sur la cause des décès peuvent changer à la suite d’un examen officiel ou d’une enquête; elles devraient être utilisées et interprétées avec prudence. Les données qui sont présentées sont celles du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités de Statistique Canada, et elles peuvent ne pas tenir compte des résultats des enquêtes ou des examens récents sur la cause du décès.
Le tableau présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Le nombre d’évasions des établissements fédéraux : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre d’évadés des institutions fédérales financières de l’exercice 2012-2013 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Cette tendance a évolué de manière irrégulière au cours de la période de dix ans, avec des pics en 2012-2013, en 2015-2016 et en 2017-2018, et des points les plus bas en 2011-2012, en 2013-2014, en 2016-2017, en 2020-2021 et en 2021-2022. Dans l’ensemble, il y a une diminution graduelle, passant de 24 évasions au cours de l’exercice 2012-2013 à 4 évasions au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- En 2021-2022, il y a eu 4 évasions dans lesquelles étaient impliqués 4 détenus. 3 des 4 délinquants ont été recapturés au moment de l’extraction des données.
- Les détenus qui se sont évadés d’établissements fédéraux en 2021-2022 représentaient 0,03 % de la population carcérale.
- Au cours des 10 derniers exercices, le nombre d’évasions de détenus dans des établissements fédéraux a diminué de 83,3 %, passant de 24 en 2012-2013 à 4 en 2021-2022.
Remarques de la figure C25
Les données représentent le nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux ou des pavillons de ressourcement au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.
Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Nombre total d’évasions | Nombre total d’évadés |
---|---|---|
2012-2013 | 18 | 24 |
2013-2014 | 11 | 13 |
2014-2015 | 14 | 15 |
2015-2016 | 17 | 20 |
2016-2017 | 10 | 10 |
2017-2018 | 14 | 18 |
2018-2019 | 13 | 13 |
2019-2020 | 10 | 12 |
2020-2021 | 11 | 11 |
2021-2022 | 4 | 4 |
Nombre total d’évasions et d’évadés | 122 | 140 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C25
Les données représentent le nombre d’évasions de détenus incarcérés dans des établissements fédéraux ou des pavillons de ressourcement au cours de chaque exercice. Il peut arriver que plusieurs détenus soient impliqués dans une évasion.
Ces chiffres pourraient être modifiés à la suite de l’obtention de nouveaux renseignements.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants sous surveillance par le SCC dans la collectivité : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant la population des délinquants du Service correctionnel du Canada sous surveillance dans la collectivité à la fin de l’exercice 2012-2013 jusqu’en 2021-2022. La population totale de délinquants est passée de 7 316 au cours de l’exercice 2012-2013 à un sommet de 8 894 au cours de l’exercice 2019-2020, et elle a légèrement chuté à 7 984 au cours de l’exercice 2021-2022. La libération conditionnelle totale suit une tendance similaire, passant de 3 157 délinquants au cours de l’exercice 2012-2013 à un sommet de 4 570 délinquants au cours de l’exercice 2019-2020, pour ensuite chuter à 4 124 délinquants au cours de l’exercice 2021-2022. Suivie par la libération d’office, qui est passée de 2 937 délinquants au cours de l’exercice 2012-2013 à un sommet de 3 059 délinquants au cours de l’exercice 2014 à 2015, puis est restée relativement stable jusqu’à une baisse après l’exercice 2016-2017 qui s’est poursuivie jusqu’à l’exercice 2021-2022 avec 2 469 délinquants. La semi-liberté a compté le plus petit nombre de délinquants, passant graduellement de 1 222 au cours de l’exercice 2012-2013, pour atteindre un sommet de 1 692 au cours de l’exercice 2018-2019, puis un recul graduel pour atteindre 1 391 délinquants au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Au cours des 5 derniers exercices (de 2017-2018 à 2021-2022), la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité a diminué de 8,0 %. Pendant la même période, le nombre total de délinquants en liberté conditionnelle totale a diminué de 2,6 %, et le pourcentage de délinquants en liberté d’office a diminué 11,5 %. À la fin de l’exercice 2021-2022, 7 350 hommes et 635 femmes faisaient l’objet d’une surveillance active dans la collectivité. Aucun délinquant qui s’est dit d’un autre sexe ne faisait l’objet d’une surveillance active dans la collectivité.
- Au cours des 10 derniers exercices (de 2012-2013 à 2021-2022), la population totale de délinquants sous surveillance dans la collectivité a augmenté de 9,1 %. Pendant la même période, le nombre total de délinquants en liberté conditionnelle totale a augmenté de 30,6 % et la proportion de délinquants en liberté d’office a diminué de 15,9 %.
Remarques de la figure C26
Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée (voir la figure et le tableau E4).
En raison d’un problème relatif à la qualité des données, les renseignements de surveillance n’étaient pas disponibles pour 1 délinquant au moment où les données ont été extraites.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l’exercice précédent.
Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l’objet d’une surveillance active à la fin de l’exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Semi-liberté | Liberté conditionnelle totale | Liberté d’office | Totaux | Chang. (en %) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Un autre sexe | Femmes | Hommes | Un autre sexe | Femmes | Hommes | Un autre sexe | Femmes | Hommes | Un autre sexe | Total | Total | |
2012-2013 | 116 | 1 106 | ND |
225 | 2 932 | ND |
136 | 2 801 | ND |
477 | 6 839 | ND |
7 316 | -1,7 |
2013-2014 | 106 | 1 104 | ND |
225 | 3 017 | ND |
153 | 2 858 | ND |
484 | 6 979 | ND |
7 463 | 2,0 |
2014-2015 | 115 | 1 236 | ND |
239 | 3 065 | ND |
150 | 2 909 | ND |
504 | 7 210 | ND |
7 714 | 3,4 |
2015-2016 | 124 | 1 248 | ND |
273 | 3 276 | ND |
177 | 2 849 | ND |
574 | 7 373 | ND |
7 947 | 3,0 |
2016-2017 | 158 | 1 392 | ND |
316 | 3 587 | ND |
154 | 2 856 | ND |
628 | 7 835 | ND |
8 463 | 6,5 |
2017-2018 | 197 | 1 462 | ND |
369 | 3 864 | ND |
145 | 2 644 | ND |
711 | 7 970 | ND |
8 681 | 2,6 |
2018-2019 | 192 | 1 500 | ND |
370 | 4 059 | ND |
159 | 2 595 | ND |
721 | 8 154 | ND |
8 875 | 2,2 |
2019-2020 | 163 | 1 376 | 0 | 406 | 4 164 | 1 | 152 | 2 632 | 0 | 721 | 8 172 | 1 | 8 894 | 0,2 |
2020-2021 | 148 | 1 258 | 0 | 398 | 4 105 | 0 | 161 | 2 554 | 0 | 707 | 7 917 | 0 | 8 624 | -3,0 |
2021-2022 | 162 | 1 229 | 0 | 351 | 3 773 | 0 | 122 | 2 347 | 0 | 635 | 7 349 | 0 | 7 984 | -7,4 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau C26
Les résultats pour les délinquants qui se sont dit d’un autre sexe n’étaient pas disponibles avant 2019-2020. « Non déclaré » est abrégé en « ND » dans ce tableau en raison du formatage.
Les données reflètent la population de délinquants sous surveillance dans la collectivité, qui inclut tous les délinquants actifs en semi-liberté, en liberté conditionnelle totale ou en liberté d’office, les délinquants en détention temporaire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants en détention provisoire dans un établissement ne relevant pas du SCC, les délinquants qui sont illégalement en liberté pendant moins de 90 jours et les délinquants sous surveillance qui sont détenus par les autorités de l’immigration de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Les données présentées ci-dessus ne comprennent pas les délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée (voir la figure et le tableau E4).
En raison d’un problème relatif à la qualité des données, les renseignements de surveillance n’étaient pas disponibles pour 1 délinquant au moment où les données ont été extraites.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Le changement en pourcentage est mesuré par rapport à l’exercice précédent.
Ces données reflètent le nombre de délinquants faisant l’objet d’une surveillance active à la fin de l’exercice. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants sous surveillance provinciale ou territoriale en probation ou visés par une ordonnance de sursis : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre moyen de délinquants sous surveillance provinciale ou territoriale en probation ou en condamnation avec sursis entre l’exercice 2012-2013 et l’exercice 2021‑2022. Le nombre total moyen de délinquants passe de 108 318 au cours de l’exercice 2012-2013 à 89 451 au cours de l’exercice 2014-2015, puis il augmente pour s’établir à 94 104 au cours de l’exercice 2015-2016, après quoi il diminue graduellement jusqu’à ce qu’il atteigne le plus bas niveau de 68 144 au cours de l’exercice 2021-2022. Le nombre de probationnaires a diminué, passant de 96 116 au cours de l’exercice 2012-2013 à 80 705 au cours de l’exercice 2014-2015, puis a augmenté au cours de l’exercice 2015-2016 à 85 845, pour diminuer de 84 978 au cours de l’exercice 2016-2017, puis a augmenté de nouveau au cours de l’exercice 2017-2018 à 87 342, puis a diminué jusqu’à son plus bas niveau au cours de l’exercice 2021-2022 à 60 994 probationnaires. Le nombre de peines d’emprisonnement avec sursis représente le nombre moyen le plus bas de délinquants, passant de 12 202 au cours de l’exercice 2012-2013 à 7 150 au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
- De 2012-2013 à 2021-2022, il y a eu une diminution de 37,1 % de la population carcérale communautaire provinciale ou territoriale. Le taux de 2021-2022 était inférieur de 3,0 % à celui de 2020-2021 et inférieur de 27,4 % à celui de 2017-2018.
- Le nombre de délinquants visés par une ordonnance de sursis a diminué de 41,4 %, passant de 12 202 en 2012-2013 à 7 150 en 2021-2022. Le taux de 2021-2022 était supérieur de 36,3 % à celui de 2020-2021 et supérieur de 9,5 % à celui des 5 années précédentes en 2017-2018.
- Le nombre de délinquants en probation a diminué de 36,5 % de 2012-2013 à 2021-2022. Le taux de 2021-2022 était inférieur de 6,1 % à celui de 2020-2021 et inférieur de 30,2 % à celui de 2017-2018.
Remarques de la figure C27
Les points de données reflètent le compte quotidien moyen de délinquants adultes en probation et purgeant une ordonnance de sursis au cours de l’exercice financier de 12 mois.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d’emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L’octroi d’un sursis n’est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Comptes moyens de délinquants en probation | Comptes moyens de délinquants soumis à une condamnation avec sursis | Total |
---|---|---|---|
2012-2013 | 96 116 | 12 202 | 108 318 |
2013-2014 | 84 905 | 10 077 | 94 981 |
2014-2015 | 80 705 | 8 746 | 89 451 |
2015-2016 | 85 845 | 8 259 | 94 104 |
2016-2017 | 84 978 | 7 249 | 92 228 |
2017-2018 | 87 342 | 6 529 | 93 871 |
2018-2019 | 82 500 | 6 082 | 88 582 |
2019-2020 | 79 652 | 5 996 | 85 648 |
2020-2021 | 64 971 | 5 246 | 70 216 |
2011-2012 | 60 994 | 7 150 | 68 144 |
Source : Tableau 35-10-0154-01, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes et les jeunes, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Statistique Canada.
Remarques du tableau C27
Les points de données reflètent le compte quotidien moyen de délinquants adultes en probation et purgeant une ordonnance de sursis au cours de l’exercice financier de 12 mois.
Une condamnation avec sursis est une décision rendue par le tribunal selon laquelle le délinquant purge une peine d’emprisonnement dans la collectivité dans des conditions déterminées. L’octroi d’un sursis n’est possible que si le délinquant est condamné à un emprisonnement de moins de deux ans. Depuis septembre 1996, la condamnation avec sursis constitue une option lorsque la peine est de ressort provincial ou territorial.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Population de délinquants mis en liberté sous conditions et de responsabilité provinciale : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre moyen de délinquants en semi-liberté ou en libération conditionnelle totale de l’exercice 2011-2012 jusqu’à l’exercice 2021-2022. Au cours de l’exercice 2011‑2012, la population de délinquants a légèrement diminué pour s’établir à 769 au cours de l’exercice 2012-2013, puis elle a augmenté de façon constante jusqu’à atteindre son sommet de 1 408 délinquants au cours de l’exercice 2018-2019, avant de chuter à 742 délinquants au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Tableau 35-10-0154-01, Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes.
- Le nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale a diminué de 8,1 %, passant de 807 en 2020-2021 à 742 en 2021-2022.
- Au cours des 5 années entre 2017-2018 et 2021-2022, il y a eu une diminution de 38,0 % du nombre de libérés conditionnels sous responsabilité provinciale, passant de 1 197 en 2017-2018 à 742 en 2021-2022.
Remarques de la figure C28
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec, en Ontario et en Alberta. Depuis le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable de décider de la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend aussi les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l’Atlantique et des Prairies, de la Colombie-Britannique ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
La figure présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Commissions provinciales | Commission des libérations conditionnelles du CanadaNote de bas de page * | Total | Changement (en %) | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Québec | Ontario | Alberta | Total | ||||
2012-2013 | 462 | 164 | ND | 626 | 143 | 769 | 100,0 |
2013-2014 | 527 | 172 | ND | 699 | 154 | 853 | 9,8 |
2014-2015 | 612 | 207 | ND | 821 | 151 | 972 | 12,3 |
2015-2016 | 639 | 207 | ND | 846 | 139 | 985 | 1,3 |
2016-2017 | 701 | 205 | ND | 907 | 151 | 1 058 | 6,9 |
2017-2018 | 792 | 242 | ND | 1 034 | 163 | 1 197 | 11,6 |
2018-2019 | 858 | 398 | ND | 1 256 | 152 | 1 408 | 15,0 |
2019-2020 | 682 | 289 | ND | 973 | 127 | 1 100 | -28,1 |
2020-2021 | 490 | 197 | 2 | 690 | 117 | 807 | -36,3 |
2021-2022 | 489 | 140 | 20 | 649 | 93 | 742 | -8,8 |
Source : Tableau 35-10-0154-01, Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour les adultes.
Remarques du tableau C28
« Non déclaré » est abrégé en « ND » dans ce tableau en raison du formatage.
