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Les modalités de la prise en charge et de la gestion des événements traumatiques vécus par les policiers au cours de leurs fonctions au Québec / par Cécile Leclerq.

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Localisation

Recherches policières canadienne

Ressource

Livres électroniques

Auteurs

Publié

Bibliographie

Comprend des références bibliographiques.

Description

1 ressource en ligne (xviii, 302, xx-li, [5] pages) : tableaux, cartes

Note

Thèse (Ph.D.)--École de criminologie, Univérsité de Montréal, 2006.
Résumé en français et en anglais.

Résumé

"Cette thèse porte sur la gestion des événements traumatiques vécus par les policiers au cours de leurs fonctions au Québec. Par le biais d'une méthodologie mixte (sondage (n=267), entrevues (n=54) et observation (n=I)), nous analysons quels sont ces événements traumatiques (fréquence, nature) mais surtout comment et jusqu'à quel point la gestion de ces événements est modulée par des dispositifs formels et/ou informels découlant du fonctionnement organisationnel et des relations entre les acteurs. Les résultats du sondage montrent que 32 % des policiers (patrouilleurs, enquêteurs et intervenants tactiques) vivent des événements traumatiques au cours de leur fonction. Ces événements sont la découverte de cadavres (15,38 %), les accidents mortels routiers (14,28 %), les poursuites automobiles (6,60 %), la mort de collègues (6,60 %), l'arrestation d'individu non-maîtrisable (6 %), les accidents mortels impliquant des enfants (5,50 %), les fusillades (5,50 %), les agressions ou violences faites aux policiers (5,50 %) et la mort de suspect en cours d'intervention (5,50 %). Les policiers les plus à risques face au vécu traumatique sont les intervenants tactiques avec un niveau de formation cégep, les policiers de 35-44 ans avec un niveau de formation cégep, les policiers ayant un à cinq ans d'expérience professionnelle et un niveau de formation cégep et les policiers âgés de 25-34 ans ayant 6-10 d'expériences professionnelles. Un peu plus de la moitié des policiers (58,10 %) ayant vécu un ou des événements traumatiques ont reçu ou ont fait appel à de l'aide, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'organisation du travail qu'elle soit de type formelle et/ou informelle (programme d'aide aux employés, débriefing psychologique, professionnel privé, soutien des pairs, des supérieurs hiérarchiques, soutien de la famille, soutien des amis, etc.). Cependant, des différences de pratique existent en termes de gestion d'événements traumatiques, et ce, selon le type d'unité auquel appartient le policier et le type de gestion du dirigeant appliqué dans l'organisation du travail. De plus, l'éloignement géographique et la culture territoriale et professionnelle semblent influencer la qualité de la gestion des événements traumatiques au sein des postes de police. Toutefois, les résultats de notre étude mettent en avant que même si des outils formels sont utilisés dans la gestion des événements traumatiques, la gestion informelle est essentielle et sa qualité dépend, tout en partie, des caractéristiques individuelles et du type de gestion insufflé par le gestionnaire du poste mais aussi par la qualité des outils disponibles."--Résumé.

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