Glossaire des principaux termes relatifs à la prévention du crime

Le glossaire des principaux termes relatifs à la prévention du crime inclut des définitions visant à faire comprendre des termes généraux et techniques employés dans le domaine de la prévention du crime. Les définitions présentées proviennent de nombreuses sources gouvernementales et non gouvernementales.

L'objectif principal de ce glossaire est de fournir aux praticiens un outil de référence pratique, de même qu'à promouvoir une grille de lecture commune des approches et des stratégies du domaine de la prévention. En tant qu'outil de référence, ce glossaire inclut aussi bien des termes spécifiques à la prévention que des termes relatifs à l'élaboration et à la gestion de projet.

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
Bibliographie

-A-

Abus de substances
L'usage de substances illégales ou l'usage inapproprié de substances légales. L'usage répété de ces substances pour produire des sensations plaisantes et/ou pour soulager le stress et/ou pour changer ou fuir la réalité. L'usage de ces substances doit avoir un effet négatif sur les aspects sociaux, familiaux et économiques de la vie de l'individu concerné (Substance Abuse and Mental Health Services Administration, 2000).

Activité
Actions entreprises ou travaux menés par l'entremise d'intrants, tels que des fonds, une assistance technique et d'autres types de moyens, en vue de produire des extrants spécifiques (Organisation pour la coopération et le développement économiques, 2002). (Voir aussi : Intrants, Extrants et Résultats)

Approche compréhensive (globale)
Une réponse à la criminalité basée sur trois éléments: la prévention, l'intervention précoce et les sanctions graduées. Les sanctions graduées constituent un ensemble de sanctions échelonnées dans le temps comprenant l'arrestation, l'arbitrage, la probation intensive, l'incarcération et une période de postcure pour les jeunes contrevenants, ainsi qu'un ensemble de mesures de réhabilitation (Office of Juvenile Justice and Delinquency Prevention, 2000).

Approche intégrée
Cette approche part de l'idée que la mise en œuvre d'interventions conçues pour prévenir le crime a) requiert généralement la participation de plusieurs organismes comme les écoles, les services sociaux, la police communautaire, etc. et b) doit nécessairement s'intégrer dans un ensemble de mesures qui constituent la réponse sociale au crime (Sécurité publique Canada, 2008).

Approche multisystémique
L'approche multisystémique considère les individus comme faisant partie d'un réseau complexe de systèmes reliés entre eux, comprenant des facteurs individuels, familiaux et extrafamiliaux (pairs, milieu scolaire, voisinage). Une intervention peut s'avérer nécessaire dans chacun de ces systèmes ou selon une combinaison (Pollack et Sundermann, 2001).

-B-

Bilan
État financier faisant la synthèse des actifs, des passifs et des capitaux propres à une date donnée, qui correspond généralement à la fin d'une année fiscale (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2002). (Voir aussi : État des flux de trésorerie et États financiers)

But
Vaste énoncé de haut niveau qui précise en termes généraux les résultats désirés à atteindre au cours d'une période indéterminée. Un but devrait être le reflet de la «mission» d'une organisation (Justice Canada, 2006). (Voir aussi : Mission)

But du projet
Voir : But

-C-

Comportement antisocial (CAS) :
Comportement qui transgresse les normes de comportement et les représentations morales de la population, sans constituer nécessairement un acte criminel au sens de la loi. Au Royaume-Uni, par exemple, les comportements antisociaux comprennent les nuisances causées par des voisins, se bagarrer et chahuter, l'intimidation causée par des groupes qui envahissent les espaces publics, le vandalisme et les graffitis, vendre et acheter des drogues dans la rue, des personnes qui jettent des déchets dans la rue et qui laissent des voitures à l'abandon, mendier et boire de l'alcool dans la rue (Home Office, 2004). (Voir aussi : Comportement déviant)

Comportement déviant
Un comportement est déviant lorsqu'il contrevient à des règles ou normes informelles, sans constituer nécessairement une infraction criminelle. L'absentéisme scolaire, par exemple, ne fait pas l'objet d'une disposition du Code criminel, mais est considéré comme un comportement déviant parce qu'il enfreint des normes établies. (Mucchielli, L. 2000)