Il existe des commissions provinciales de libération conditionnelle au Québec et en Ontario. Ainsi, les données relatives à ce dernier ne sont disponibles qu’à compter de 2020-2021. Le 1er avril 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada est devenue responsable des décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants qui purgent leur peine dans des établissements provinciaux en Colombie-Britannique. Elle rend les décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale et territoriale des régions de l’Atlantique et des Prairies, Colombie-Britannique, ainsi que du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest.
Le tableau présente les dernières données accessibles au moment de la publication.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Section D : Mise en liberté sous condition
Nombre de délinquants sous la responsabilité du SCC qui obtiennent des permissions de sortir : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire indiquant le nombre de délinquants du Service correctionnel du Canada qui ont obtenu des permissions de sortir, sur une période de 10 ans, selon le type de permission de sortir accordée. La grande majorité des permissions de sortir accordées sont des permissions de sortir avec escorte, qui se sont stabilisées sur une période de 2 ans, soit environ 2 700 délinquants ayant reçu des permissions de sortir, puis ont graduellement baissé pour s’établir à environ 2 400 délinquants ayant reçu des permissions de sortir au cours de l’exercice 2015 à 2016, un nombre qui s’est relativement stabilisé jusqu’à l’exercice 2020 à 2021; où on a enregistré une forte baisse à environ 370 délinquants ayant reçu des permissions de sortir et une légère augmentation à environ 500 délinquants ayant reçu des permissions de sortir au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les placements à l’extérieur et les permissions de sortir sans escorte ont suivi la même tendance, avec environ 500 délinquants ayant reçu des permissions de sortir au cours de l’exercice 2012 à 2013, puis une diminution graduelle jusqu’à environ 300 délinquants ayant reçu des permissions de sortir au cours de l’exercice 2019 à 2020, après quoi les permissions de sortir sans escorte ont chuté à 18 délinquants ayant reçu des permissions de sortir au cours de l’exercice 2020 à 2021 et se sont stabilisées depuis, tandis que les placements à l’extérieur ont chuté à 30 délinquants ayant reçu des permissions de sortir au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de délinquants ayant reçu des permissions de sortir avec escorte a diminué, passant de 2 307 en 2019-2020 à 531 en 2021-2022. Le nombre de délinquants ayant reçu une permission de sortir sans escorte a diminué, passant de 362 en 2019-2020 à 18 en 2021-2022.
- Le nombre de délinquants qui ont obtenu un placement à l’extérieur a diminué de 87,1 %, passant de 233 en 2019-2020 à 30 en 2021-2022.
- Au cours des 10 derniers exercices (de 2012-2013 à 2021-2022), le taux d’achèvement moyen était de 99,6 % pour les permissions de sortir avec escorte, de 98,6 % pour les permissions de sortir sans escorte, et de 94,2 % pour les placements à l’extérieur.
Remarques de la figure D1
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s’absenter de son lieu habituel d’incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s’acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l’extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d’être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d’une personne – agent ou autre – ou d’un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d’au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d’au moins un placement à l’extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l’extérieur durant une période donnée.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Permissions de sortir | Placements à l’extérieur | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Avec escorte | Sans escorte | |||||
Nbre de délinquants | Nbre de permis | Nbre de délinquants | Nbre de permis | Nbre de délinquants | Nbre de permis | |
2012-2013 | 2 753 | 47 814 | 448 | 3 709 | 455 | 815 |
2013-2014 | 2 740 | 49 502 | 448 | 4 005 | 400 | 643 |
2014-2015 | 2 574 | 49 631 | 411 | 3 563 | 345 | 489 |
2015-2016 | 2 437 | 47 072 | 445 | 4 080 | 304 | 418 |
2016-2017 | 2 537 | 48 577 | 442 | 3 782 | 323 | 481 |
2017-2018 | 2 536 | 50 474 | 428 | 3 165 | 312 | 443 |
2018-2019 | 2 527 | 55 927 | 411 | 2 819 | 302 | 434 |
2019-2020 | 2 307 | 51 007 | 362 | 2 890 | 233 | 314 |
2020-2021 | 378 | 2 609 | 18 | 59 | 47 | 54 |
2021-2022 | 531 | 3 863 | 18 | 44 | 30 | 36 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau D1
La permission de sortir est la permission donnée à un détenu admissible de s’absenter de son lieu habituel d’incarcération pour des raisons médicales ou administratives, pour rendre service à la collectivité, avoir des rapports familiaux ou prendre part à des activités de perfectionnement personnel lié à la réadaptation, ou encore pour des raisons de compassion, notamment pour s’acquitter de responsabilités parentales.
Un placement à l’extérieur est un programme structuré de libération pour une période déterminée permettant aux détenus d’être employés en dehors du pénitencier à des travaux ou à des services à la collectivité, sous la surveillance d’une personne – agent ou autre – ou d’un organisme habilité à cet effet.
Les données montrent le nombre de délinquants qui ont bénéficié d’au moins une permission de sortir (sauf celles pour des raisons médicales) ou d’au moins un placement à l’extérieur. Un délinquant peut se voir autoriser plusieurs sorties ou placements à l’extérieur durant une période donnée.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants libérés des établissements fédéraux, y compris des pavillons de ressourcement : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire indiquant le pourcentage de délinquants qui ont été mis en liberté conditionnelle dans des établissements fédéraux et des pavillons de ressourcement, sur une période de 10 ans, selon le type de libération conditionnelle. Environ 25 pour cent des délinquants ont été mis en semi-liberté entre l’exercice 2012 à 2013, et ce pourcentage s’est stabilisé jusqu’à l’exercice 2013 à 2014, après quoi le taux de mise en semi-liberté a graduellement augmenté pour atteindre 38 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020, 2018 à 2019, puis a baissé à environ 30 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. Par ailleurs, très peu de délinquants bénéficient d’une libération conditionnelle totale, le pourcentage de libérations conditionnelles totales oscillant entre un et trois pour cent pendant toute la période. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour l’exercice 2021-2022, 30,6 % de toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux étaient des mises en semi-liberté, et 1,0 %, des libérations conditionnelles totales.
- Pour l’exercice 2021-2022, 19,8 % de toutes les mises en liberté de délinquants autochtones étaient des mises en semi-liberté, et 0,2 %, des libérations conditionnelles totales, comparativement à 36,3 % et 1,4 % respectivement pour les délinquants non autochtones.
- Au cours des 10 derniers exercices, le pourcentage de mises en semi-liberté a augmenté de 24,3 % à 30,6 %. Pour sa part, le pourcentage de libérations conditionnelles totales est passé de 1,6 % à 1,0 %.
Remarques de la figure D2
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée, des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, ou s’il y a eu détention temporaire.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Autochtones | Non Autochtones | Population totale de délinquants | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Semi-liberté | Libération cond. totale | Nbre total de mises en liberté | Semi-liberté | Libération cond. totale | Nbre total de mises en liberté | Semi-liberté | Libération cond. totale | Nbre total de mises en liberté | ||
2012-2013 | Nbre | 320 | 7 | 1 969 | 1 508 | 110 | 5 564 | 1 828 | 117 | 7 533 |
% | 16,3 | 0,4 | 27,1 | 2,0 | 24,3 | 1,6 | ||||
2013-2014 | Nbre | 289 | 19 | 2 045 | 1 593 | 144 | 5 636 | 1 882 | 163 | 7 681 |
% | 14,1 | 0,9 | 28,3 | 2,6 | 24,5 | 2,1 | ||||
2014-2015 | Nbre | 311 | 10 | 2 077 | 1 664 | 175 | 5 455 | 1 975 | 185 | 7 532 |
% | 15,0 | 0,5 | 30,5 | 3,2 | 26,2 | 2,5 | ||||
2015-2016 | Nbre | 343 | 14 | 2 047 | 1 787 | 164 | 5 569 | 2 130 | 178 | 7 616 |
% | 16,8 | 0,7 | 32,1 | 2,9 | 28,0 | 2,3 | ||||
2016-2017 | Nbre | 436 | 14 | 2 048 | 2 091 | 153 | 5 529 | 2 527 | 167 | 7 577 |
% | 21,3 | 0,7 | 37,8 | 2,8 | 33,4 | 2,2 | ||||
2017-2018 | Nbre | 504 | 25 | 2 076 | 2 118 | 183 | 5 174 | 2 622 | 208 | 7 250 |
% | 24,3 | 1,2 | 40,9 | 3,5 | 36,2 | 2,9 | ||||
2018-2019 | Nbre | 554 | 33 | 2 020 | 2 129 | 175 | 5 044 | 2 683 | 208 | 7 064 |
% | 27,4 | 1,6 | 42,2 | 3,5 | 38,0 | 2,9 | ||||
2019-2020 | Nbre | 516 | 24 | 2 169 | 2 025 | 140 | 4 892 | 2 541 | 164 | 7 061 |
% | 23,8 | 1,1 | 41,4 | 2,9 | 36,0 | 2,3 | ||||
2020-2021 | Nbre | 489 | 16 | 2 087 | 1 824 | 86 | 4 451 | 2 313 | 102 | 6 538 |
% | 23,4 | 0,8 | 41,0 | 1,9 | 35,4 | 1,6 | ||||
2021-2022 | Nbre | 436 | 5 | 2 204 | 1 528 | 57 | 4 205 | 1 964 | 62 | 6 409 |
% | 19,8 | 0,2 | 36,3 | 1,4 | 30,6 | 1,0 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau D2
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée, des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, ou s’il y a eu détention temporaire.
La semi-liberté est un type de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir à un établissement ou à une maison de transition, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
La liberté conditionnelle totale est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité.
Le pourcentage est fonction du nombre de mises en semi-liberté et de libérations conditionnelles totales par rapport au nombre total de mises en liberté pour chaque groupe de délinquants.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire indiquant le pourcentage des taux fédéraux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale, sur une période de 10 ans. Entre les exercices 2012 à 2013 et 2019 à 2020, le taux fédéral d’octroi de la semi-liberté est passé d’environ 67,6 pour cent à plus de 80,0 pour cent, pour retomber à près de 71,3 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021, et est légèrement remonté à 7,8 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les taux fédéraux d’octroi de la libération conditionnelle totale suivent la même tendance, mais ils commencent à 28,8 pour cent au cours de l’exercice 2012 à 2013 et augmentent jusqu’à atteindre un sommet de 39,8 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020, pour ensuite tomber à 30,4 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, le taux d’octroiNote de bas de page * de la semi-liberté de ressort fédéral a augmenté pour s’établir à 75.8 %, ce qui représente une augmentation de 4,4 % par rapport à l’année précédente.
- En 2021-2022, le taux d’octroiNote de bas de page * de la libération conditionnelle totale aux délinquants sous responsabilité fédérale a diminué pour s’établir à 30,4 %, ce qui représente une diminution de 1,8 % par rapport à l’année précédente.
- Au cours des 10 derniers exercices, le taux d’octroiNote de bas de page * de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale était beaucoup plus élevé chez les délinquantes (89,1 % et 46,4 %) que chez les délinquants (73,6 % et 32,9 %).
Remarques de la figure D3
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Les délinquants de la catégorie « Autre sexe » n’étaient pas inclus.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Type de mise en liberté | Exercice | Accordée | Refusée | Taux d’octroiNote de bas de page * (%) | PEE | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Total | Ordonnée | Total | ||
Semi-liberté | 2012-2013 | 289 | 2 821 | 73 | 1 415 | 79,8 | 66,6 | 67,6 | 14 | 21 |
2013-2014 | 248 | 2 824 | 52 | 1 274 | 82,7 | 68,9 | 69,8 | 39 | 47 | |
2014-2015 | 298 | 3 023 | 51 | 1 282 | 85,4 | 70,2 | 71,4 | 38 | 45 | |
2015-2016 | 291 | 3 093 | 52 | 1 078 | 84,8 | 74,2 | 75,0 | 86 | 90 | |
2016-2017 | 399 | 3 445 | 47 | 1 042 | 89,5 | 76,8 | 77,9 | 80 | 83 | |
2017-2018 | 437 | 3 612 | 30 | 1 039 | 93,6 | 77,7 | 79,1 | 100 | 106 | |
2018-2019 | 469 | 3 737 | 27 | 1 055 | 94,6 | 78,0 | 79,5 | 56 | 58 | |
2019-2020 | 435 | 3 590 | 35 | 972 | 92,6 | 78,7 | 80,0 | 48 | 48 | |
2020-2021 | 352 | 3 409 | 49 | 1 462 | 87,8 | 70,0 | 71,3 | 25 | 25 | |
2021-2022 | 383 | 2 919 | 24 | 1 031 | 94,1 | 73,9 | 75,8 | 20 | 22 | |
Lib. cond. totale | 2012-2013 | 90 | 914 | 142 | 2 328 | 38,8 | 28,2 | 28,9 | 26 | 26 |
2013-2014 | 84 | 904 | 103 | 2 202 | 44,9 | 29,1 | 30,0 | 126 | 142 | |
2014-2015 | 87 | 969 | 105 | 2 308 | 45,3 | 29,6 | 30,4 | 119 | 137 | |
2015-2016 | 96 | 1 063 | 127 | 2 154 | 43,0 | 33,0 | 33,7 | 166 | 185 | |
2016-2017 | 138 | 1 237 | 158 | 2 383 | 46,6 | 34,2 | 35,1 | 122 | 126 | |
2017-2018 | 154 | 1 362 | 175 | 2 357 | 46,8 | 36,6 | 37,5 | 161 | 165 | |
2018-2019 | 157 | 1 451 | 175 | 2 420 | 47,3 | 37,5 | 38,3 | 66 | 67 | |
2019-2020 | 182 | 1 385 | 159 | 2 208 | 53,4 | 38,5 | 39,8 | 60 | 60 | |
2020-2021 | 138 | 1 282 | 140 | 2 844 | 49,6 | 31,1 | 32,2 | 37 | 38 | |
2021-2022 | 111 | 961 | 143 | 2 307 | 43,7 | 29,4 | 30,4 | 23 | 23 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D3
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Les délinquants de la catégorie « Autre sexe » n’étaient pas inclus.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la PEE entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Taux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale aux délinquants autochtones et non autochtones sous responsabilité fédérale : tendance sur 10 ans

Description de l'image
Graphique linéaire montrant le pourcentage des taux fédéraux d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale, sur une période de 10 ans, pour les autochtones ou non-autochtones. Dans tous les cas, les non-autochtones se voient accorder la libération conditionnelle dans les proportions plus élevées que les autochtones. La différence est plus prononcée pour l’octroi de la libération conditionnelle totale, avec une différence d’environ 10 pour cent, que pour l’octroi de la semi-liberté, où la différence est d’environ 5 pour cent. Les taux d’octroi de la semi-liberté pour les délinquants autochtones et non autochtones ont augmenté progressivement au cours de l’exercice 2012 à 2013 jusqu’à atteindre un sommet de 76,2 pour cent pour les délinquants autochtones au cours de l’exercice 2018 à 2019 et un sommet de 81,2 pour cent pour les délinquants non autochtones au cours de l’exercice 2019 à 2020. Les taux d’octroi de la libération conditionnelle totale pour les délinquants non autochtones ont augmenté progressivement au cours de l’exercice 2012 à 2013 pour atteindre un sommet de 42,6 pour cent au cours de l’exercice 2019 à 2020. Le taux d’octroi de la libération conditionnelle totale pour les délinquants autochtones a fluctué au cours de cette période, mais a également atteint son sommet au cours de l’exercice 2019 à 2020, avec 28,9 pour cent. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, le taux fédéral d’octroi de la semi-liberté aux délinquants sous responsabilité fédérale a augmenté, tant pour les délinquants autochtones (72,2 %; +5,1 %) que pour les délinquants non autochtones (77,0 %; +4,2 %) comparativement à 2019-2020.
