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Le réseau social des gangs montréalais : accès aux dynamiques relationnelles par l'entrevue de groupe / par Karine Descormiers.

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Localisation

Recherches policières canadienne

Ressource

Livres électroniques

Auteurs

Publié

Bibliographie

Comprend des références bibliographiques.

Description

1 ressource en ligne (viii, 139 pages)

Note

M.A. Université de Montréal 2008.
Comprend un résumé en anglais.

Résumé

Ce mémoire propose un cadre analytique permettant d'étudier le réseau social des gangs montréalais. Ses objectifs sont de décrire la structure du réseau social en s'intéressant de prime abord à la constitution et à l'organisation interne de ces gangs et par la suite aux dynamiques qu'ils régissent une fois étant mis en interaction les uns avec les autres. La présente recherche analyse les propos de vingt membres juvéniles de gangs étant présentement pris en charge par le Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire, au sein de leurs unités de réadaptation. Ces participants, appartenant à différents gangs rivaux ou alliés, ont été rencontrés lors d'entrevues de groupes. Ensemble, ils ont identifié au total 35 gangs occupant des territoires précis à Montréal. Une matrice a été réalisée où chacun de ces gangs a été mis en relation pour connaître l'absence ou la présence de connexion entre les différents pairages. Dans le dernier cas, il leur était demandé de spécifier la nature des interactions. Certaines mesures du réseau social établi ont été dérivées afin de décrire la structure du réseau en place. Les regroupements montréalais affiliés aux Crips et aux Bloods partagent des similitudes quant à leur composition et organisation interne. La description statique de ces gangs nous informe que les forces en présence se valent largement, tant pour ce qui est de la prévalence des gangs que de leur taille. Une fois ces entités mises en interaction, des dynamiques relationnelles positives et négatives émergent de ce réseau. Une même propension aux deux types d'interactions a été observée, avec des moyennes de centralité de 2,2 pour les relations positives et 2,5 pour les relations négatives. Les entrevues de groupe effectuées nous ont permis de déterminer que les dynamiques conflictuelles peuvent être expliquées par des motifs liés à l'affiliation ou non à une bannière, aux territoires, aux relations d'intermédiarité ou encore par des événements précis. Pour ce qui est des types de dynamiques positives, nous retrouvons des relations utilitaires, des relations sources d'approvisionnement ou encore des relations par intermédiarité. Obtenir ce portrait portant sur des gangs actifs et la structure de leur réseau donne la possibilité de transposer ces connaissances aux stratégies de répartition des membres de différents gangs dans les milieux d'intervention, telles les unités de réadaptation des centres jeunesse.

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