Contrevenant
Personne reconnue comme coupable d'une infraction par un tribunal de juridiction criminelle. Les contrevenants adultes sont des personnes de 18 ans et plus ayant contrevenu à des dispositions de lois provinciales, territoriales ou fédérales, comme le Code criminel du Canada. Les jeunes contrevenants sont des personnes de 12 à 17 ans assujetties à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et sont jugés par le système de la justice spécifique aux jeunes (Centre canadien de la statistique juridique, 1998).

Contrevenants à risque élevé 
«Contrevenants sous responsabilité fédérale et provinciale qui ont commis des sévices graves à la personne ou à l'égard desquels il existe des motifs raisonnables de croire qu'ils présentent des risques de commettre des sévices graves à la personne et qui présentent des risques élevés de récidive » et « contrevenants qui présentent des risques élevés de récidive au moment de leur libération » (Ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels, 2008).

Contribution
« Paiement de transfert effectué avec les conditions de rendement spécifiées dans une entente de financement. Une contribution est assujettie à une reddition de comptes et est sujette à vérification » (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2009).

Création de capacités
La création de capacités est le processus par lequel les individus, les organismes, les institutions et les sociétés acquièrent les capacités (individuelles et collectives) d'exécuter des tâches, de résoudre des problèmes, d'établir des objectifs et de les atteindre. Il s'agit d'une démarche qui favorise l'autonomie en augmentant les compétences (Institut sur la gouvernance, 2001).

Crime
Tout comportement sanctionné par le Code criminel, qu'il soit ou non porté à la connaissance de la police.

Criminalité
La propension d'un individu à commettre des infractions. Le concept de criminalité renvoie (1) aux composantes systématiques et causales du crime qui (2) sont reliées à des facteurs sociaux, biologiques et psychologiques et (3) varient dans le temps (Bushway et al., 2001).

-D-

Données qualitatives
Les mesures qualitatives fournissent de l'information descriptive, c'est-à-dire des mots et des symboles, qui explique comment et pourquoi certaines choses se sont produites. Combinées à des mesures quantitatives, les mesures qualitatives peuvent fournir un contexte pour les résultats d'une étude. À elles seules, elles fournissent de l'information détaillée qui peut servir à explorer différentes questions, notamment pourquoi et comment fonctionnent les projets. Ces données sont recueillies généralement au moyen d'entretiens approfondis, d'observations sur le terrain et de documents écrits (Centre national de prévention du crime, 2006).

Données quantitatives
Les données quantitatives sont des mesures numériques qui indiquent la quantité, la fréquence, l'intensité et la durée. Analysées au moyen de méthodes statistiques, elles sont souvent généralisées à l'ensemble d'une population (Centre national de prévention du crime, 2006).

Drogue
En termes généraux, le mot drogue désigne toute substance, que l'on absorbe pour modifier la façon dont le corps ou l'esprit fonctionnent (Santé Canada, 2007).

-E-

Effets
Effets à long terme, positifs et négatifs, primaires et secondaires, induits par une action de développement, directement ou non, intentionnellement ou non (Organisation pour la coopération et le développement économique, 2002). (Voir aussi : Résultat)

Entente de financement
« Entente écrite ou documentation énonçant les obligations entre le gouvernement du Canada et un demandeur ou un bénéficiaire à l'égard d'un ou de plusieurs paiements de transfert » (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2001).

État des flux de trésorerie
Un état financier qui enregistre les flux de trésorerie d'un projet ou d'une entité financière. Ce terme est un synonyme d'état des sources et de l'utilisation des fonds (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2002).

État des lieux initial
Analyse décrivant la situation avant une intervention et par rapport à laquelle on pourra apprécier les améliorations ou faire des comparaisons (Adaptation de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, 2002).