- En 2021-2022, le taux fédéral d’octroi de la libération conditionnelle totale a diminué, tant pour les délinquants autochtones (20,7 %; -2,4 %) que pour les délinquants non autochtones (33,2 %; -1,6 %) comparativement à 2020-2021.
- Au cours des 10 dernières années, des taux moins élevés d’octroi de la semi-liberté et de la libération conditionnelle totale des délinquants sous responsabilité fédérale ont été déclarés pour les délinquants autochtones (70,7 %; 23,4 %) que pour les délinquants non autochtones (76,1 %; 36,3 %).
Remarques de la figure D4
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la procédure d’examen expéditif (PEE) entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Le 28 mars 2011, le projet de loi C-59 (Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels) a éliminé la procédure d’examen expéditif (PEE), qui touchait les délinquants non violents incarcérés pour la première fois pour des infractions prévues à l’annexe II ou ne figurant pas aux annexes de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; ceux-ci n’étaient donc plus admissibles à la PEE en 2011-2012. On évalue maintenant le risque de récidive générale, alors que l’évaluation du risque de la PEE n’examinait que le risque de commettre une infraction avec violence. Les décisions rendues aux termes de la PEE n’ont pas été incluses, ce qui permet de mieux illustrer les tendances dans le temps.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Type de de mise en liberté | Exercice | Accordée | Refusée | Taux d’octroi (%) | PEE | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aut. | Non Aut. | Aut. | Non Aut. | Aut. | Non Aut. | Total | Ordonnées | Total | ||
Semi-liberté | 2012-2013 | 568 | 2 542 | 327 | 1 161 | 63,5 | 68,6 | 67,6 | 14 | 21 |
2013-2014 | 532 | 2 540 | 310 | 1 016 | 63,2 | 71,4 | 69,8 | 39 | 47 | |
2014-2015 | 574 | 2 747 | 269 | 1 064 | 68,1 | 72,1 | 71,4 | 38 | 45 | |
2015-2016 | 617 | 2 767 | 270 | 860 | 69,6 | 76,3 | 75,0 | 86 | 90 | |
2016-2017 | 715 | 3 129 | 266 | 823 | 72,9 | 79,2 | 77,9 | 80 | 83 | |
2017-2018 | 829 | 3 220 | 292 | 777 | 74,0 | 80,6 | 79,1 | 100 | 106 | |
2018-2019 | 940 | 3 266 | 293 | 789 | 76,2 | 80,5 | 79,5 | 56 | 58 | |
2019-2020 | 906 | 3 119 | 287 | 720 | 75,9 | 81,2 | 80,0 | 48 | 48 | |
2020-2021 | 868 | 2 893 | 425 | 1 086 | 67,1 | 72,7 | 71,3 | 25 | 25 | |
2021-2022 | 774 | 2 528 | 298 | 757 | 72,2 | 77,0 | 75,8 | 20 | 22 | |
Lib, cond, totale | 2012-2013 | 101 | 903 | 477 | 1 993 | 17,5 | 31,2 | 28,9 | 26 | 26 |
2013-2014 | 126 | 862 | 429 | 1 876 | 22,7 | 31,5 | 30,0 | 126 | 142 | |
2014-2015 | 109 | 947 | 456 | 1 957 | 19,3 | 32,6 | 30,4 | 119 | 137 | |
2015-2016 | 137 | 1 022 | 443 | 1 838 | 23,6 | 35,7 | 33,7 | 166 | 185 | |
2016-2017 | 156 | 1 219 | 473 | 2 068 | 24,8 | 37,1 | 35,1 | 122 | 126 | |
2017-2018 | 171 | 1 345 | 580 | 1 952 | 22,8 | 40,8 | 37,5 | 161 | 165 | |
2018-2019 | 235 | 1 373 | 613 | 1 982 | 27,7 | 40,9 | 38,3 | 66 | 67 | |
2019-2020 | 231 | 1 336 | 569 | 1 798 | 28,9 | 42,6 | 39,8 | 60 | 60 | |
2020-2021 | 225 | 1 195 | 748 | 2 236 | 23,1 | 34,8 | 32,2 | 37 | 38 | |
2021-2022 | 162 | 910 | 620 | 1 830 | 20,7 | 33,2 | 30,4 | 23 | 23 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D4
Les abréviations « Aut. » (autochtone) et « non Aut. » (non autochtone) sont utilisés dans ce tableau pour la mise en forme.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
Bien que les comparaisons aient été faites uniquement entre les taux d’octroi de mise en semi-liberté et de mise en liberté conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, il faut être conscient d’un effet résiduel de la procédure d’examen expéditif (PEE) entre 2011-2012 et 2015-2016, car une proportion suffisante de la population de délinquants sous responsabilité fédérale touchée par la PEE a obtenu une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale par voie de procédure ordinaire, ce qui pourrait avoir gonflé les taux d’octroi.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale tenues avec l’aide d’un aîné : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire indiquant le nombre d’audiences fédérales de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un aîné sur une période de 10 ans. Au fil du temps, il y a eu beaucoup plus d’audiences de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un aîné pour des délinquants autochtones que pour des délinquants non autochtones. Les audiences avec les délinquants autochtones sont passées de 423 au cours de l’exercice 2012 à 2013 à 347 au cours de l’exercice 2013 à 2014, puis ont augmenté régulièrement pour atteindre un sommet de 702 au cours de l’exercice 2019 à 2020, avant de chuter remarquablement à 74 au cours de l’exercice 2020 à 2021, puis de remonter à 436 au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les audiences de libération conditionnelle tenues avec l’aide d’un aîné pour les délinquants non autochtones ont fluctué entre 29 et 46 audiences au cours des exercices 2012 à 2013 et 2015 à 2016. Au cours de l’exercice 2016 à 2017, elles ont atteint leur sommet avec 51 audiences, avant de chuter à un minimum d’une audience au cours de l’exercice 202 à 2021. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Après avoir déclaré une diminution de 89,9 % en 2020-2021 en raison des mesures de santé et de sécurité prises en réponse à la pandémie de COVID-19, le nombre d’audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale auxquelles a participé un aîné a augmenté considérablement en 2021-2022 (passant de 75 à 456).
- En 2021-2022, 28,3 % (436) de toutes les audiences impliquant des délinquants autochtones sous responsabilité fédérale ont été tenues en présence d’un aîné.
- En 2021-2022, 0,5 % (20) de l’ensemble des audiences de libération conditionnelle pour des délinquants sous responsabilité fédérale ne s’étant pas identifiés comme autochtones ont été tenues en présence d’un aîné.
Remarques de la figure D5
Le terme « aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu’il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l’intention des commissaires.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l’aide d’un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s’assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des autochtones. Ce type d’audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Délinquants autochtones | Délinquants non autochtones | Total des délinquants | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Total des audiences | Avec un aîné | Total des audiences | Avec un aîné | Total des audiences | Avec un aîné | ||||
Nbre | Nbre | % | Nbre | Nbre | % | Nbre | Nbre | % | |
2012-2013 | 1 329 | 423 | 31,8 | 4 615 | 46 | 1,0 | 5 944 | 469 | 7,9 |
2013-2014 | 947 | 347 | 36,6 | 3 641 | 29 | 0,8 | 4 588 | 376 | 8,2 |
2014-2015 | 896 | 360 | 40,2 | 3 805 | 42 | 1,1 | 4 701 | 402 | 8,6 |
2015-2016 | 973 | 372 | 38,2 | 3 937 | 29 | 0,7 | 4 910 | 401 | 8,2 |
2016-2017 | 1 312 | 552 | 42,1 | 4 468 | 51 | 1,1 | 5 780 | 603 | 10,4 |
2017-2018 | 1 559 | 634 | 40,7 | 4 826 | 40 | 0,8 | 6 385 | 674 | 10,6 |
2018-2019 | 1 637 | 677 | 41,4 | 4 923 | 42 | 0,9 | 6 560 | 719 | 11,0 |
2019-2020 | 1 602 | 702 | 43,8 | 4 530 | 38 | 0,8 | 6 132 | 740 | 12,1 |
2020-2021 | 1 735 | 74 | 4,3 | 4 389 | 1 | <0,1 |
6 124 | 75 | 1,2 |
2021-2022 | 1 541 | 436 | 28,3 | 3 806 | 20 | 0,5 | 5 347 | 456 | 8,5 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D5
Le terme « aîné » désigne également un conseiller culturel tel qu’il est défini au chapitre 11.1.1.5 du Manuel des politiques décisionnelles à l’intention des commissaires.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada a implanté la formule des audiences tenues avec l’aide d’un conseiller culturel autochtone, qui sont différentes des audiences traditionnelles, afin de s’assurer que les audiences de mise en liberté sous condition sont adaptées aux traditions et aux valeurs culturelles des autochtones. Ce type d’audience est offert aux délinquants tant autochtones que non autochtones.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant la proportion de la peine d’un contrevenant qui a été purgée en détention avant sa première libération conditionnelle fédérale sur une période de 10 ans, pour la première libération conditionnelle totale et pour la première semi-liberté. Le graphique comprend une ligne en pointillé autour des 35 pour cent pour indiquer le moment où commence l’admissibilité à la libération conditionnelle totale. La première libération conditionnelle totale a été accordée à un peu plus de 45 pour cent au cours de l’exercice 2012 à 2013 et s’est relativement stabilisée au fil du temps. Pendant la même période, le taux d’octroi de la première semi-liberté fédérale s’est situé entre 35 et 37 pour cent. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, la proportion moyenne de la peine purgée avant la première mise en semi-liberté par les délinquants sous responsabilité fédérale condamnés à une peine d’une durée déterminée a augmenté de 1,1 % pour atteindre 37,6 % par rapport à l’année précédente.
- La proportion des peines purgées par les délinquants sous responsabilité fédérale, condamnés à une peine d’une durée déterminée, avant leur première libération conditionnelle totale est restée relativement stable (45,0 %; -0,2 %) en 2021-2022 par rapport à l’année précédente.
- En 2021-2022, les hommes ont purgé une plus grande proportion de leur peine avant d’obtenir leur première mise en semi-liberté et leur première libération conditionnelle totale chez les délinquants sous responsabilité fédérale (38,1 % et 45,4 % respectivement) que les femmes (34,5 % et 42,0 % respectivement).
- En 2021-2022, les délinquantes ont purgé en moyenne 3,3 % moins de leur peine avant leur première mise en semi-liberté, tandis que les délinquants ont purgé en moyenne 1,1 % plus de leur peine avant leur première mise en semi-liberté comparativement à 2012-2013.
- En 2021-2022, les délinquantes ont purgé en moyenne 2,9 % moins de leur peine avant leur première mise en liberté conditionnelle totale, tandis que la durée moyenne de la peine imposée aux délinquants avant leur première mise en liberté conditionnelle totale est demeurée relativement stable (-0,6 %) comparativement à 2012-2013.
Remarques de la figure D6
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Total | Femmes | Hommes | Total | |
2012-2013 | 37,8 | 37,0 | 37,1 | 44,9 | 46,0 | 45,9 |
2013-2014 | 33,9 | 37,2 | 36,9 | 43,3 | 45,9 | 45,7 |
2014-2015 | 34,3 | 36,8 | 36,5 | 43,8 | 45,0 | 44,9 |
2015-2016 | 36,1 | 37,7 | 37,5 | 44,6 | 46,0 | 45,8 |
2016-2017 | 32,5 | 36,5 | 36,0 | 42,9 | 45,3 | 45,0 |
2017-2018 | 32,1 | 36,1 | 35,6 | 41,4 | 44,4 | 44,0 |
2018-2019 | 31,6 | 37,0 | 36,4 | 41,1 | 44,6 | 44,2 |
2019-2020 | 30,0 | 36,9 | 36,1 | 41,2 | 44,8 | 44,4 |
2020-2021 | 33,0 | 36,9 | 36,5 | 42,2 | 45,6 | 45,2 |
2021-2022 | 34,5 | 38,1 | 37,6 | 42,0 | 45,4 | 45,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D6
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Proportion de la peine purgée avant la première mise en liberté conditionnelle de ressort fédéral – autochtones et non autochtones : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant la proportion des peines purgées en détention par les contrevenants avant la première semi-liberté sur une période de 10 ans, pour les autochtones et non autochtones. Le graphique comprend une ligne pointillée autour des 35 pour cent pour indiquer le moment où commence l’admissibilité à la libération conditionnelle totale. Les délinquants autochtones ont toujours purgé une plus grande proportion de leur peine avant d’être mis en semi-liberté que les délinquants non autochtones. La proportion de la peine purgée en détention par les délinquants autochtones a fluctué entre 39 et 42 pour cent, tandis que celle de la peine purgée en détention par les délinquants non autochtones a fluctué entre 35 et 36 pour cent. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.