États financiers
Le moyen par lequel une compagnie rend publiques des informations sur son rendement financier. Le bilan, l'état des revenus et l'état des flux de trésorerie constituent les éléments des états financiers d'une organisation. (Voir aussi : Bilan et État des flux de trésorerie)

Évaluation
Le processus consistant à mesurer, à apprécier et à rendre compte des résultats d'un projet, d'un programme ou d'une politique. Pour le CNPC, deux types d'évaluation revêtent une importance particulière : l'évaluation des processus et l'évaluation des résultats.

Évaluation des processus
Type d'évaluation qui examine la mise en œuvre du programme et fournit des renseignements sur la façon de cerner et de résoudre des problèmes liés à la mise en œuvre et d'évaluer les progrès en vue d'atteindre les résultats escomptés. En général, l'évaluation des processus se concentre sur deux volets : la couverture et les processus. La couverture se rapporte aux caractéristiques de la clientèle du programme ainsi qu'au « degré » ou à l'intensité de l'intervention d'un programme auprès de cette clientèle en particulier. Plus précisément, l'évaluation de la couverture permet de déterminer ce qui a été fait (les types d'interventions), par qui (c'est-à-dire les caractéristiques des professionnels, des membres du personnel de l'organisation ou des organismes partenaires, etc.), auprès de qui (les bénéficiaires des interventions, à savoir les parents et les enfants, et les caractéristiques de ces derniers, comme l'âge, le sexe, etc.), dans quelles circonstances (c'est-à-dire l'heure, la fréquence, la durée, etc.). Quant aux processus, ils désignent le cheminement des clients qui participent au programme, la durée de la participation et les résultats obtenus par rapport aux résultats escomptés. (Organisation mondiale de la Santé, 2000).

Évaluation des résultats
Type d'évaluation portant sur les changements apportés au bien-être des personnes et pouvant être attribués à une intervention en particulier, comme un projet, un programme ou une politique (Banque mondiale, n.d.). Par exemple, l'évaluation des résultats examine dans quelle la mesure une intervention donnée a réussi à modifier les facteurs de risque et le comportement des personnes ciblées. Elle vise également à déterminer comment ces effets sont maintenus au fil du temps. (Voir aussi : Résultat)

Évaluation de l'évaluabilité :
Une évaluation de l'évaluabilité est une façon d'évaluer si un projet est prêt à subir une évaluation officielle. Une telle évaluation peut suggérer les approches ou les méthodes d'évaluation qui conviennent le mieux au projet (Centre national de prévention du crime, 2006).

Extrants
Produits et services générés directement par les activités et les processus d'un programme. Les extrants sont généralement mesurés en fonction du volume de travail accompli (par exemple, nombre d'ateliers, nombre de dépliants ou de documents distribués, les heures de service livrées, les participants servis), combien et quel genre de produits ou services ont été générés grâce au programme, et combien de participants ont bénéficié du programme ou de la politique (Canadian Outcomes Research Institute, 2003).

-F-

Facteurs de risque
Caractéristiques ou circonstances qui influencent négativement les individus, les groupes de personnes ou les collectivités. Les facteurs de risque peuvent avoir comme effet une augmentation de la fréquence des actes criminels, de la victimisation et/ou du sentiment d'insécurité au sein d'une communauté. Ils peuvent également augmenter la probabilité qu'un individu s'engage dans un comportement criminel ou en soit la victime. On distingue cinq catégories ou domaines de facteurs de risque : 1) les caractéristiques individuelles ; 2) les groupes de pairs ; 3) le milieu scolaire ; 4) le milieu familial ; et 5) le voisinage et la collectivité (Centre national de prévention du crime, 2007). Un manque de supervision parentale, un faible attachement à l'école et des tendances agressives précoces sont considérés comme des facteurs de risque. (Voir aussi : Facteurs de protection)

Facteurs de protection
Influences ou circonstances positives qui améliorent les conditions de vie des individus ou la sécurité d'une collectivité. Ces facteurs peuvent faire diminuer la probabilité qu'un individu commette des infractions criminelles et/ou qu'il soit victime d'un tel acte. La consolidation des facteurs de protection préexistants permet aux individus et aux collectivités de devenir plus forts et d'être mieux préparés à contrer les effets des facteurs de risque (Centre national de prévention du crime, 2007). (Voir aussi : Facteurs de risque)

Familles à risque
Voir : Familles vulnérables

Familles vulnérables
Famille qui présente une accumulation de facteurs de risque qui interagissent entre eux, comme des pratiques parentales inadéquates et inefficaces, des parents ou des frères/sœurs ayant des comportements criminels, de la violence familiale, de l'abus de substances de la part des parents, de la mobilité familiale, un degré extrême de défavorisation économique et un quartier défavorisé. Une famille vulnérable est une famille incapable de faire face aux défis de la vie quotidienne et de fournir aux enfants un environnement sécuritaire, structuré et chaleureux (Centre national de prévention du crime, 2008).

Financement de base
Sommes nécessaires au maintien de fonctions essentielles de l'organisme comme les programmes à long terme, les postes (salaire et avantages) et les dépenses administratives (Statistique Canada, 2004).

-G-

Gangs de jeunes
Les gangs de jeunes sont constitués de jeunes gens qui s'identifient en tant que groupe (c'est-à-dire qui donnent un nom à leur groupe), qui sont perçus par les autres comme étant un groupe distinct, et qui sont impliqués dans diverses formes de délinquance, auxquelles la communauté et les organismes chargés de l'application de la loi réagissent activement (Centre national de prévention du crime, 2007).

Géocodage
Processus consistant à apparier des infractions criminelles et des coordonnées géographiques (généralement les codes postaux), afin de créer des cartes sur la distribution géographique des crimes (Savoie et al., 2006).

Gouvernance
Processus par lequel des sociétés ou des organisations prennent des décisions importantes, déterminent avec qui ils collaborent et choisissent les moyens pour rendre compte de leurs activités (Plumptre, n.d.).

-H-

-I-

Implication de la communauté
Participation de la communauté, dans le cadre d'un projet déterminé, à la définition des objectifs, à la portée de l'évaluation, à la mesure des résultats et aux interventions.

Incidence (du crime) :
La mesure du volume de la criminalité par le nombre d'infractions criminelles ayant eu lieu dans une population donnée. Par exemple : le nombre d'infractions comportant de la violence par 1000 habitants.

Indicateur :
Facteur ou variable, de nature quantitative ou qualitative, qui constitue un moyen simple et fiable de mesurer les accomplissements, d'informer des changements liés à l'intervention et d'aider à apprécier la performance d'une intervention (Organisation pour la coopération et le développement économiques, 2002). (Voir aussi : Indicateur de processus et Indicateur de résultats)

Indicateur de processus :
Outil qui permet de constater si les activités prévues dans le cadre d'un projet se sont déroulées comme prévu. (Voir aussi : Indicateur)

Indicateur de résultats :
Outil qui permet d'établir si le projet a réussi à atteindre les objectifs souhaités. (Voir aussi : Indicateur)
Intimidation
Ce terme se réfère généralement à des comportements en milieu scolaire. L'intimidation consiste à causer préjudice à autrui, intentionnellement et de façon répétitive, lorsqu'il existe un déséquilibre dans le rapport de force entre les individus concernés. L'intimidation inclut aussi bien la violence physique (coups de poing, coups de pied, morsures) que des comportements verbaux (menaces, injures, insultes, des remarques à caractère sexuel ou racial) et des comportements d'exclusion sociale (lancement de rumeurs, commérages, ignorer autrui) (Centre national de prévention du crime, 2008).

Intrants:
Ressources investies dans la mise en œuvre d'un programme ou d'un projet, comme les fonds, les ressources humaines (rémunérées et bénévoles), l'équipement, les coûts de transport, les facteurs liés au client, les services, etc. (Centre national de prévention du crime, 2006).