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Graphique linéaire montrant la proportion des peines purgées en détention par les contrevenants avant la première libération conditionnelle totale sur une période de 10 ans, par les autochtones et les non autochtones. Le graphique comprend une ligne en pointillé autour des 35 pour cent pour indiquer le début de l’admissibilité à la libération conditionnelle totale. Les délinquants autochtones ont toujours purgé une plus grande partie de leur peine avant de bénéficier d’une libération conditionnelle totale que les délinquants non autochtones. La proportion de la peine purgée en détention par les délinquants autochtones a fluctué entre 46 et 48 pour cent, tandis que celle de la peine purgée en détention par les délinquants non autochtones a fluctué entre 43 et 45 pour cent. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, les délinquants autochtones condamnés à une peine de ressort fédéral ont purgé une plus grande proportion de leur peine avant d’obtenir leur première mise en semi-liberté et leur première libération conditionnelle totale (41,6 % et 47,5 % respectivement) que les délinquants non autochtones (36,5 % et 44,6 % respectivement).
- En 2021-2022, les délinquants autochtones sous responsabilité fédérale ont purgé en moyenne 1,0 % de plus de leur peine avant d’obtenir leur première mise en semi-liberté, alors que la proportion était relativement stable pour les délinquants non autochtones (+0,2 %) comparativement à 2012-2013.
- En 2021-2022, la proportion moyenne de la peine purgée par les délinquants autochtones sous responsabilité fédérale avant la première libération conditionnelle totale est demeurée stable ( 0,5 %), tandis que les délinquants non autochtones ont purgé en moyenne 1,0 % de moins de leur peine avant d’obtenir leur première libération conditionnelle totale comparativement à 2012-2013.
Remarques de la figure D7
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Première mise en semi-liberté | Première libération conditionnelle totale | ||||
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Autochtones | Non autochtones | Total | Autochtones | Non autochtones | Total | |
2012-2013 | 40,6 | 36,3 | 37,1 | 48,0 | 45,6 | 45,9 |
2013-2014 | 41,5 | 36,1 | 36,9 | 48,0 | 45,4 | 45,7 |
2014-2015 | 39,1 | 36,1 | 36,5 | 46,2 | 44,8 | 44,9 |
2015-2016 | 42,1 | 36,7 | 37,5 | 49,7 | 45,4 | 45,8 |
2016-2017 | 39,2 | 35,4 | 36,0 | 48,0 | 44,6 | 45,0 |
2017-2018 | 39,4 | 34,7 | 35,6 | 47,6 | 43,6 | 44,0 |
2018-2019 | 40,7 | 35,3 | 36,4 | 47,2 | 43,8 | 44,2 |
2019-2020 | 39,1 | 35,4 | 36,1 | 46,8 | 44,0 | 44,4 |
2020-2021 | 40,3 | 35,5 | 36,5 | 48,0 | 44,8 | 45,2 |
2021-2022 | 41,6 | 36,5 | 37,6 | 47,5 | 44,6 | 45,0 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D7
La libération conditionnelle totale est un type de mise en liberté accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui permet à la personne de purger le reste de sa peine sous surveillance dans la collectivité. La Commission des libérations conditionnelles du Canada doit examiner le dossier de chaque délinquant aux fins de la libération conditionnelle totale, et ce, au moment prévu par la loi, à moins que le délinquant ne l’avise par écrit qu’il ne souhaite pas bénéficier de la libération conditionnelle totale.
La semi-liberté est une forme de liberté sous condition accordée par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui permet au délinquant de participer à des activités dans la collectivité afin de se préparer à la libération conditionnelle totale ou à la libération d’office. Le délinquant est tenu de revenir chaque soir dans un établissement, une maison de transition, ou un autre endroit jugé approprié compte tenu du risque qu’il représente, à moins d’être autorisé à ne pas le faire par la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Les délinquants ne demandent pas tous la semi-liberté, et certains la demandent plus d’une fois avant de l’obtenir.
Le moment de la peine auquel se produit la libération conditionnelle correspond au pourcentage de la peine qui a été purgé lorsque débute la première semi-liberté ou liberté conditionnelle totale. Dans la majorité des cas, une libération conditionnelle totale est précédée d’une mise en semi-liberté. Ces calculs sont basés sur les peines de ressort fédéral, autres que les peines d’emprisonnement à perpétuité ou d’une durée indéterminée. Normalement, le délinquant doit purger le tiers de sa peine, jusqu’à concurrence de sept ans, avant d’être admissible à la libération conditionnelle totale, sauf s’il est un condamné à perpétuité, s’il s’est vu imposer une peine d’une durée indéterminée ou s’il a fait l’objet d’une décision judiciaire. Un délinquant devient ordinairement admissible à la semi-liberté six mois avant d’être admissible à la liberté conditionnelle totale.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Résultat des périodes de mise en semi-liberté de délinquants sous responsabilité fédérale

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Graphique linéaire montrant le résultat des périodes de semi-liberté de ressort fédéral de l’exercice 2012 à 2013 jusqu’à l’exercices 2021 à 2022. Le taux de réussite de la semi-liberté a augmenté régulièrement au fil du temps, atteignant un sommet de 91,9 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. La révocation pour manquement aux conditions s’est relativement stabilisée dans le temps, oscillant entre 7,2 et 8,5 pour cent. La révocation pour infraction est l’issue la moins fréquente, avec moins de 1,5 pour cent chaque année. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des 10 derniers exercices (de 2012-2013 à 2021-2022), 90,6 % des périodes de semi-liberté de ressort fédéral ont été achevéesNote de bas de page * en moyenne.
- En 2021-2022, le taux d’achèvementNote de bas de page * des périodes de mise en semi-liberté parmi les délinquants sous responsabilité fédérale est demeuré stable par rapport à 2020-2021 pour atteindre 91,9 % (+0,2 %).
- Lors de la période de 5 ans comprise entre 2017-2018 et 2021-2022, le taux d’achèvementNote de bas de page * des périodes de libérations conditionnelles totales accordées à l’issue de la procédure ordinaire parmi les délinquants sous responsabilité fédérale était en moyenne de 4,7 % inférieur au taux observé pour les périodes de mise en semi-liberté des délinquants sous responsabilité fédérale aux termes d’une procédure d’examen expéditif (PEE) (90,9 % et 95,6 %, respectivement).
- Le taux de récidive avec violence durant les périodes de mise en semi-liberté de ressort fédéral a été très bas au cours des 5 derniers exercices, s’établissant en moyenne à 0,2 %.
Remarques de la figure D8
Procédure d’examen expéditif (PEE) : Mécanisme d’examen en vue de la libération conditionnelle – supprimé le 28 mars 2011 en vertu de la Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels (LALAC) – qui était disponible pour les délinquants non violents purgeant une première peine dans un établissement fédéral. Ces délinquants sont devenus admissibles à la PEE après avoir purgé six mois ou un sixième de leur peine, selon le plus élevé des deux. Les dispositions transitoires de la LALAC ont fait l’objet de litiges fédéraux et provinciaux, ce qui a entraîné des variations dans leur mise en œuvre à l’échelle du Canada.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Résultats des mises en semi-liberté de ressort fédéral | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |||||
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Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
AchèvementNote de bas de page * | ||||||||||
Proc. ordinaire |
3 469 | 90,9 | 3 628 | 90,2 | 3 714 | 90,1 | 3 523 | 91,6 | 2 991 | 91,8 |
Examen expéditif |
84 | 93,3 | 75 | 98,7 | 57 | 91,9 | 42 | 97,7 | 24 | 100 |
Total |
3 553 | 90,9 | 3 703 | 90,4 | 3 771 | 90,2 | 3 565 | 91,7 | 3 015 | 91,9 |
Révocation pour manquement aux conditions | ||||||||||
Proc. ordinaire |
287 | 7,5 | 329 | 8,2 | 353 | 8,6 | 280 | 7,3 | 242 | 7,4 |
Examen expéditif |
6 | 6,7 | 1 | 1,3 | 4 | 6,5 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 |
Total |
293 | 7,5 | 330 | 8,1 | 357 | 8,5 | 280 | 7,2 | 242 | 7,4 |
Révocation pour infraction non-violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
55 | 1,4 | 55 | 1,4 | 45 | 1,1 | 33 | 0,9 | 25 | 0,8 |
Examen expéditif |
0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 1 | 1,6 | 1 | 2,3 | 0 | 0,0 |
Total |
55 | 1,4 | 55 | 1,3 | 46 | 1,1 | 34 | 0,9 | 25 | 0,8 |
Révocation pour infraction violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
7 | 0,2 | 8 | 0,2 | 9 | 0,2 | 9 | 0,2 | 0,0 | 0,0 |
Examen expéditif |
0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Total |
7 | 0,2 | 8 | 0,2 | 9 | 0,2 | 9 | 0,2 | 0,0 | 0,0 |
Total proc. ordinaire | 3 818 | 97,7 | 4 020 | 98,1 | 4 121 | 98,5 | 3 845 | 98,9 | 3 258 | 99,3 |
Total examen expéditif | 90 | 2,3 | 76 | 1,9 | 62 | 1,5 | 43 | 1,1 | 24 | 0,7 |
Total (ordinaire et expéditif) | 3 908 | 100 | 4 096 | 100 | 4 183 | 100 | 3 888 | 100 | 3 282 | 100 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D8
Procédure d’examen expéditif (PEE) : Mécanisme d’examen en vue de la libération conditionnelle – supprimé le 28 mars 2011 en vertu de la Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels (LALAC) – qui était disponible pour les délinquants non violents purgeant une première peine dans un établissement fédéral. Ces délinquants sont devenus admissibles à la PEE après avoir purgé six mois ou un sixième de leur peine, selon le plus élevé des deux. Les dispositions transitoires de la LALAC ont fait l’objet de litiges fédéraux et provinciaux, ce qui a entraîné des variations dans leur mise en œuvre à l’échelle du Canada.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Résultat des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale

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Graphique linéaire montrant le résultat des périodes de la libération conditionnelle totale de ressort fédéral de l’exercice 2012 à 2013 jusqu’à l’exercice 2021 à 2022. Le taux de réussite de la libération conditionnelle totale a atteint un sommet de 90,4 pour cent au cours de l’exercice 2017 à 2018, après quoi il a fluctué entre 87,7 et 88,3 pour cent. La révocation pour manquement aux conditions a diminué régulièrement pour atteindre un minimum de 6,7 pour cent au cours de l’exercice 2017 à 2018, après quoi elle a remonté à 9,8 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022, avec des fluctuations mineures. Le taux de révocation pour infraction a été le plus faible, avec moins de 5 pour cent au fil du temps. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours des 10 derniers exercices (de 2012-2013 à 2021-2022), le taux d’achèvementNote de bas de page ** des périodes de liberté conditionnelle totale de délinquants sous responsabilité fédérale purgeant une peine d’une durée déterminée était en moyenne de 87,7 %.
- Au cours des 5 derniers exercices (de 2017-2018 à 2021-2022), le taux d’achèvementNote de bas de page ** des périodes de libérations conditionnelles totales accordées à l’issue de la procédure ordinaire parmi les délinquants sous responsabilité fédérale était en moyenne inférieur de 4,9 % au taux observé parmi les délinquants mis en liberté conditionnelle totale par voie de procédure d’examen expéditif (PEE) (88,0 % et 92,9 %, respectivement).
- Le taux de récidive avec violence durant les périodes de libertés conditionnelles totales de ressort fédéral a été relativement faible dans les 5 derniers exercices, se situant à 0,6 % en moyenne (et variait de 0,3 % à 0,8 %).
Remarques de la figure D9
Procédure d’examen expéditif (PEE) : Mécanisme d’examen en vue de la libération conditionnelle – supprimé le 28 mars 2011 en vertu de la Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels (LALAC) – qui était disponible pour les délinquants non violents purgeant une première peine dans un établissement fédéral. Ces délinquants sont devenus admissibles à la PEE après avoir purgé six mois ou un sixième de leur peine, selon le plus élevé des deux. Les dispositions transitoires de la LALAC ont fait l’objet de litiges fédéraux et provinciaux, ce qui a entraîné des variations dans leur mise en œuvre à l’échelle du Canada.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Libération conditionnelle totale de ressort fédéral résultats | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
AchèvementNote de bas de page ** | ||||||||||
Proc. ordinaire |
968 | 90,6 | 1 063 | 86,9 | 1 171 | 87,6 | 1 177 | 87,7 | 1 169 | 87.8 |
Examen expéditif |
102 | 88,7 | 114 | 95,8 | 104 | 91,2 | 97 | 94,2 | 83 | 95.4 |
Total |
1 070 | 90,4 | 1 177 | 87,7 | 1 275 | 87,9 | 1 274 | 88,2 | 1 252 | 88.3 |
Révocation pour manquement aux conditions | ||||||||||
Proc. ordinaire |
71 | 6,6 | 122 | 10,0 | 120 | 9,0 | 127 | 9,5 | 135 | 10.1 |
Examen expéditif |
8 | 7,0 | 4 | 3,4 | 7 | 6,1 | 5 | 4,9 | 4 | 4.6 |
Total |
79 | 6,7 | 126 | 9,4 | 127 | 8,8 | 132 | 9,1 | 139 | 9.8 |
Révocation pour infraction non-violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
24 | 2,2 | 28 | 2,3 | 36 | 2,7 | 35 | 2,6 | 18 | 1.4 |
Examen expéditif |
5 | 4,3 | 1 | 0,8 | 1 | 0,9 | 0 | 0,0 | 0 | 0.0 |
Total |
29 | 2,4 | 29 | 2,2 | 37 | 2,6 | 35 | 2,4 | 18 | 1.3 |
Révocation pour infraction violente | ||||||||||
Proc. ordinaire |
6 | 0,6 | 10 | 0,8 | 9 | 0,7 | 3 | 0,2 | 9 | 0.7 |
Examen expéditif |
0 | 0,0 | 0 | 0,0 | 2 | 1,8 | 1 | 1,0 | 0 | 0.0 |
Total |
6 | 0,5 | 10 | 0,7 | 11 | 0,8 | 4 | 0,3 | 9 | 0.6 |
Total proc. ordinaire | 1 069 | 90,3 | 1 223 | 91,1 | 1 336 | 92,1 | 1 342 | 92,9 | 1 331 | 93.9 |
Total examen expéditif | 115 | 9,7 | 119 | 8,9 | 114 | 7,9 | 103 | 7,1 | 87 | 6.1 |
Total (ordinaire et expéditif) | 1 184 | 100 | 1 342 | 100 | 1 450 | 100 | 1 445 | 100 | 1 418 | 100 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D9
Procédure d’examen expéditif (PEE) : Mécanisme d’examen en vue de la libération conditionnelle – supprimé le 28 mars 2011 en vertu de la Loi sur l’abolition de la libération anticipée des criminels (LALAC) – qui était disponible pour les délinquants non violents purgeant une première peine dans un établissement fédéral. Ces délinquants sont devenus admissibles à la PEE après avoir purgé six mois ou un sixième de leur peine, selon le plus élevé des deux. Les dispositions transitoires de la LALAC ont fait l’objet de litiges fédéraux et provinciaux, ce qui a entraîné des variations dans leur mise en œuvre à l’échelle du Canada.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Délinquants libérés d’office d’établissements fédéraux, y compris de pavillons de ressourcement : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant le pourcentage de délinquants libérés d’établissements fédéraux, y compris les pavillons de ressourcement, en liberté d’office de l’exercice 2012 à 2013 jusqu’à l’exercice 2021 à 2022. Les taux diminuent régulièrement, passant de 83,4 pour cent pour l’exercice 2012 à 2013 à 59,1 pour cent au cours de l’exercice 2018 à 2019, avant d’augmenter à 80 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Pour l’exercice 2021-2022, 68,4 % de toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux étaient des libérations d’office.
- Pour l’exercice 2021-2022, 80,0 % des mises en liberté de délinquants autochtones étaient des libérations d’office, comparativement à 62,3 % des mises en liberté de délinquants non autochtones.
- Au cours des 10 derniers exercices (de 2012-2013 à 2021-2022), le pourcentage de mises en liberté d’office a diminué, passant de 74,2 % à 68,1 %.
Remarques de la figure D10
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée (OSLD), des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, s’il y a eu détention temporaire, ou dans les cas où un délinquant a purgé plus d’une peine.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Autochtones | Non Autochtones | Population totale de délinquants | ||||||
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Libération d’office | Nbre total de mises en liberté | %Note de bas de page * | Libération d’office | Nbre total de mises en liberté | %Note de bas de page * | Libération d’office | Nbre total de mises en liberté | %Note de bas de page * | |
2012-2013 | 1 642 | 1 969 | 83,4 | 3 946 | 5 564 | 70,9 | 5 588 | 7 533 | 74,2 |
2013-2014 | 1 737 | 2 045 | 84,9 | 3 899 | 5 636 | 69,2 | 5 636 | 7 681 | 73,4 |
2014-2015 | 1 756 | 2 077 | 84,5 | 3 616 | 5 455 | 66,3 | 5 372 | 7 532 | 71,3 |
2015-2016 | 1 690 | 2 047 | 82,6 | 3 618 | 5 569 | 65,0 | 5 308 | 7 616 | 69,7 |
2016-2017 | 1 598 | 2 048 | 78,0 | 3 285 | 5 529 | 59,4 | 4 883 | 7 577 | 64,4 |
2017-2018 | 1 547 | 2 076 | 74,5 | 2 873 | 5 174 | 55,5 | 4 420 | 7 250 | 61,0 |
2018-2019 | 1 433 | 2 020 | 70,9 | 2 740 | 5 044 | 54,3 | 4 173 | 7 064 | 59,1 |
2019-2020 | 1 629 | 2 169 | 75,1 | 2 727 | 4 892 | 55,7 | 4 356 | 7 061 | 61,7 |
2020-2021 | 1 582 | 2 087 | 75,8 | 2 541 | 4 451 | 57,1 | 4 123 | 6 538 | 63,1 |
2021-2022 | 1 763 | 2 204 | 80,0 | 2 620 | 4 205 | 62,3 | 4 383 | 6 409 | 68,4 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau D10
Les données englobent toutes les mises en liberté d’établissements fédéraux ou de pavillons de ressourcement au cours d’un exercice donné, à l’exclusion des délinquants dont la peine a été annulée, des délinquants qui sont décédés en établissement, des délinquants visés par une ordonnance de surveillance de longue-durée (OSLD), des délinquants libérés à l’expiration de leur mandat et des délinquants transférés à l’étranger. Il est possible qu’un délinquant soit mis en liberté plus d’une fois par année, si une mise en liberté a fait l’objet d’une révocation, d’une suspension ou d’une interruption, s’il y a eu détention temporaire, ou dans les cas où un délinquant a purgé plus d’une peine.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Résultat des périodes de libération d’office de délinquants sous responsabilité fédérale

Description de l'image
Graphique linéaire montrant les résultats des périodes de libération d’office de ressort fédéral de l’exercice 2012 à 2013 jusqu’à l’exercice 2021 à 2022. Le taux de réussite a augmenté régulièrement pour atteindre un sommet de 66,7 pour cent au cours de l’exercice 2016 à 2017, diminuant jusqu’à atteindre 64,8 pour cent au cours de l’exercice 2018 à 2019, remontant à 66,7 pour cent au cours de l’exercice 2020 à 2021, puis diminuant jusqu’à atteindre 62,6 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. La révocation pour manquement aux conditions a diminué régulièrement jusqu’à son point le plus bas au cours de l’exercice 2017 à 2018 (24,0 pour cent), après quoi elle a augmenté régulièrement pour atteindre un sommet de 31,8 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. La révocation pour infraction a été la plus faible, diminuant jusqu’à 8,4 pour cent au cours de l’exercice 2016 à 2017, puis augmentant jusqu’à un sommet de 10,8 pour cent au cours de l’exercice 2018 à 2019, puis diminuant jusqu’à atteindre son point le plus bas de 4,9 pour cent au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, le taux d’achèvementNote de bas de page ** des périodes de libération d’officeNote de bas de page * a diminué de 4,1 % par rapport à 2020-2021 pour atteindre 62,5 %.
- Au cours des 5 derniers exercices (de 2017-2018 à 2021-2022), le taux de révocation pour infraction avec violence des périodes de surveillance a été, en moyenne, huit fois plus élevé parmi les délinquants en liberté d’officeNote de bas de page * que parmi ceux en semi-liberté et trois fois plus élevé que parmi ceux en liberté conditionnelle totale.
- Au cours des 5 dernières exercices (de 2017-2018 à 2021-2022), le taux de révocation pour infraction avec violence des périodes de libération d’office était en moyenne de 1,4 %.
Remarques de la figure D11
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Un délinquant purgeant une peine d’une durée déterminée, s’il n’est pas détenu, sera mis en liberté d’office après avoir purgé les deux tiers de sa peine s’il n’est pas en libération conditionnelle totale à ce moment-là. Après la libération d’office, un délinquant est placé sous supervision jusqu’à la fin de sa peine.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Résultats des libérations d’officeNote de bas de page * | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2010 | 2020-2021 | 2021-2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | Nbre | % | |
AchèvementNote de bas de page ** | 3 558 | 66,0 | 3 289 | 64,8 | 3 392 | 65,3 | 3 336 | 66,7 | 3 218 | 62,6 |
Révocation pour manquement aux conditions | 1 291 | 24,0 | 1 230 | 24,2 | 1 308 | 25,2 | 1 311 | 26,2 | 1 634 | 31,8 |
Révocation pour infraction non-violente | 463 | 8,6 | 462 | 9,1 | 401 | 7,7 | 289 | 5,8 | 251 | 4,9 |
Révocation pour infraction violente | 76 | 1,4 | 94 | 1,9 | 93 | 1,8 | 67 | 1,3 | 39 | 0,8 |
Total | 5 388 | 100 | 5 075 | 100 | 5 194 | 100 | 5 003 | 100 | 5 142 | 100 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D11
Les révocations pour violation des conditions incluent les révocations résultant d’accusations en instance.
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Un délinquant purgeant une peine d’une durée déterminée, s’il n’est pas détenu, sera mis en liberté d’office après avoir purgé les deux tiers de sa peine s’il n’est pas en libération conditionnelle totale à ce moment-là. Après la libération d’office, un délinquant est placé sous supervision jusqu’à la fin de sa peine.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Taux de condamnations pour infractions violente pour les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire montrant les taux de condamnations pour infraction violente pour 1 000 délinquants sous surveillance, de l’exercice 2011 à 2012 jusqu’à l’exercice 2021 à 2022. Le taux de libération d’office était le plus élevé dans l’ensemble, avec un sommet de 35 condamnations pour 1 000 délinquants sous surveillance au cours de l’exercice 2011 à 2012, puis une tendance à la baisse jusqu’à 23 condamnations au cours de l’exercice 2017 à 2018, une brève remontée à 29 condamnations au cours des exercices 2018 à 2019 et 2019 à 2020, et enfin une baisse jusqu’à son point le plus bas de 14 condamnations au cours de l’exercice 2021 à 2022. Le taux de semi-liberté était nettement inférieur au taux de libération d’office, avec un sommet de 7 condamnations au cours de l’exercices 2012 à 2013 et un creux de 0 condamnation au cours de l’exercices 2021 à 2022. Le taux de libération conditionnelle totale était le plus bas dans l’ensemble, fluctuant entre 1 et 3 condamnations au fil du temps, atteignant des sommets au cours des exercices 2011 à 2012, 2012 à 2013 et 2018 à 2019, et des creux au cours des exercices 2014 à 2015 et 2020 à 2021. Les données complètes disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Au cours de la période de 10 ans (de 2011-2012 à 2020-2021Note de bas de page *), le nombre de condamnations pour infraction avec violence parmi les délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition a diminué de 40,9 % (passant de 137 en 2011-2012 à 81 en 2020-2021). Le nombre annuel moyen de condamnations pour infraction avec violence se chiffrait à 7,0 parmi les délinquants en semi-liberté et à 8,7 parmi les délinquants en liberté conditionnelle totale, comparativement à 94,0 parmi les délinquants en liberté d’office.
- Au cours de la période de 10 ans (de 2011-2012 à 2020-2021), les condamnations pour infraction avec violence parmi les délinquants en liberté d’office représentaient 85,7 % de toutes les condamnations prononcées contre des délinquants sous responsabilité fédérale en liberté sous condition.
- Si l’on compare les taux de condamnation pour infraction avec violence par tranche de 1 000 délinquants sous surveillance entre 2011-2012 et 2020-2021, on constate que les délinquants en liberté d’office étaient 12,9 fois plus susceptibles de commettre une infraction accompagnée de violence durant leur période de surveillance que les délinquants en liberté conditionnelle totale, et 5,8 fois plus susceptibles de commettre une infraction accompagnée de violence que les délinquants en semi-liberté.
Remarques de la figure D12
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle ou en liberté d’office, en détention temporaire dans un établissement fédéral, ainsi que ceux qui sont expulsés ou extradés.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée et indéterminée.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Nombre de condamnations pour infraction violente | Taux pour 1 000 délinquants sous surveillance | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Semi-liberté | Libération conditionnelle totale | Libération d’office | Total | Semi-liberté | Libération conditionnelle totale | Libération d’office | |
2011-2012 | 7 | 10 | 120 | 137 | 6 | 3 | 35 |
2012-2013 | 9 | 11 | 119 | 139 | 7 | 3 | 34 |
2013-2014 | 4 | 8 | 106 | 118 | 3 | 2 | 30 |
2014-2015 | 1 | 4 | 87 | 92 | 1 | 1 | 25 |
2015-2016 | 9 | 7 | 95 | 111 | 6 | 2 | 27 |
2016-2017 | 7 | 8 | 83 | 98 | 4 | 2 | 24 |
2017-2018 | 7 | 8 | 76 | 91 | 4 | 2 | 23 |
2018-2019 | 8 | 15 | 94 | 117 | 4 | 3 | 29 |
2019-2020 | 9 | 11 | 93 | 113 | 5 | 2 | 29 |
2020-2021 | 9 | 5 | 67 | 81 | 6 | 1 | 22 |
2021-2022 | 0 | 10 | 39 | 49 | 0 | 2 | 14 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau D12
Les infractions avec violence comprennent le meurtre et les infractions visées à l’annexe I de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, comme les voies de fait, les infractions sexuelles, l’incendie criminel, le rapt, le vol qualifié et certaines infractions relatives aux armes.
Les délinquants sous surveillance comprennent les délinquants en liberté conditionnelle ou en liberté d’office, en détention temporaire dans un établissement fédéral, ainsi que ceux qui sont expulsés ou extradés.
La libération d’office est une forme de liberté sous condition qui permet au délinquant d’être en liberté sous surveillance après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Les données sur la semi-liberté et sur la libération conditionnelle totale comprennent les délinquants purgeant une peine d’une durée déterminée et indéterminée.
Les périodes de déclaration correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine le 31 mars de l’année suivante.
Section E : Application de dispositions spéciales en matière de justice pénale
Nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire indiquant le nombre d’examens initiaux de cas renvoyés pour maintien en incarcération sur une période de 10 ans. Le nombre d’examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération des délinquants détenus a fortement diminué, passant d’un sommet de 232 examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération au cours de l’exercice 2012 à 2013 à un minimum de 77 examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération au cours de l’exercice 2018 à 2019, pour augmenter brièvement à 113 examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération au cours de l’exercice 2020 à 2021, pour chuter à 109 au nombre d’examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération au cours de l’exercice 2021 à 2022. Le nombre d’examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération des délinquants non détenus était nettement inférieur, atteignant un sommet de seulement 10 examens de cas renvoyés pour maintien en incarcération au cours de l’exercice 2014 à 2015. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, le nombre de cas renvoyés en vue d’un maintien en incarcération a diminué de 119 à 113 par rapport à 2020-2021.