-J-

Jeunes à risque
Jeunes entre 6 et 24 ans à risque de s'engager dans des comportements délinquants ou dans des activités criminelles. Parfois ces jeunes ont déjà vécu des expériences négatives avec des organismes de la justice pénale ou avec le milieu scolaire, mais ce n'est pas toujours le cas. Les jeunes à risque ont été exposés à un ou plusieurs facteurs de risque comme l'abus de substances, un faible attachement à l'école, des pratiques parentales inadéquates, des abus de tout genre, etc. De tels facteurs de risque empêchent les jeunes de développer les habiletés cognitives, sociales, affectives et physiques qui caractérisent une personne adulte bien adaptée (Statistique Canada, 2009).

Jeunes délinquants
Un jeune délinquant est un jeune âgé de 6 à 24 ans impliqué dans un ou plusieurs types de comportements sanctionnés par le Code criminel du Canada (Savoie, 2006). Les jeunes de 12 ans et plus qui commettent des infractions au Code criminel du Canada peuvent être jugés selon la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Les jeunes âgés de 18 ans et plus sont jugés par un tribunal pour adultes.

-K-

-L-

-M-

Mission :
Énoncé des activités, de l'objet et de la raison d'être d'une organisation - éléments critiques dans le cadre desquels les buts, les objectifs et les normes devraient être établis (Justice Canada, 2006).

Modèle logique
Outil de gestion visant à améliorer la conception et l'évaluation des actions, le plus souvent au niveau des projets. Cela suppose d'identifier les éléments stratégiques (intrants, extrants, résultats, effets) et leurs relations causales, les indicateurs, ainsi que les options ou les facteurs qui peuvent avoir une influence sur le succès ou l'échec de l'action. Il facilite ainsi la conception, l'exécution et l'évaluation d'une intervention (Adaptation de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, 2002).

Modèle SARA :
SARA, un acronyme qui signifie situation, analyse, réponse et appréciation, est une approche basée sur les techniques de résolution de problèmes visant à réduire l'impact exercé par la criminalité dans une communauté :
  • La situation consiste à identifier les incidents récurrents.
  • L'analyse détermine les raisons des incidents au moyen de différentes sources d'information au sein de la communauté.
  • La réponse consiste dans la mise en place d'une stratégie pour prévenir la répétition de tels incidents dans l'avenir, pour mieux protéger les victimes et pour éviter que certains endroits favorisent des comportements criminels.
  • L'appréciation permet enfin de mesurer les effets et l'efficacité des stratégies mises en œuvre (Levi et Maguire, 2004).

-N-

-O-

Objectif :
Énoncé des résultats précis à atteindre au cours d'une période donnée. Les objectifs sont généralement de niveau inférieur et à plus court terme que les buts (Justice Canada, 2006). (Voir aussi : But)

Objectif du projet :
Voir : Objectif

-P-

Peuples autochtones du Canada :
Personnes qui déclarent s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire les Indiens de l'Amérique du Nord, les Métis ou les Inuits, ou celles qui déclarent être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits, en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, ou encore celles qui déclarent être membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation (Statistique Canada, 2008).

Premières Nations :
Les Premières Nations, connues également sous l'appellation d'Indiens, comprennent 633 bandes représentant 52 nations ou groupes culturels et plus de 50 langues. Les Premières Nations représentent un des trois groupes culturels désignés généralement comme autochtones, indigènes ou aborigènes.

Métis :
Ce terme s'applique aujourd'hui à l'ensemble des personnes descendant à la fois des Européens et des Amérindiens, se distinguant ainsi des Amérindiens, des Inuit et des personnes non autochtones (Ralliement national des Métis, 2007).

Inuit :
Peuple autochtone qui vit au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest, dans le Nord du Québec et dans le Nord du Labrador. Dans la langue des Inuit, l'Inuktitut, le mot « Inuit » signifie « peuple ». Le singulier d'Inuit est Inuk.

Populations à risque
Individus exposés à plusieurs facteurs de risque qui, par ce fait, présentent une plus grande probabilité de commettre des actes criminels ou délinquants (Wilson, 2000). D'autres définitions de la notion de risque incluent également une plus grande probabilité d'avoir des troubles du développement, des difficultés d'adaptation sociale, des échecs scolaires et des problèmes de santé mentale (Trudel et Puentes-Neuman, 2001).