- La proportion de délinquants autochtones détenus à la suite de l’examen initial en vue d’un maintien en incarcération a augmenté de 1,4 % pour atteindre 98,0 %, tandis que la proportion de délinquants non autochtones détenus à la suite d’un examen initial en vue d’un maintien en incarcération a augmenté de 1,9 % pour atteindre 95,2 % comparativement à l’année précédente (2020-2021).
- En 2021-2022, les délinquants autochtones représentaient 32,6 % des délinquants incarcérés dans un établissement fédéral purgeant une peine d’une durée déterminée, et 44,2 % des délinquants ayant fait l’objet d’examen de cas renvoyé pour maintien en incarcération.
Remarques de la figure E1
Examen initial de la détention : Conformément au paragraphe 130(1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, il s'agit d'un examen effectué à la demande du Service correctionnel du Canada. À l'issue de cet examen, la Commission peut ordonner qu'un individu ne soit pas libéré avant l'expiration de sa peine conformément à la loi - sauf dans le cadre d'une permission de sortir avec escorte pour des raisons médicales ou administratives - si elle est convaincue que l'individu est susceptible, s'il est libéré, de commettre une infraction causant la mort ou un préjudice grave à une autre personne, une infraction sexuelle impliquant un enfant ou une infraction grave en matière de drogue avant la fin de sa peine. Les ordonnances de détention peuvent être réexaminées dans un délai d'un ou deux ans, selon le type d'infraction.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Maintien en incarcération | Libération d’office | Total | Total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aut. | Non Aut. | Total | % | Aut. | Non Aut. | Total | % | Aut. | Non Aut. | ||
2012-2013 | 94 | 138 | 232 | 98,3 | 4 | 0 | 4 | 1,7 | 98 | 138 | 236 |
2013-2014 | 91 | 109 | 200 | 96,2 | 4 | 4 | 8 | 3,8 | 95 | 113 | 208 |
2014-2015 | 71 | 93 | 164 | 94,3 | 5 | 5 | 10 | 5,7 | 76 | 98 | 174 |
2015-2016 | 75 | 92 | 167 | 96,5 | 2 | 4 | 6 | 3,5 | 77 | 96 | 173 |
2016-2017 | 55 | 76 | 131 | 97,0 | 2 | 2 | 4 | 3,0 | 57 | 78 | 135 |
2017-2018 | 51 | 59 | 110 | 92,4 | 5 | 4 | 9 | 7,6 | 56 | 63 | 119 |
2018-2019 | 38 | 39 | 77 | 90,6 | 6 | 2 | 8 | 9,4 | 44 | 41 | 85 |
2019-2020 | 50 | 55 | 105 | 93,8 | 4 | 3 | 7 | 6,3 | 54 | 58 | 112 |
2020-2021 | 57 | 56 | 113 | 95,0 | 2 | 4 | 6 | 5,0 | 59 | 60 | 119 |
2021-2022 | 49 | 60 | 109 | 96,5 | 1 | 3 | 4 | 3,5 | 50 | 63 | 113 |
Total | 631 | 777 | 1 408 | 95,5 | 35 | 31 | 66 | 4,5 | 666 | 808 | 1 474 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau E1
Les abréviations « Aut. » (autochtone) et « non Aut. » (non autochtone) sont utilisés dans ce tableau pour la mise en forme.
Examen initial de la détention : Conformément au paragraphe 130(1) de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, il s'agit d'un examen effectué à la demande du Service correctionnel du Canada. À l'issue de cet examen, la Commission peut ordonner qu'un individu ne soit pas libéré avant l'expiration de sa peine conformément à la loi - sauf dans le cadre d'une permission de sortir avec escorte pour des raisons médicales ou administratives - si elle est convaincue que l'individu est susceptible, s'il est libéré, de commettre une infraction causant la mort ou un préjudice grave à une autre personne, une infraction sexuelle impliquant un enfant ou une infraction grave en matière de drogue avant la fin de sa peine. Les ordonnances de détention peuvent être réexaminées dans un délai d'un ou deux ans, selon le type d'infraction.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Audiences de révision judiciaire par année

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Diagramme à barres détaillant les résultats des audiences de révision judiciaire annuelles entre les exercices 1987 à 1988 et les exercices 2021 à 2022. Dans la plupart des cas, le nombre total de délinquants dont le cas était susceptible de faire l’objet d’une révision judiciaire était de 1 744, le nombre total des délinquants admissibles pour le moment ou à l’avenir à une audience de révision judiciaire était de 529. Le nombre total de décisions rendues par les tribunaux était de 254. Il y a eu 188 décisions menant à une date d’admissibilité devancée et 176 délinquants ont été mis en liberté conditionnelle. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Depuis la première audience de révision judiciaire, en 1987, le tribunal a rendu 254 décisions (c’est-à-dire, entre l’exercice 1987-1988 et la fin de l’exercice 2021-2022).
- De ces décisions, 74,0 % ont entraîné une réduction de la peine à purger avant d’être admissible à la libération conditionnelle.
- Des 529 délinquants admissibles à une révision judiciaire, 281 ont purgé au moins 15 ans de leur peine alors que 248 n’en ont pas purgé autant.
- 185 des 188 délinquants dont la date d’admissibilité à la libération conditionnelle a été devancée ont atteint leur date d’admissibilité à la semi-liberté. Parmi ces délinquants, 176 ont obtenu une liberté conditionnelle, et 117 étaient activement surveillés dans la collectivitéNote de bas de page *.
- Un pourcentage plus élevé de cas de meurtre au second degré (81,5 %) que de cas de meurtre au premier degré (73,1 %) a donné lieu à une réduction de la période à purger avant l’admissibilité à la libération conditionnelle.
Remarques de la figure E2
La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu’il doit purger en établissement avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s’appliquent aux délinquants condamnés à l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu’ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Le contrôle judiciaire est effectué dans la province où a eu lieu la déclaration de culpabilité.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Province ou territoire où a eu lieu la révision judiciaire | Réduction par tribunal de la période d’inadmissibilité | Réduction refusée par le tribunal | Total | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | Meurtre au 1er degré | Meurtre au 2e degré | |
Territoires du Nord-Ouest | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nunavut | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Yukon | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouvelle-Écosse | 1 | 1 | 1 | 0 | 2 | 1 |
Nouveau-Brunswick | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Québec | 78 | 16 | 7 | 2 | 85 | 18 |
Ontario | 24 | 0 | 31 | 1 | 55 | 1 |
Manitoba | 8 | 4 | 1 | 0 | 9 | 4 |
Saskatchewan | 7 | 0 | 3 | 0 | 10 | 0 |
Alberta | 20 | 0 | 9 | 1 | 29 | 1 |
Colombie-Britannique | 27 | 1 | 9 | 1 | 36 | 2 |
Total partiel | 166 | 22 | 61 | 5 | 227 | 27 |
Total | 188 | 66 | 254 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau E2
La révision judiciaire est le processus par lequel un délinquant peut demander à la cour une réduction de la peine qu’il doit purger en établissement avant d’être admissible à la libération conditionnelle. Les procédures de révision judiciaire s’appliquent aux délinquants condamnés à l’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans. Les délinquants peuvent faire une demande de révision judiciaire lorsqu’ils ont purgé au moins 15 ans de leur peine. Le contrôle judiciaire est effectué dans la province où a eu lieu la déclaration de culpabilité.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre de délinquants ayant été désignés comme délinquants dangereux

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Graphique linéaire illustrant le nombre de délinquants désignés comme délinquants dangereux entre les exercices 1978 à 1979 et les exercices 2021 à 2022. Le nombre de détenus désignés comme délinquants dangereux a augmenté progressivement, avec de fortes fluctuations, passant de moins de 10 désignations au cours de l’exercice 1978-1979 à environ 25 par année au milieu des années 1990. Le nombre de désignations a légèrement diminué entre les exercices 2002 à 2003 et 2004 à 2005, après quoi le nombre de désignations a commencé à augmenter plus rapidement jusqu’à atteindre un sommet d’environ 65 désignations au cours de l’exercice 2015 à 2016, pour ensuite chuter à environ 40 désignations au cours de l’exercice 2020 à 2021 et de se stabiliser au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les données complètes par province, faisant la distinction entre les délinquants condamnés à une peine d’une durée indéterminée et ceux condamnés à une peine de durée déterminée, sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2021-2022, 1 084 délinquants avaient été désignés comme délinquants dangereux (DD) depuis 1978.
- À la fin de l’exercice 2021-2022, 893 DD étaient sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada, et parmi eux, 75,5 % purgeaient des peines d’une durée indéterminée.
- Parmi ces 893 DD, 736 étaient en détention (soit 6,0 % de la population totale en détention) et 157 étaient sous surveillance dans la collectivité. Il y avait 9 femmes parmi les DD. Les délinquants autochtones représentaient 36,3 % des DD et 28,1 % de l’ensemble de la population de délinquants.
Remarques de la figure E3
Le nombre annuel de délinquants désignés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les délinquants désignés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le graphique ci-dessus, qui montre le nombre total de délinquants « désignés ».
Le pourcentage de délinquants désignés délinquants dangereux purgeant 1 peine pour des infractions dont au moins une était de nature sexuelle n’est pas disponible.
Les dispositions relatives aux délinquants dangereux sont entrées en vigueur au Canada le 15 octobre 1977, en remplacement des dispositions concernant les repris de justice et les délinquants sexuels dangereux. Un délinquant dangereux est une personne à qui on impose une peine d’une durée indéterminée ou déterminée* parce qu’elle a commis un crime particulièrement violent ou qu’elle commet à répétition des actes violents et graves, si l’on juge qu’il y a peu de chance pour qu’à l’avenir ce comportement soit inhibé par les normes ordinaires de restriction du comportement (voir l’article 753 du Code criminel).
Outre les DD, il y avait encore 9 délinquants sexuels dangereux et 2 repris de justice sous la responsabilité du SCC à la fin de l’exercice 2021-2022.
*Les peines d’une durée déterminée infligées aux délinquants dangereux doivent prendre la forme d’une peine minimale d’emprisonnement de 2 ans, et être assorties d’une ordonnance voulant que le délinquant soit soumis à une période de surveillance à long terme pour une période maximale de 10 ans.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Province ou territoire où a eu lieu la désignation | Toutes les désignations (depuis 1978) | Délinquants dangereux actifs | ||
---|---|---|---|---|
Nombre de délinquants condamnés à une peine d’une durée indéterminée | Nombre de délinquants condamnés à une peine d’une durée déterminée | Total | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 15 | 7 | 2 | 9 |
Nouvelle-Écosse | 28 | 18 | 3 | 21 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouveau-Brunswick | 8 | 4 | 0 | 4 |
Québec | 148 | 94 | 34 | 128 |
Ontario | 471 | 287 | 105 | 392 |
Manitoba | 34 | 26 | 4 | 30 |
Saskatchewan | 110 | 60 | 36 | 96 |
Alberta | 78 | 55 | 10 | 65 |
Colombie-Britannique | 171 | 111 | 20 | 131 |
Yukon | 7 | 2 | 3 | 5 |
Territoires du Nord-Ouest | 11 | 10 | 1 | 11 |
Nunavut | 3 | 0 | 1 | 1 |
Total | 1 084 | 674 | 219 | 893 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau E3
Le nombre annuel de délinquants désignés délinquants dangereux ne comprend pas les décisions qui ont été infirmées.
Les délinquants désignés délinquants dangereux qui sont décédés ne sont plus inclus dans le compte des délinquants actifs, mais ils sont encore représentés dans le nombre total de délinquants « désignés ».
Les chiffres ont été relevés à la fin de l’exercice 2021-2022. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées

Description de l'image
Graphique à barres indiquant le nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée imposées au cours de l’exercice 2021 à 2022, selon la durée de l’ordonnance de surveillance imposée. Il y a eu une seule ordonnance de surveillance d’un an, trois de deux ans, ensuite un petit saut à quatorze ordonnances de surveillance de trois ans, dix-sept de quatre ans; puis un grand saut à 159 ordonnances de surveillance de 5 ans, ce qui est le deuxième plus grand nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée. Il y a eu soixante-deux ordonnances de surveillance de 6 ans, 106 de 7 ans, et 82 ordonnances de surveillance de 8 ans et le plus grand nombre d’ordonnances de surveillance de longue durée était de loin celles de 10 ans, dont il y avait 1 097 ordonnances de surveillance. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- À la fin de l’exercice 2021-2022, les tribunaux avaient imposé 1 547 ordonnances de surveillance de longue-durée depuis l’entrée en vigueur de la loi. Parmi celles-ci, 70,9 % étaient pour une période de 10 ans.
- À la fin de l’exercice 2021-2022, 967 délinquants faisant l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue-durée étaient sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada. Au total, 15 femmes faisaient l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue-durée sous la responsabilité du Service correctionnel du Canada.
- Il y avait 493 délinquants sous surveillance dans la collectivité dans le cadre de leur ordonnance de surveillance de longue-durée à la fin de l’exercice 2021-2022. Parmi ceux-ci, 429 délinquants étaient sous surveillance dans la collectivité, 17 délinquants étaient en détention temporaire, 43 délinquants étaient en détention provisoire et 4 délinquants étaient illégalement en liberté depuis moins de 90 jours.
Remarques de la figure E4
Les dispositions législatives concernant les ordonnances de surveillance de longue-durée (OSLD), qui sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997, permettent au tribunal d’imposer une peine de 2 ans ou plus pour l’infraction principale et une ordonnance selon laquelle le délinquant doit faire l’objet d’une surveillance dans la collectivité pour une période supplémentaire ne dépassant pas 10 ans.
119 délinquants faisant l’objet de ces dispositions sont décédés, et 383 ont mené à bien leur période de surveillance de longue-durée.
Le pourcentage des délinquants faisant l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue-durée qui ont eu au moins 1 condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.