Prévalence (de la criminalité)
La proportion de personnes dans une population donnée qui ont commis au moins une infraction ou se sont engagées dans au moins un comportement délinquant pendant une période de temps déterminée. Ce terme est aussi applicable au niveau et à la fréquence de la victimisation dans une population donnée.

Prévention du crime
Ensemble de stratégies et de mesures qui agissent sur et modifient les facteurs de risque identifiés afin de réduire la probabilité de commettre des comportements criminels. (Bratingham, Patricia, 2005) :

Prévention primaire :
Programmes conçus pour la population générale qui ciblent les facteurs socio-économiques, dont il y a lieu de croire qu'ils sont reliés à une plus grande probabilité de comportements criminels. Il s'agit par exemple des programmes de soins à la première enfance, des programmes relatifs à la distribution des revenus et des programmes de soutien à l'emploi.

Prévention secondaire :
Programmes ou interventions qui visent les facteurs de risque reliés aux cheminements qui amènent les enfants et les jeunes vers la délinquance, ou qui ciblent des situations qui sont à même de faire augmenter la criminalité dans certains quartiers.

Prévention tertiaire :
Programmes qui visent à prévenir la répétition de comportements criminels par des mesures comme le réaménagement de bâtiments ayant fait l'objet de plusieurs infractions ou comme les programmes de réhabilitation des contrevenants, etc.

Prévention du crime basée sur les connaissances scientifiques (PCCS)
Cette approche utilise les connaissances corroborées par les études scientifiques les plus rigoureuses pour décider de la mise en œuvre d'un programme de prévention de la criminalité. Ceci requiert de tenir compte des résultats de l'évaluation avant de décider du choix d'un programme Il est également essentiel de faire appel aux méthodes les plus rigoureuses pour évaluer les résultats de la recherche scientifique et d'utiliser des plans expérimentaux de haute qualité pour analyser les effets des programmes de prévention du crime. Les preuves utilisées dans le cadre de l'approche PCCS doivent être des preuves scientifiques, c'est-à-dire des résultats validés dans le cadre d'études scientifiques, démontrant que les interventions évaluées sont efficaces dans n'importe quel contexte social et culturel. (Welsh B., 2007).

Prévention du crime par une conception adéquate du milieu (PCAM)
La PCAM est une approche à la planification et au développement qui diminue les opportunités qu'un crime se produise. En voici quelques exemples: augmenter la surveillance pour maximiser la capacité de repérer les personnes suspectes; s'assurer que les édifices du secteur sont propres, bien entretenus et sans graffiti; renforcer les infrastructures et restreindre l'accès, en installant des barrières physiques et des systèmes de sécurité; améliorer la territorialité, en favorisant chez les habitants la prise de contrôle de leur propre voisinage (Gendarmerie Royale du Canada, 1998). La PCAM peut diminuer la criminalité et la peur à l'aide des notions suivantes :
  • La territorialité - en favorisant les interactions entre les résidants, la vigilance et la prise de contrôle de leur propre voisinage.
  • La surveillance - en maximisant la capacité de repérer les personnes suspectes et les activités douteuses.
  • L'appui aux activités - en encourageant les résidants à utiliser les espaces publics en fonction de leur affectation d'usage.
  • La hiérarchie spatiale - en affichant la propriété à l'aide de frontières réelles ou symboliques pour marquer la séparation entre les espaces privés et les espaces publics.
  • Le contrôle de l'accès et le renforcement des infrastructures - en installant des barrières physiques et des systèmes de sécurité et en utilisant des accessoires et des matériaux inviolables pour restreindre l'accès.
  • L'environnement - en choisissant un design ou un endroit qui tient compte du milieu environnant et minimise la possibilité que des groupes en conflit utilisent le même espace.
  • L'image/l'entretien - en s'assurant que l'édifice et le secteur sont propres, bien entretenus et sans graffiti.
(Voir aussi: Prévention situationnelle de la criminalité)

Prévention situationnelle de la criminalité :
Elle vise à réduire les opportunités de commettre des crimes et d'en être victime (Clarke, 1995). La télévision en circuit fermée (TCF), la prévention par une conception adéquate du milieu et des produits, en sont des exemples.