La détention provisoire est la détention temporaire d’une personne qui est dans l’attente de subir son procès ou de recevoir sa peine, ou avant le début d’une décision privative de liberté.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Province ou territoire où a été rendue l’ordonnance | Durée de la période de surveillance ordonnée (années) | Situation actuelle 2021-2022 | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | Total | En détention | Sous surveillanceNote de bas de page * | Période visée par l’OSLD | OSLD interrompueNote de bas de page ** | Total | |
Province où a été prononcée la peine |
||||||||||||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 13 | 14 | 2 | 1 | 5 | 1 | 9 |
Nouvelle-Écosse | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 0 | 1 | 3 | 0 | 16 | 24 | 3 | 0 | 6 | 1 | 10 |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Nouveau-Brunswick | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | 0 | 0 | 1 | 0 | 8 | 12 | 1 | 0 | 4 | 2 | 7 |
Québec | 1 | 2 | 9 | 5 | 91 | 26 | 53 | 24 | 2 | 344 | 557 | 143 | 25 | 153 | 41 | 362 |
Ontario | 0 | 0 | 1 | 8 | 20 | 16 | 25 | 31 | 0 | 347 | 448 | 72 | 15 | 172 | 29 | 288 |
Manitoba | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 3 | 2 | 0 | 39 | 47 | 5 | 0 | 8 | 7 | 20 |
Saskatchewan | 0 | 1 | 1 | 1 | 11 | 10 | 13 | 11 | 3 | 88 | 139 | 29 | 4 | 41 | 25 | 99 |
Alberta | 0 | 0 | 1 | 0 | 9 | 1 | 1 | 1 | 0 | 79 | 92 | 15 | 1 | 25 | 7 | 48 |
Colombie-Britannique | 0 | 0 | 0 | 2 | 14 | 4 | 7 | 7 | 0 | 134 | 168 | 15 | 8 | 61 | 8 | 92 |
Yukon | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 3 | 0 | 1 | 18 | 24 | 3 | 1 | 12 | 0 | 16 |
Territoires du Nord-Ouest | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 | 5 | 8 | 4 | 0 | 1 | 1 | 6 |
Nunavut | 0 | 0 | 1 | 1 | 2 | 2 | 0 | 1 | 0 | 5 | 12 | 4 | 0 | 5 | 0 | 9 |
Total | 1 | 3 | 14 | 17 | 159 | 62 | 106 | 82 | 6 | 1 097 | 1 547 | 296 | 55 | 493 | 122 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau E4
Les dispositions législatives concernant les ordonnances de surveillance de longue-durée (OSLD), qui sont entrées en vigueur au Canada le 1er août 1997, permettent au tribunal d’imposer une peine de deux ans ou plus pour l’infraction principale et une ordonnance selon laquelle le délinquant doit faire l’objet d’une surveillance dans la collectivité pour une période supplémentaire ne dépassant pas 10 ans.
119 délinquants sont décédés, et 383 ont mené à bien leur période de surveillance de longue-durée.
Le pourcentage des ordonnances de surveillance de longue-durée qui ont eu au moins une condamnation actuelle pour une infraction sexuelle n’est pas disponible.
La détention provisoire est la détention temporaire d’une personne en attente du procès ou du prononcé de la sentence ou avant qu’elle ne commence à purger une peine d’emprisonnement.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre de demandes de suspension du casier ou de demandes de pardon reçues : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire indiquant le nombre de demandes de pardon et de suspension du casier reçues entre l’exercice 2017 à 2018 et l’exercice 2021 à 2022. Le nombre de demandes de suspension du casier est beaucoup plus élevé que le nombre de demandes de pardon reçues au cours de l’exercice 2017 à 2018, soit 9 460 demandes de suspension du casier comparativement à 5 202 demandes de pardon. Les demandes de suspension du casier continuent de baisser contrairement aux demandes de pardon qui sont en hausse, comptabilisant environ 7000 demandes au cours de l’exercice 2018 à 2019. Les demandes de pardon continuent d’augmenter pour atteindre un sommet de 9 003 demandes au cours de l’exercice 2021 à 2022, tandis que les demandes de suspension du casier continuent de diminuer pour atteindre un minimum de 1 757 demandes au cours de l’exercice 2020 à 2021, ce qui s’est relativement stabilisées au cours de l’exercice 2021 à 2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, la Commission a reçu 1 973 demandes de suspension du casier et elle en a accepté 1 249. La Commission a aussi reçu 9 003 demandes de pardonNote de bas de page * et en a accepté 6 020. Le taux d’acceptation était de 66,2 %.
- En 2021-2022, la CLCC a rendu 6 970 décisions pour des demandes de pardon, octroyant ou délivrant le pardon dans 96,5 % des cas et le refusant dans 3,5 % des cas.
- En 2021-2022, la CLCC a rendu 1 615 décisions pour des demandes de suspension du casier; 96,5 % des suspensions ont été ordonnées et 3,5 % ont été refusées.
- Au cours des 5 dernières années (de 2017-2018 à 2021-2022), le nombre de demandes de pardon reçues par la Commission des libérations conditionnelles du Canada a augmenté de 73,1 %. Au cours de la même période, le nombre de demandes de suspension du casier reçues a diminué de 79,1 %.
- Depuis la mise en œuvre du processus de demandes de pardon ou de suspension du casier en 1970, les pardons octroyés ou délivrés et les suspensions du casier ordonnées se chiffrent à 562 609.
Remarques de la figure E5
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Demandes de suspension du casier traitées | |||||
Demandes reçues | 9 460 | 7 360 | 4 667 | 1 757 | 1 978 |
Demandes acceptées | 6 502 | 5 341 | 2 964 | 1 344 | 1 249 |
Pourcentage d’acceptation | 68,7 | 72,6 | 63,5 | 76,5 | 63,1 |
Suspensions du casier | |||||
Ordonnées | 7 037 | 6 028 | 5 287 | 1 403 | 1 559 |
Refusées | 142 | 225 | 209 | 103 | 56 |
Nombre total ordonnées et refusées | 7 179 | 6 253 | 5 496 | 1 506 | 1 615 |
Pourcentage ordonnées | 98,0 | 96,4 | 96,2 | 93,2 | 96,5 |
Demandes de pardons traitées | |||||
Demandes reçues | 5 202 | 6 466 | 7 774 | 7 383 | 9 003 |
Demandes acceptées | 4 366 | 5 186 | 6 749 | 6 207 | 6 020 |
Pourcentages d’acceptation | 83,9 | 80,2 | 86,8 | 84,1 | 66,9 |
Pardons | |||||
Octroyés | 227 | 2 631 | 3 155 | 4 846 | 4 669 |
Délivrés | 1 730 | 1 772 | 1 552 | 2 467 | 2 054 |
Refusés | 133 | 42 | 209 | 219 | 247 |
Nombre total octroyés, délivrés et refusés | 2 090 | 4 445 | 4 916 | 7 532 | 6 970 |
Pourcentage octroyés ou délivrés | 93,6 | 99,1 | 95,7 | 97,1 | 96,5 |
Révocations/annulations de pardons et suspension du casier | |||||
RévocationsNote de bas de page ** | 85 | 59 | 410 | 314 | 251 |
Annulations | 690 | 527 | 440 | 271 | 307 |
Nombre total de révocations et d’annulations | 775 | 586 | 850 | 585 | 558 |
Nombre cumulatif octroyés ou délivrés et ordonnéesNote de bas de page *** | 525 186 | 535 617 | 545 611 | 554 327 | 562 609 |
Nombre cumulatif de révocations et d’annulationsNote de bas de page *** | 26 683 | 27 269 | 28 119 | 28 704 | 29 262 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau E5
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Section F : Services fédéraux offerts aux victimes inscrites
Nombre d’avis communiqués aux victimes inscrites : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire du nombre de contacts avec des victimes inscrites, sur une période de cinq ans entre l’exercice 2017-2018 et l’exercice 2021-2022. Le nombre total de contacts a augmenté de façon constante, passant de 45 574 contacts au cours de l’exercice 2017-2018 à 50 708 contacts au cours de l’exercice 2019-2020, pour ensuite diminuer à 36 703 contacts au cours de l’exercice 2020-2021 et augmenter de nouveau pour atteindre 39 851 contacts au cours de l’exercice 2021-2022. Le nombre total de personnes-ressources pour partager des renseignements sur les délinquants a suivi une tendance similaire, passant de 44 039 au cours de l’exercice 2017-2018 à 47 659 au cours de l’exercice 2019-2020. Le nombre de contacts avec les victimes inscrites a chuté abruptement au cours de l’exercice 2020-2021 pour s’établir à 34 091 contacts, avant d’augmenter à 36 442 au cours de l’exercice 2021-2022. Le nombre total de contacts à des fins administratives a été de loin inférieur, passant de 1 535 contacts au cours de l’exercice 2017-2018 à 3 049 contacts au cours de l’exercice 2019‑2020, pour ensuite diminuer légèrement pour s’établir à 2 612 contacts au cours de l’exercice 2020‑2021, avant d’augmenter à nouveau pour atteindre 3 409 contacts au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- La majorité des contacts avec les victimes inscrites (91,4 %) visaient à communiquer des renseignements sur les délinquants. Cette tendance s’est maintenue au cours des 5 dernières années (de 2017-2018 à 2021-2022).
- Le nombre de contacts avec les victimes inscrites a diminué de 19,5 % de 2017-2018 à 2020-2021 (passant de 45 574 à 36 703), puis a augmenté de 8,6 % de 2020-2021 à 2021-2022 (passant de 36 703 à 39 851).
Remarques de la figure F1
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement des renseignements sur le délinquant qui leur a causé du tort. Si elles ont été victimes d’un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, elles doivent s’inscrire en tant que victimes auprès de Service correctionnel Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des renseignements ou avoir accès aux services. L’inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition d’une victime établie par la loi avant de partager des renseignements protégés relatifs au délinquant. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les avis pour partager des renseignements sur les délinquants comprennent celles dans lesquelles l’Unité des services aux victimes du SCC divulgue des renseignements sur les délinquants aux victimes. Les exemples comprennent les renseignements sur les permissions de sortir, les transferts, les permis de voyage, la mise en liberté sous condition et la détermination de la peine. Les avis communiqués pour des raisons administratives comprennent des tâches telles que la mise à jour des coordonnées, la discussion du programme Possibilités de justice réparatrice et la mise en rapport avec des intervenants provinciaux ou communautaires.
Les types d’activités utilisés pour documenter un avis communiqué à une victime ou une tâche administrative interne sont exclus des chiffres ci-dessus.
Prenez note qu’en raison d’un oubli, certains avis ont été incorrectement déclarés dans la version antérieure de l’annexe. L’erreur a été corrigée dans cette version, et les nouveaux chiffres sont plus représentatifs du nombre réel d’avis.
Les données déclarées sont à jour jusqu'à la fin de chaque année fiscale. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Nombre total d’avis communiqués pour partager des renseignements sur les délinquants | 44 039 | 44 494 | 47 659 | 34 091 | 36 442 |
Nombre total d’avis communiqués pour des raisons administratives | 1 535 | 2 535 | 3 049 | 2 612 | 3 409 |
Nombre total d’avis | 45 574 | 47 029 | 50 708 | 36 703 | 39 851 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau F1
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Les victimes ne reçoivent pas automatiquement des renseignements sur le délinquant qui leur a causé du tort. Si elles ont été victimes d’un délinquant purgeant une peine de deux ans ou plus, elles doivent s’inscrire en tant que victimes auprès de Service correctionnel Canada ou de la Commission des libérations conditionnelles du Canada pour recevoir des renseignements ou avoir accès aux services. L’inscription permet au SCC de vérifier que la personne répond à la définition d’une victime établie par la loi avant de partager des renseignements protégés relatifs au délinquant. https://www.csc-scc.gc.ca/victims/003006-7001-fr.shtml
Les avis pour partager des renseignements sur les délinquants comprennent celles dans lesquelles l’Unité des services aux victimes du SCC divulgue des renseignements sur les délinquants aux victimes. Les exemples comprennent les renseignements sur les permissions de sortir, les transferts, les permis de voyage, la mise en liberté sous condition et la détermination de la peine. Les avis communiqués pour des raisons administratives comprennent des tâches telles que la mise à jour des coordonnées, la discussion du programme Possibilités de justice réparatrice et la mise en rapport avec des intervenants provinciaux ou communautaires.
Les types d’activités utilisés pour documenter un avis communiqué à une victime ou une tâche administrative interne sont exclus des chiffres ci-dessus.
Prenez note qu’en raison d’un oubli, certains avis ont été incorrectement déclarés dans la version antérieure de l’annexe. L’erreur a été corrigée dans cette version, et les nouveaux chiffres sont plus représentatifs du nombre réel d’avis.
Les données déclarées sont à jour jusqu'à la fin de chaque année fiscale. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen dans les décisions de mise en liberté : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre de déclarations de la victime reçues aux fins de prise en compte dans les décisions de mise en liberté, sur une période de cinq ans, de l’exercice 2017-2018 à l’exercice 2021-2022. De 2017 à 2018, 1 520 déclarations de la victime ont été reçues, ce qui représente une légère baisse pour atteindre 1 397 déclarations de la victime au cours de l’exercice 2018-2019, puis une hausse pour atteindre 1 556 déclarations au cours de l’exercice 2019-2020, et une baisse graduelle pour atteindre 1 412 déclarations de la victime au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Service correctionnel du Canada.
- Le nombre de déclarations de victimes reçues aux fins d’examen a diminué de 7,1 %, passant de 1 520 en 2017-2018 à 1 412 en 2021-2022.
Remarques de la figure F2
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Le SCC examinera les déclarations des victimes qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Toutes les déclarations reçues ne seront pas prises en compte lors de la prise de décisions de mise en liberté. les victimes peuvent choisir de retirer leur déclaration avant qu’elle ne soit prise en compte. Au cours des années précédentes, ces déclarations retirées étaient incluses dans les totaux déclarés, mais elles ont été exclues des totaux ci-dessus étant donné qu’elles sont retirées avant d’être prises en compte.
Les données déclarées sont à jour jusqu'à la fin de chaque année fiscale. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Nbre |
---|---|
2017-2018 | 1 520 |
2018-2019 | 1 397 |
2019-2020 | 1 556 |
2020-2021 | 1 535 |
2021-2022 | 1 412 |
Source : Service correctionnel du Canada.