Prévention sociale de la criminalité :
Les interventions qui agissent sur les facteurs de risque chez des individus ou des groupes d'individus, plutôt que sur des situations ou sur les caractéristiques de certains environnements, au moyen de mesures psychologiques, sociologiques ou communautaires (Gouvernement de l'Australie du Sud, n.d.).

Programme modèle :
Un programme modèle est un programme qui répond à des critères d'efficacité très élevés, c'est-à-dire aux critères développés dans le cadre d'études d'évaluation publiées dans des revues spécialisées, incluant des revues avec contrôle par les pairs. Ces programmes ont fourni la preuve de leur efficacité et réussissent à prévenir ou à réduire de façon significative et durable des comportements à problèmes (antisociaux ou criminels), ou à diminuer l'effet des facteurs de risque ou à augmenter l'impact de facteurs de protection relatifs au comportement visé. Les effets des programmes modèles se sont avérés comme étant persistants dans le temps et applicables dans différents contextes. Ils ont été classés comme étant des programmes modèles par des organismes qui collectent et évaluent les études scientifiques ayant comme objet la prévention de la criminalité, tels que Blueprints for Violence Prevention, Office of Juvenile Justice and Delinquency Prevention (OJJDP) et Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA). (Mihalic S. et al., 2002). (Voir aussi: Programme prometteur et Programme novateur)

Programme novateur :
Les programmes novateurs sont conçus pour explorer de nouvelles formes d'intervention ciblant les populations à risque. Contrairement aux programmes modèles ou aux programmes prometteurs, ils ne se basent pas sur les preuves fournies par la recherche scientifique en matière de prévention du crime. Les programmes novateurs peuvent être empruntés à d'autres domaines, comme, par exemple, les domaines de la santé, de la santé mentale ou de l'éducation, pour savoir si de telles approches se prêtent à être utilisées de façon efficace dans le domaine de la prévention de la criminalité. La proposition de projet relative à la mise en place d'un programme novateur devrait fournir une justification plausible du lien existant entre l'intervention proposée et les résultats escomptés (tels que la réduction du nombre d'infractions et les changements positifs des facteurs de risque et de protection). (Centre national pour la prévention du crime, 2008). (Voir aussi: Programme modèle et Programme prometteur)

Programme prometteur :
Un programme est considéré comme prometteur lorsqu'il cible des facteurs de risque et de protection connus dans une population à risque spécifique au moyen d'interventions (formation d'habiletés, mentorat, participation à des activités prosociales) et de stratégies (intensité, formation du personnel, partenariats solides) inspirées des connaissances sur ce qui fonctionne en matière de prévention du crime. Un programme prometteur peut devenir un programme modèle suite à des évaluations menées dans différents contextes et par le développement des connaissances relatives à ses éléments clés. (Mihalic S. et al., 2002). (Voir aussi: Programme modèle et Programme novateur)

-Q-

-R-

Récidive
La récidive est l'acte d'une personne répétant un comportement qui attire l'attention du système de justice criminelle soit après avoir déjà expérimenté des conséquences négatives suite à l'adoption de ce comportement, ou après avoir déjà été traité pour mettre fin à ce comportement. La récidive est également utiliser pour désigner le pourcentage des anciens prisonniers qui sont de nouveau arrêtés, condamnés ou incarcérés. (Henslin, J. 2008).

Réinsertion sociale
Le développement de relations sociales et interpersonnelles permettant au contrevenant de s'engager activement dans la société, d'acquérir des habiletés utiles et socialement reconnues et de mettre en pratique ces compétences. Le contrevenant sera ainsi capable de trouver un logement et un emploi, de parfaire sa formation ou de suivre des routines de base dans sa vie quotidienne, comme aller chercher les enfants à l'école, magasiner et préparer les repas (Buchanan, 2004).

Résilience :
Une faculté universelle et innée de l'être humain qui donne à l'enfant, l'adulte, une famille, un groupe, une collectivité ou une organisation le pouvoir de prévenir, de minimiser ou de surmonter les effets néfastes d'une adversité. Masten et Coatsworth (1998) définissent la résilience comme « une compétence se manifestant dans un contexte qui pose un défi significatif à l'adaptation ou au développement ».

Résultat : 
Conséquence externe attribuée, en partie, à une organisation, une politique, un programme ou une initiative. Les résultats ne sont pas sous le contrôle exclusif d'une organisation, d'une politique, d'un programme ou d'une initiative, ils sont plutôt influencés par l'organisation. Ils peuvent être définis à court terme, intermédiaires, à long terme, attendus et directs. (Adaptation du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2009). Trois catégories principales de résultats sont intéressantes pour le Centre national de prévention du crime et se définissent de la façon suivante :

Résultats à court terme :
Résultats directement attribuables aux extrants d'un projet. Il s'agit de résultats à court terme qui indiquent souvent un accroissement de la sensibilisation chez une population cible.

Résultats intermédiaires :
Résultats auxquels on s'attend logiquement une fois que l'on a obtenu un ou des résultats à court terme. Il s'agit de résultats intermédiaires qui indiquent souvent un changement de comportement au sein d'une population cible.


Résultats à long terme :
Plus haut niveau de résultats qu'on puisse raisonnablement attribuer à un projet de manière causale et qui découle d'un ou de plusieurs résultats intermédiaires. Ces résultats représentent habituellement la raison d'être d'un projet. Il s'agit de résultats à long terme qui reflètent un changement d'état dans une population cible. Les résultats finaux de projets contribuent aux résultats stratégiques les plus importants d'un ministère.

-S-

Services dits « enveloppants » :
Une stratégie d'intervention complexe et à facettes multiples, conçue pour éviter, dans la mesure du possible, que des délinquants soient pris en charge par des institutions. Cette stratégie consiste en un ensemble de services individualisés et de réseaux de soutien qui encadrent les individus, plutôt que de les obliger à s'engager dans des programmes de traitement prédéfinis et peu flexibles (Walker et Schutte, 2003).

Subvention
« Paiement de transfert effectué en fonction de critères préétablis d'éligibilité et d'admissibilité. Une subvention n'est ni assujettie à une reddition des comptes par le bénéficiaire ni normalement sujette à vérification par le ministère. Il se peut que le bénéficiaire doive fournir des rapports sur les résultats obtenus » (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2001).

Suivi :
Processus continu de collecte systématique d'informations, selon des indicateurs choisis, pour fournir aux gestionnaires et aux parties prenantes d'une action de développement en cours, des éléments sur les progrès réalisés, les objectifs atteints et l'utilisation des fonds alloués (Adaptation de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, 2002).

Suivi des performances :
Processus continu de collecte et d'analyse de l'information, visant à apprécier la mise en œuvre d'un projet, d'un programme ou d'une politique au regard des résultats escomptés (Adaptation de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, 2002).

-T-

Télévision en circuit fermé (TCF)
Outil de prévention situationnelle de la criminalité consistant en des caméras de télévision installées pour capter des images. Ces images sont ensuite transférées vers des moniteurs, enregistrées, et ensuite visionnées et analysées. La TCF aide la police et les autres organismes responsables de l'application de la loi à recueillir des informations sur les circonstances des crimes et à déployer une réponse adéquate (Gill et Spriggs, 2005).

-U-

-V-

Vulnérabilité
La vulnérabilité est considérée par certains chercheurs comme étant « un ensemble de caractéristiques ou circonstances qui prédisposent un individu à manifester des problèmes d'adaptation ». D'autres chercheurs distinguent entre facteurs de risque et vulnérabilité, le premier se référant à des influences environnementales, la deuxième étant une caractéristique propre aux enfants (Trudel et Puentes-Neuman, 2001).

-W-

-X-

-Y-

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Bibliographie

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