Remarques du tableau F2
La Charte canadienne des droits des victimes définit une victime comme un particulier qui a subi des dommages – matériels, corporels ou moraux – ou des pertes économiques par la suite de la perpétration d’une infraction. La loi permet également à un conjoint, à un parent ou à une personne à charge, à une personne qui est responsable des soins ou du soutien de la victime ou des soins ou du soutien d’une personne à charge de la victime d’agir au nom de la victime. Les victimes sont les personnes à qui le délinquant a causé du tort, qu’il ait été poursuivi ou non, tant qu’une plainte officielle a été déposée auprès de la police ou de la Couronne.
Le SCC examinera les déclarations des victimes qui choisissent de ne pas s’inscrire.
Toutes les déclarations reçues ne seront pas prises en compte lors de la prise de décisions de mise en liberté. les victimes peuvent choisir de retirer leur déclaration avant qu’elle ne soit prise en compte. Au cours des années précédentes, ces déclarations retirées étaient incluses dans les totaux déclarés, mais elles ont été exclues des totaux ci-dessus étant donné qu’elles sont retirées avant d’être prises en compte.
Les données déclarées sont à jour jusqu'à la fin de chaque année fiscale. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Demandes d’aide financière pour assister aux audiences de libération conditionnelle : tendance sur 5 ans

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Graphique linéaire du nombre de demandes d’aide financière pour participer aux audiences de libération conditionnelle entre l’exercice 2017-2018 et l’exercice 2021-2022. Les courbes de tendance pour le nombre total de demandes et de demandes pour les victimes suivent une tendance similaire parce qu’il y a environ trois ou quatre fois plus de demandes de la part des victimes que de demandes de personnes de soutien. Le nombre total de demandes est passé de 539 demandes au cours de l’exercice 2017-2018 à 490 demandes au cours de l’exercice 2018-2019, puis il a augmenté pour atteindre 613 demandes au cours de l’exercice 2019-2020, avant de chuter considérablement au cours des exercices suivants pour atteindre le plus bas niveau de 7 demandes au cours de l’exercice 2021‑2022.
Le nombre de demandes présentées par des victimes passe de 397 au cours de l’exercice 2017-2018 à 361 au cours de l’exercice 2018-2019, puis passe à 456 au cours de l’exercice 2019-2020, avant de chuter considérablement au cours des exercices suivants pour atteindre le plus bas niveau de 7 demandes au cours de l’exercice 2021-2022. En comparaison, les demandes de personnes de confiance sont demeurées relativement stables, oscillant entre 129 demandes et 157 demandes de l’exercice 2017-2018 jusqu’à l’exercice 2019-2020, après quoi il y a une chute spectaculaire à 2 demandes de l’exercice 2020-2021 et à 0 demande de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Justice Canada.
- Le nombre de demandes d’aide financière présentées par les victimes a oscillé de 2017-2018 à 2019-2020, puis a diminué considérablement de 2019-2020 à 2021-2022. Cette baisse a été influencée par les restrictions liées à la pandémie COVID-19 et l’accès limité aux établissements du SCC qui ont débuté à la mi-mars 2020. Compte tenu de la pandémie COVID-19, les audiences de la Commission des libérations conditionnelles du Canada ont été menées principalement par téléconférence et/ou vidéoconférence en 2020-2021 et en 2021-2022.
Remarques de la figure F3
Les victimes peuvent demander une aide financière pour qu’une personne de confiance les accompagne à une audience de libération conditionnelle.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Nombre de demandes d’aide financière reçues de victimes | 397 | 361 | 456 | 29 | 7 |
Nombre de demandes d’aide financière reçues de personnes de soutien | 142 | 129 | 157 | 2 | 0 |
Nombre total de demandes | 539 | 490 | 613 | 31 | 7 |
Source : Justice Canada.
Remarques du tableau F3
Les victimes peuvent demander une aide financière pour qu’une personne de confiance les accompagne à une audience de libération conditionnelle.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre de contacts de la CLCC avec les victimes : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire du nombre de victimes contactées officiellement par la Commission des libérations conditionnelles du Canada entre l’exercice 2012-2013 et l’exercice 2021-2022. Entre l’exercice 2012‑2013 et l’exercice 2013-2014, le nombre de contacts est resté relativement stable, autour de 22 500 contacts avec les victimes. Le nombre de contacts est ensuite passé de ce niveau à environ 32 000 entre l’exercice 2016-2017 et l’exercice 2019-2020. Au cours de l’exercice 2021-2022, le nombre de contacts avec les victimes diminue à 18 839 par année. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a enregistré 18 859 contacts avec des victimes, soit une diminution de 40,3 % par rapport à l’exercice précédent.
- Au cours des 10 dernières années (de 2012-2013 à 2021-2022), le nombre de contacts de la CLCC avec les victimes a diminué de 16,1 % (3 616 contacts de moins).
Remarques de la figure F4
La ligne pointillée entre 2019-2020 et 2021-2022 vise à signifier que les données de 2020-2021 ne sont pas disponibles lorsque la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) est passée de la collecte manuelle de données à l’utilisation d’un système automatisé, le Module d’application des victimes, pendant ce délai. La réduction des contacts de la CLCC avec les victimes entre 2019-2020 et 2021-2022 est également le résultat de cette transition vers un système automatisé. Un contact avec une victime fait référence à chaque fois que la CLCC entre en contact avec une victime par courrier, par télécopieur, par téléphone, en personne ou par l’entremise du portail des victimes.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
ExerciceNote de bas de page * | Nombre total de contacts |
---|---|
2012-2013 | 22 475 |
2013-2014 | 22 323 |
2014-2015 | 27 191 |
2015-2016 | 29 771 |
2016-2017 | 32 786 |
2017-2018 | 33 370 |
2018-2019 | 33 408 |
2019-2020 | 31 587 |
2020-2021 | N.D. |
2021-2022 | 18 859 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau F4
« Non déclaré » est abrégé en « ND » dans ce tableau en raison du formatage.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Déclarations de victimes dans le cadre d’audiences de la CLCC : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire illustrant le nombre de déclarations de victimes et le nombre d’audiences avec déclarations de victimes, entre l’exercice 2012-2013 et l’exercice 2021-2022. Les deux lignes suivent à peu près la même tendance, les déclarations de victimes étant en moyenne supérieures d’environ 100 fois aux audiences avec déclarations de victimes. Les déclarations de victimes augmentent légèrement, passant de 254 déclarations de victimes au cours de l’exercice 2012-2013 à 264 déclarations de victimes au cours de l’exercice 2013-2014, suivies d’une baisse à 231 déclarations de victimes au cours de l’exercice 2014-2015, après quoi elles augmentent graduellement pour atteindre 321 déclarations au cours de l’exercice 2017-2018. Les déclarations de victimes oscillent autour de 300 jusqu’à la dernière année de données disponibles, au cours de l’exercice 2021-2022. Pendant ce temps, les audiences avec déclarations de victimes ont connu une augmentation graduelle – avec de légères fluctuations – de 140 audiences au cours de l’exercice 2012-2013 à 205 audiences au cours de l’exercice 2019-2020, avant de chuter à 166 audiences au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2021-2022, les victimes ont présenté 288 déclarations (soit une diminution de 4,3 % ou de 13 déclarations) à 166 audiences (soit une diminution de 4,6 % ou de 8 déclarations) par rapport à l’exercice 2020-2021.
- Le nombre total d’audiences de la Commission des libérations conditionnelles du Canada a diminué. Entre 2020-2021 et 2021-2022, il y a eu une diminution de 12,9 % (794 audiences de moins) du nombre d’audiences (avec ou sans déclarations).
- Au cours des 10 dernières années (de 2012-2013 à 2021-2022), le nombre de victimes qui ont présenté une déclaration lors d’une audience a fluctué. Ce nombre a augmenté de 13,4 % (34 déclarations de plus) entre 2012-2013 et 2021-2022.
- En 2021-2022, 95,1 % des déclarations de victimes à des audiences ont été présentées par les victimes elles mêmes. Dans 3,8 % des cas, les victimes ont présenté leur déclaration à l’aide d’autres médias, et dans 1,0 % des cas, c’est une autre personne qui a présenté la déclaration de la victime.
Remarques de la figure F5
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Nombre d’audiences avec déclarations | Nombre de déclarations |
---|---|---|
2012-2013 | 140 | 254 |
2013-2014 | 142 | 264 |
2014-2015 | 128 | 231 |
2015-2016 | 171 | 244 |
2016-2017 | 149 | 244 |
2017-2018 | 181 | 328 |
2018-2019 | 167 | 288 |
2019-2020 | 205 | 319 |
2020-2021 | 174 | 301 |
2021-2022 | 166 | 288 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau F5
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre de demandes d’accès au registre des décisions de la CLCC présentées par des victimes : tendance sur 10 ans

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Graphique linéaire du nombre de demandes d’accès au registre des décisions et du nombre de demandes d’accès au registre des décisions faites par les victimes, entre l’exercice 2010-2011 et l’exercice 2019-2020. Les lignes pour les demandes totales et les demandes faites par les victimes suivent une tendance similaire, le total des demandes s’établissant en moyenne à environ 3 000 demandes de plus. Le nombre total de demandes a diminué brièvement, passant de 5 550 demandes au cours de l’exercice 2010-2011 à 5 252 demandes au cours de l’exercice 2011 à 2012, après quoi il y a eu une augmentation d’un exercice à l’autre jusqu’à l’exercice 2015-2016, où il a atteint un sommet de 7 276 demandes. Le nombre total de demandes a ensuite diminué de façon draconienne au cours de l’exercice 2016-2017 pour s’établir à 4 502 demandes et est demeuré relativement stable jusqu’à une hausse pour atteindre 6 713 demandes au cours de l’exercice 2019-2020. Les demandes présentées par les victimes sont passées de 2 914 demandes au cours de l’exercice 2010-2011 à un sommet de 4 436 demandes au cours de l’exercice 2015-2016, pour ensuite chuter à un creux historique de 2 169 demandes au cours de l’exercice 2016-2017, après quoi le nombre de demandes présentées par les victimes augmente graduellement pour atteindre 3 649 demandes pour l’exercice 2019-2020. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- En 2019-2020, le nombre de demandes d’accès au registre des décisions présentées par les victimes a augmenté de 40,3 % pour s’établir à 3 649, et la proportion des demandes présentées par les victimes a augmenté de 2,0 % pour s’établir à 54,4 % par rapport à 2018-2019.
Remarques de la figure F6
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions en soumettant une demande par écrit.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
À partir de 2020, les données sur le nombre de demandes ne sont plus communiquées et seront remplacées par des données sur le nombre de décisions envoyées. En 2020-2021, la CLCC est passée de la collecte manuelle de données à l’utilisation d’un système automatisé.
La figure F6 de l’Aperçu statistique de 2022 correspond aux mêmes données que l’Aperçu statistique de 2021.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Demandes d’accès présentées par les victimes | Nombre total de demandes | |
---|---|---|---|
Nbre | % | ||
2010-2011 | 2 914 | 52,5 | 5 550 |
2011-2012 | 2 970 | 56,5 | 5 252 |
2012-2013 | 3 214 | 55,0 | 5 848 |
2013-2014 | 3 474 | 55,1 | 6 309 |
2014-2015 | 3 608 | 54,3 | 6 640 |
2015-2016 | 4 436 | 61,0 | 7 276 |
2016-2017 | 2 169 | 48,2 | 4 502 |
2017-2018 | 2 227 | 49,9 | 4 467 |
2018-2019 | 2 601 | 52,4 | 4 967 |
2019-2020 | 3 649 | 54,4 | 6 713 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau F6
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
À partir de 2020, les données sur le nombre de demandes ne sont plus communiquées et seront remplacées par des données sur le nombre de décisions envoyées. En 2020-2021, la CLCC est passée de la collecte manuelle de données à l’utilisation d’un système automatisé.
La figure F6 de l’Aperçu statistique de 2022 correspond aux mêmes données que l’Aperçu statistique de 2021.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Nombre de décisions consignées au registre de la CLCC qui ont été communiquées

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Graphique linéaire illustrant le nombre total de décisions envoyées par le registre des décisions de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et le nombre de décisions envoyées aux victimes, entre l’exercice 2019-2020 et l’exercice 2021-2022. Le nombre total de décisions passe de 5 973 décisions au cours de l’exercice 2019-2020 à un sommet de 6 901 décisions au cours de l’exercice 2020-2021, avant de diminuer légèrement pour atteindre 6 694 décisions au cours de l’exercice 2021-2022. Les décisions envoyées aux victimes sont passées de 2 831 décisions au cours de l’exercice 2019-2020 à 3 088 décisions au cours de l’exercice 2020-2021, avant de diminuer légèrement pour atteindre 3 027 décisions au cours de l’exercice 2021-2022. Les données complètes sont disponibles immédiatement ci-dessous.
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
- Comparativement à 2020-2021, le nombre de décisions consignées au registre qui ont été communiquées à des victimes a diminué de 2,0 % pour s’établir à 3 027, tandis que la proportion des décisions qui ont été communiquées à des victimes est demeurée stable (45,2 %, +0,5 %).
Remarques de la figure F7
En 2020-2021, la CLCC est passée de la collecte manuelle de données à l’utilisation d’un système automatisé, le Module d’application des victimes.
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
Exercice | Nombre de décisions du registre qui ont été envoyées à des victimes | Nombre total de décisions du registre qui ont été envoyées | |
---|---|---|---|
Nbre | % | ||
2019-2020 | 2 831 | 47,4 | 5 973 |
2020-2021 | 3 088 | 44,7 | 6 901 |
2021-2022 | 3 027 | 45,2 | 6 694 |
Source : Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Remarques du tableau F7
En 2020-2021, la CLCC est passée de la collecte manuelle de données à l’utilisation d’un système automatisé, le Module d’application des victimes.
La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) exige de la Commission des libérations conditionnelles du Canada qu’elle tienne un registre de ses décisions et des motifs justifiant ces décisions. L’objectif du registre des décisions est de contribuer à la compréhension qu’a le public du processus décisionnel relatif à la mise en liberté sous condition ainsi que de favoriser la transparence et la responsabilisation. Toute personne peut obtenir une copie de ces décisions.
Le terme « victimes » comprend aussi les mandataires de victimes et les organismes d’aide aux victimes.
Les périodes d’exercice déclarées correspondent à des exercices financiers. L’exercice financier commence le 1er avril et se termine 31 mars de l’année suivante.
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